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Le charivari — 17.1848

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Avril (No. 92-121)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17760#0369
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OIX-SEPTIÈIVllî ANNEE.—N° 91.

Bureau de la rédaction et de l'administration, à Puis,

p ,.Jp'3 réction et du administration, a Fans, ™\ Mn^ ËÊmBKTS 18» P M

1.1-"^ u "^tMlKySTaBHWlIV^ Il fciH ti, 80 cuoissant, 16 (noria coiny-uT).

„,1 Cr.Olî SAVT, 16 (0OTJSI. COLBEKT).

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états. .i«.t. ^^^^^■ft Ji^JOVmr '^^m^M-^-K^-- Trois mois.................... »a 13IV.

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-es datait (liî l,,r fil 1*5 du chaque mois.

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Un an......................... i8 «0

Les abonnemensdatent dos l» otiSUe e.iu.yu uni*.



poCTS On s'abonne: à Lyon, chez Mine Pliilippe-Haàii'.;r,

„,„,.. àl.yon. chez M ne Plidippc-Raiidler, WmmÊÊÈm&ÊMl MÊÉÊffM.j'V l^^HIriW nie Sl-Dominique; à llordeaiix.e'.v.z -leliie,-:.,

•' ; .y„»)iiii!|ut!!'à UurlrawM-liex M.n» Dis.pecll, IliffAflMBWB^ âËESÊ&è&PXkff&L WÊt^MÈWlWl' libr • à Marseille, chez M. Michclel-Peyrou e'. el:

I.';. ,il,,„:i:i,, ,wz M. .\bcheht-Peyron el chez ^9HnHK^|1I1m MmeCamoin, libr.; à Rouen, ehw M».. Wai.v, 1 >,

,,.il, l!)r.; à lloiiei!,e,.ez tdMK- i\atr.i,3a, ruj ^^^^^Si^^l^^^^BliBB'Ml^^B; .^sSCx^n jSdr^' du Vieux-Palais ; à Londres, chez Cbftie ri son,-?. « »s

I 'ïWvP-W»! » Londres, «tu» Cowie .si «on, P. XdW* <^^^^H^^^^^g^^^i^%-.1- - ' paperoUice; dans tous les bureaux des .U;,,a;.r es

. 0jil C ; dans tous les bureaux des Messageries (CTISSS= —- ^'s^-' royales et générales, et étiez les libraires.

ptïct^uîrales.et

8"u, fr. au lieu dei
rochelbucault.ty

TRANSFORMATION DE LA PRESSE.

44 bis;i

SATI01V

LLIAItD.

Prix : 5 francs

— La RÉPBBifi

.............. I!|

48, par DE COR!
.......... I

L'horizon s'assombrit et la République est mena-
cée; M. de Girardin refuse de prêter plus longtemps
son concours au gouvernement provisoire.

Voilà ce que c'est que d'avoir méprisé constam-
ment les idées de ce grand citoyen.

Tous les matins, depuis un mois , M. de Girardin
se présente avec une idée nouvelle ; il ne doute pas
que la population ne s'empresse sur son passage , il
s'attend à des cris d'enthousiasme , à être porté en
triomphe. Mais qu'arrive-t-il? On lui rit au nez. Les
■ amins l'escortent en répétant le cri des porteurs de la
Presse, sur l'air des lampions : — A-un-sou ! —
A-un-sou ! Un polisson s'approche et lui attache une
lèchefrite à la queue de son habit.

0 France , est-ce donc ainsi que tu devrais traiter

EÂNGAISI ieS 'lomrnes u'Etat, sans emploi !

M. de Girardin court dans ses bureaux, outré de
colère et traînant sa lèchefrite. Il suppose naturelle-
ment que la lèchefrite est chargée et que l'on a voulu
mettre fin à ses jours. Il écrit un article fulminant
pour dénoncer cet attentat à la France.
Ayez donc ensuite des idées !
Pour relever les finances, M. de Girardin imagine
BTVrrT} ie «mplacer l'impôt par une prime et les percep-
Hllllfi. te par des assureurs.

an 15 f.v-Onp* La plaisanterie paraît bonne, et M. Clairville lui
,nmédiauni™iet('fant pour lui demander la permission d'en faire un

eints rue s* Ct;Penaant la cr»se continue 5 M. de Girardin trouve
?m flmïï»ai»»*™ moyen infaillible de sauver la France , c'est de
_________ proclamer l'avènement au trône du petit Fouyou. Cet

enfant, qui se montra pour la première fois au peu-
R« e'11Ï a qualre ans, dans le Maître d'école, jouit

disposé pour cen «puis lors d'une popularité immense. Il rallierait

5 beaVU3Li*rrrde IUU0US leS Par,is- Mais cette proposition
ser a M. obtient aucun succès. Fouyou lui-même, craignant

"fnï ^1 aCCUSe d asPirer à la tyrannie, se sauve en
"gelerre , après avoir envoyé sa malédiction à M.
le wardin.

ra,!^116 (l'Une inoratitude si générale, M. de Gi-
fcT Cr01t deVOil" arborer a la fin l'étendard de la
pisoir?06'11 accable d'injures le gouvernement pro-
l'^-/,6" 1Uoi il a l'honneur de se rencontrer avec
eur N 7 Pëlersbour9> j'ourhal officiel de l'empe-

1 ',, ' le plus mal elevii dos gentilshommes.

