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Le charivari — 17.1848

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Décembre (No. 336-366)
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trCfa?reeréf0taiefle VENDREDI leï DÉCEMBRE 4848» -Tl f DIX-SEPTIÈME AMINÉE. — M 336.

pour la partagé Ni- Bureau de la rédaction etch l'aduinistration, à Paris, x^ KiEwi-^M^^i?^ÉS.I tÙÈ ^mï cî3aP Fun n(M en

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les abonnemens datent des l« et te de chaque mois. r^^^^S^^mW^ • j^Sf^^Kp^^^W^Sa^^"" Les alj0nu«mcns datent des i<* et 16 de chaque moi».

On s'abonne : à Lyom, chez Mme Philippe-Baudier, ^MÊÈÊÊÊÊÈÊËËÈ&M, MÊÉÊ^^SW^WK ^flfil%) ïm" °" reçoit en paiement des abonnemens, les man-

ii rueSl-Dominique; à Bordeaux,chez Mme Delpeeh, ^§^^^^^^Sl4ÈlfËÊj/^w^^^m W^ÊÊÈÏW^' d!l,s à vuc sur lo ïr<5sor et sur la Posle, et is; effets

jbr-à Marseille, chez M. Michelct-Peyron et chez ^^^^^^^^^^^^wSsJ^Mj,mÊK ^^^SiWMte- sur ic* mais0RS Qe Banque de Paris. — Tout, « qtM

Mmécamoin, libr.; à Rouen, chez Mme Watré, 30, rue ^ ^^f^^^BSL E^^aBajP^pB^S dS^^>^HfcS\ concerne l'administration du Journal doit être adressé

duVieux-Palais;àLondres,chezCowiectson,F.News :=^=<J7^- z^^^^^^^^^^^^^^^^ iL^^Ë^""~- (franco) au Directeur, rue du Croissant, tb (ancien

Paner olbce; dans tous les bureaux des Messageries ""^é^^^i^S^^Sb-^^: -==S^-~^^=-^^^^:r"hûlel Colbert). — Les leiïres non affranchie! serons

générales, et chezles libraire». '■" ' • "' ^--f^^"^-—" "--■ rigoureusement refusées.

LE CHARIVARI

'ASSEMBLÉE NATIONALE.

Séance du 30 novembre.

On nous faisait remarquer assez justement aujour-
d'hui que l'excellent Me Fabre doit être un homme
dé convictions bien sincères. En cinq mois à peine
il n'a pas changé moins de six ou sept fois de parti.
Cela prouve beaucoup en faveur du zèle et des études
d'un avocat. Quand nous saurons à quelle opinion
M8 Favre appartient définitivement nous ne manque-
rons point de conseiller à l'opinion adverse de faire
ses efforts pour se l'attacher. On penchait assez à
croire aujourd'hui que Me Favre était devenu légiti-
miste. C'est une conséquence bien naturelle du bo-

CH1PEUI1E

t rueKichelieu, lia.Chip

ise;euny«fekcSueUDUddJ napartisme exalté auquel il a été en proie ces jours
derniers, et c'est aussi un motif d'espérer qu'il pour-
rait bien redevenir montagnard avant la fin de la
semaine Quel plus bel emploi pourrait-on faire d'un
talent également désagréable à toutes les causes qu'il
sert?

Ce personnage, dont M« Favre est le type, avait
jusqu'à présent manqué à nos assemblées législatives,
pour peu qu'on examine de près l'histoire parlemen-
taire de ces dernières années, on reconnaîtra qu'il
a presque toujours fallu six mois à nos hommes po-
litiques les plus zélés pour changer une fois de cou-
leur. M. Guizot et tant d'autres qu'on appela fi sou-
vent caméléons n'étaient que des lézards à côté de
Me Favre, qui est un véritable prism ? par les nuances.
Dans cette séance, Me Favre a pensé qu'il serait de

ulevard Poissonnière, if
Grand hôtel Saint-Pk
3uis fr. 5 jusqu'à lit
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EXTRÊME BOX HAIS

ieux que le temps sait iï
es bonnes ou mauvaises,!
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expédition, lauD. S1 dignité de donner quelques gages aux républicains

de/a légitimité; c'est ainsi que certains amis du
citoyen Henri V se nomment; — pourquoi n'y au-
rait-il pas des républicains de légitimité comme il
y en a de naissance ? — Me Favre a donc pris la pa-
role et prononcé un discours à deux degrés que M.
de Genoude ne saurait lire sans se taper les cuisses,
'ant il y retrouvera son style et sa propre franchise
de sentimens.

Néanmoins le thème de l'orateur Favre était en

apparence ce qu'il y a de plus libéral au monde. MB

favre a profilé de l'interpellation sur les affaires d'I-

'alie pour demander sévèrement au ministère de

quel droit il s'était permis de faire embarquer une

division à Marseille sans avoir consulté Me Favre?
ries tard» el "ire!i»i"r, p

protections^,dù«)j H)ur ne point exciter de susceptibilités, l'habile ora-
'é fI?Jrt?moTO|,eur a d'ailleurs eu le soin de se designer collective
toent eu disant : l'assemblée ; mais chacun sentait
b-en que c'était de lui seul qu'il entendait parler.
M. Laroohejacquelein a compris de suite que Me

ft.de loche. Succès

c., rue du Croi»*.

NNONCES.

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Favre lui faisait une avance, et ma foi ! son premier
soin a été d'en profiter. Il s'est écrié publiquement,
lui aussi, qu'il était trop républicain pour supporter
que le pouvoir exécutif osât donner quelques ordres,
fût-ce sous le prétexte d'urgence.

Quant à M. Lcd u-Rollin il ne pouvait manquer
de partager l'opinion des honorables préopinans, et
l'on ne peut pas dire que sa conduite ait jamais été
en désaccord avec son sentiment, si l'on se souvient
avec quelle réserve il s'est toujours défendu de don-
ner des ordres, même le 15 mai, alors qu'il y avait
cependant véritable urgence à le faire.—Pour ce qui
regarde la politique extérieure, il n'y a point de doute
queM. Ledru-Hollin, avec l'approbation de We Favre
et de M.Larochejacquelein, n'aurait jamais manqué,
dans le cas où il aurait eu à prendre quelque mesure
subite, d'en prévenir l'Europe entière plusieurs mois
d'avance.

M. Dufaure et le général Cavaiguac, quoique acca-
blés par le nombre des trois orateurs unis, ont es-
sayé de se justifier, et l'on nous croira bien difficile-
ment si nous disons qu'ils y ont presque réussi. Après
les discours on a déposé sur le bureau plusieurs pro-
jets d'ordre du jour motivés. Les uns étaient en trois
lignes, quelques autres en un ou deux volumes.
Nous avons remarqué surtout celui de M. Montreuil,
qu'un bon sentiment avait dicté à coup sûr, mais qui
contenait toute l'histoire du Bas-Empire et celle de
l'Italie moderne depuis François Ier jusqu'à nos
jours.

Cet ordre du jour, quoique plein d'intérêt, a paru
un peu long. On s'est livré contre lui à un débat de
priorité dont le tumulte a permis au citoyen Tasche-
reau, orateur d'orage, de s'élancer à la tribune. Mais
M. Taschereau n'est éloquent qu'au milieu du bruit;
il appartient à cette famille d'orateurs dont M. Er-
nest Girardin fait partie ajuste titre, qui ne peuvent
point résister au silence. Dès qu'on les écoute, ils se
taisent.

L'estime qu'on a pour M. Taschereau est si grande
que l'as-semb'ée, en le voyant à la tribune, a fait mine
de vouloir l'entendre; au-sitôt M. Taschereau est
descendu, et il a déposé son discours dans l'urne sous
forme de bulletin blanc en faveur d'un ordre du jour
qui donne presque raison — mais en trois lignes —
au gouvernement contre; Me Favre et ses deux amis
d'aujourd'hui auxquels l'intraitable avocat prouvera
demain son impartialité en leur mordant les jambes.

TROIS ORDRES,

L'empereur Nicolas sonna le prince Liéven son
aide de camp.

— Prince, lui dit-il, allez mettre vos grosses bot-
tes.

— Oui, sire.

— Votre houpelande fourrée.

— Oui, sire.

— Votre bonnet d'astrakan.

— Oui, sire.

— Et partez immédiatement pour Vienne.

— Oui, sire.

Et !e prince Liéven se retirait une main sur la
hanche, l'autre du côté gauche du front, dans la troi-
sième position du soldat sans armes, lorsque l'empe-
reur le rappela.

— Liéven, faut-il que je vous le dise ?

— Oui, sire.

— Vous êtes un franc étourdi.

— Oui, sire.

— Vous partez sans me demander seulement ce
que je vous envoie faire à Vienne. J'ai presque en-
vie de vous envoyer en Sibérie. Je vous pardonne
pour cette fois. Voyons, écoulez-moi bien.

— Oui, sire.

— Vous allez prendre ce cordon de commandeur
de Saint-Georges.

— Oui, sire.

— Et vous le remettrez de ma part au prince
Windisgraë!z.

— Oui, sire.

— En lui disant : Prince, mon souverain m'a
chargé de vous transmettre cette marque de son es-
time pour la bravoure et la clémence que vous avez
déployées au siège de Vienne. Avez-vous entendu ?

— Oui, sire.

— Ceci fait, vous vous transporterez au plus- vite
chez le ban Jellachich, fût-il au fin fond de toutes
les Croaties.

— Oui, sire.

. —Vous lui direz: Ban, l'autocrate de Russie
m'envoie près-de vous pour vous témoigner toute
l'admiration que lui inspirent la clémence et la bra-
voure dont vous avez fait, preuve dans les récens evé-
nernens de Vienne, recevez-en comme gage, ce or-
don de commandeur de" Sfeint-Wlâdimir. Avez-vous
compris?

— Oui, sire.

— C'est bien ; partez.
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