„u* F*'VaPt v!UX armeS ' U m°Dtre aU peuple la lèche-
s'ins a la queue de son habit. Il s'exalte,
Sui'ge, mais le peuple ne bouge pas.

CHA

ë

Cette apathie du peuple tient aux calomnies que
l'on a fait courir sur le compte de la Presse. Le
peuple ne croit pas à la Presse. La confiance renaît,
mais non pas en ce qui concerne ce journal. Son ti-
tre lui fait du tort. M. de Girardin va le changer, et
il aura recours en même temps à un autre mode de
publication.

A partir du premier mars , la Presse s'appellera
l'Onguent des braves.

Ce journal ne sera ni imprimé ni manuscrit, il
sera purement verbal et M. de Girardin le distribura
lui-même.

Monté sur une voiture découverte traînée par deux
chevaux et accompagné de dV*ix clarinettes assises
sur une banquette derrière lui, M. de Girardin par-
courra les rues, les places et les boulevards en fai-
sant diverses stations pour déclamer ses articles.

Chaque arjicle sera précédé et suivi d'un air de
clarinette. On prendra des mesures pour que les ci-
toyens qui se seront attroupés pour écouter les airs
de clarinette, ne se dispersent pas aux premiers mots
de la harangue sur les crimes et les atrocités du gou-
vernement provisoire.

M. de Girardin portera un habit rouge galonné et
un chapeau à plumes. Les clarinettes auront un uni-
forme.

Cette distribution parlée de Y Onguent des braves
ne sera pas gratuite ; elle se divisera en séances d'un
quart d'heure et d'une demi-heure, séances simples
et séances doubles, autrement dit séances à la boîte ,
un sou et deux sous,comme par le passé.

On prétend que M. de Girardin se propose d'avoir
sur sa voiture, outre les deux clarinettes, une femme
géante et quelques animaux rares, afin d'attirer plus
sûrement la foule , mais nous ne savons pas encore
ce qu'il faut penser de ce bruit. Il n'est pas probable
que M. de Girardin veuille ainsi compromettre la di-
gnité du journalisme.

donc la témérité de lui suggérer une idée, bien sim-
ple à la vérité, mais qui n'en a pas moins une cer-
taine force quoique dépourvue d'alinéas. Cette idée
consisterait à organiser le service des porteurs de la
Presse de façon à ce que la distribution pût avoir
lieu sans donner lieu, comme hier par exemple, à
des scènes de désordre qui ont leur contre-coup im-
médiat dans la rue. Il ne faut pas que les/querelles
intestines de la Presse deviennent des émeutes pour
ainsi dire permanentes et trompent le public de Pa-
ris et de la province sur l'esprit de la ^population. On
finirait par dire, — il y a tant de malintentionnés
dans ce monde—que la spéculatiorf'trouve son compte
à ce bruit qui se fait autour de chaque numéro de la
Presse. C'est souvent dans des détails de minime
importance qu'on voit le non administrateur, et pour
prouver qu'on est capable de porter l'ordre dans la Ré-
publique, il faut commencer par en mettre chez soi.

A QUOI TIENT LA DIFFÉRENCE

ENTRE LES REINES ET LES ROIS.

C'est peut-être se montrer bien exigeant que de
demander à un citoyen occupé comme le rédacteur
de la Presse à sauver tous les jours l'Etat, de vou-
loir bien jeter un coup d'œil sur ses propres affaires.
La'situation dans laquelle se trouve le citoyen Gi-
rardin n'est pas seulement désagréable pour lui,
mais elle est encore nuisible à l;i République. L'é-
meute en effet empêcherait M. Girardin do fournir I nonlaîiq

au gouvernement le contingent quotidien d'idées \ Tandis que 1, s s tytf'ps fi'cnt, les quer.oinlîos no

Victoria à dona Maria et à Isabelle II.

Mes sœuis,

Une chose étrange, bizarre, qui semble inexplica-
ble, c'est que dans un moment où toutes les monar-
chies masculines, empereurs, rois, grands ducs,
petits ducs, margraves, etc., sont ou renversés ou
sur le point de l'être, nos trois royautés féminines
sont les seules qui soient restées, jusqu'à cette heure
du moins, à l'abri des orages. On dirait que les cou-
ronnes qui glissent sur des têtes à la Titus sont re-
tenues plus solidement par un chignon et une épin-
gle noire.

Là où des hommes soi-disant faits succombent,
nous résistons, nous autres faibles femmes.

Tandis que le frac et le tricorne sont foudroyés,
le tonnuerre semble respecter les falbalas et les plu-
mes follettes.

Tandis que la botte est obligée de tourner les ta-
lons, le brodequin de satin turc reste franc.

Tandis que toutes les vieilles lois de la diploma-
tie et des antiques monarchies sont déchirées, il sem-
ble qu'il y ait un privilège d'immunité pour la loi
e.

- o---- ——i xaij.1113

sans lequel tout finirait par péricliter. Nous mirons I filent paf.
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