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Le charivari — 17.1848

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Août (No. 214-244)
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c£VaSf^J MARDI 1» AOUT 1848. DIX-SEPTIÈME ANNÉE. - » 214.

""'ci j.

Bureau de la rédaction et de Mriàhrin, à Paris, ^ Jflfa M^Ê^m». H?! UM ^ioUr Un ~k™ enlitho^bi8

SDK BD CROISSANT, 16 ( HOTEL COLBERT).

PAÏtlS. DEPART.

00 GHAVUKES, ET VIGNETTES SUR BOIS.

P4HIS. DKPART.

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Un an......................>!m'~>?Jri1 '^^umHKMM^^^m^fe?j^'T ^^Tj"*^ _'3*^1" Les abonnemens datent des t"etlo de chaque mois.

,„ " ,lnc|iscréii' * , ., ^ SSfëËî^ïMgilëÊÊÊËÊk i«77!H^W?i'.Tl^k ^^^^i^«éï!ï!illî«y On reçoit en paiement des abonnnmens, les man-

è£p,de.'agéS on s'abonnek Lyon, chez. Mme Ph.bppe-Baudier, |3HH| jfiwTOï W 1 l\ MSHMOt dais à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les effeli

■le3 e" Senéraj. jj 41, rue Sl-l)omii «que ; a Bordeaux, chez [me Delpoch, W*$Ê$fflmRÊ ^PMtï« W^Bl U ' sui les maisons de Ranque de Paris. - Tout ce qui

eï'à L0'' 8>dC * Ma,'âei11 : • CilCZ M> M.e!ielet-Peyron et chez ^^K^TJWlC^Ml II ) là fe^P»t c.....ern. fudminislralion du Journal doit être adressé

icerr,anMUrel|afl u„„Camoin, lib .; à Itouen, chez .\l,.,e Watre, 30, rua , WHjl W Il II'1 Wr= ^ (franco) au Directeur, rue .lu Croissant, la ..•.....ien

,e"eUseV»>^l du Vieux-Palais Londres, chez Cowio et son, F. News ^-^^^.y- —^MJ. v v^ ^ _ ^ ^ tehiei

quelles on in,eo'W W8" olUi:e; a*n8 louâ leâ bureaux dai Me6Si^ne8 ^^^è^Z^^^S^^^"'"H^S^^-^ rigoureusement relusées.

sabim?. ieu'oby générales, et chez les libraires. 1ll'1iB«S--"^-^?ES^^^- V. ■ -

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LE CHARIVARI, m

4SIBLEB NATIONALE.

j-<e nouveau chi

hygiénique et r[? Séance du 31 juillet.
s mauva, ^«H

—__ Ce qui s'est passé aujourd'hui à la chambre est

EPP£ Le. trop grave pour que nous en fassions la matière d'u-

juillet. mm i(\ ne courte plaisanterie. M. Proudhon a parlé cinq heu-

iotjs "— res durant—en ^rois v°l"imes. On n'analyse pas une
pareille bibliothèque avec dix lignes de coqs-à-l'âne,

ÏÂBlYâBl et nous nous Servons de la découper demain en un
poème épique.

M c. i Ce DOÏÎ Al. i'rouJIion a vCW.uWeiiieiU eu tous les

3tL

20 honneurs de la séance. On l'a comblé. Jamais un au-

ise- tre, avant lui, n'avait élé aussi galamment traité par

i M. Norbert Eitiy î une assemt)lée délibérante. En vérité, c'était navrant.

Mais le philosophe Proudhon est stoïque, et il a sup-
porté l'averse comme si c'était une maison qui lui
tombait sur le dos. Or, rien ne pourrait charmer da-
vantage cet ennemi de la propriété que la démolition
de l'immeuble de son voisin.

Avant Proudhon nous avons eu M. Mauguin à
? des livraisons „ 11. , ,

NCS. 1 ouverture de la séance, mais cela ne vaut pas la

ce et de l'étranger : Peine d'en paier-
ies mois de mars, M' Mauguin est un interpellateur qu'on peut jus-
l6m tement appeler de la veilla ; il exécute l'interpellation

quatre longuet monarchique et constitutionnelle avec des hauts-le-
jases les plus saV corps, des ronds de jambes, l'apostrophe en cœur,
la géographie transcendante et une diplomatie de
de Juin (forman ballet.

franco.) M. Mauguin, qui parle si facilement, comptait sur

le silence ordinaire de M. Bastide, qui se dédommage
de son peu de paroles en pensant beaucoup. C'est le
général Cavaignac que M. Mauguin a trouvé en face
de lut à la tribune, aus^i s'est-il empressé d'en des-
cendre comm: s'il avait eu Charles-Albert aux trous-
nca. ses.

)

■Uiire

Prix: 50c

LA TIIÉBAIDE PARLEMENTAIRE.

Les membres de l'assemblée nationale éprouvent
le besoin de se recueillir avant le vote de la consti-
tution.

On assure qu'il va y avoir une prorogation d'un
mois.

Quelques représentans pourraient bien profiter de
cet intervalle pour visiter leurs champs, serrer leurs

moissons, embrasse? leurs parens et leurs amis, mais
la majorité se vouera à la retraite et au silence le
plus absolu.

L'ancienne abbaye de Citeaux, dont les fouriéristes
avaient voulu, il y a quelques année?, faire un pha-
lanstère, va être réarrangée en couvent. La réunion
de la rue de Poitiers s'y transportera en masse sous
la direction de son supérieur, le général Baraguay-
d'Hilliers.

Déjà les tapissiers sont partis pour arranger les cel-
lules. L'ameublement se composera d'un lit de bois,
d'un escabeau, ji'uue table d'un portrait de Saint-
Tniers et d'un exemplaire ie k constitution.

Il n'est pas défendu aux représentans de rembour-
rer leur oreiller avec des clous, de porter le ctlice et
de se livrer à tous les exercices de la vie ascétique.
Le jeûne et les macérations élèvent l'âme. Frère Du-
vergier de Hauranne compte bien se donner la dis-
cipline matin et soir.

La règle de l'abbé de Rancé sera vraisemblable-
ment adoptée par la communau'é de la rue de Poi-
tieis. La règle de Saint-Benoît a été écartée dans une
des dernières séances comme n'étant pas assez sé-
vère.

Nous aurons donc des trapistes parlementaires.

Ils passeront la journée à creuser leur amende-
ment, en se répétant les uns aux autres ces paroles
lugubres : Frère il faut mourir!

On cite des représentans auxquels ces rigueurs
n'ont point paru sufàsan es.

Le ciîoyen Xavier Durrieu entre autres. Il a choisi
un ermitage sur leî rocs les plus élevés des Pyré-
nées.

Déjà les jeunes filles, attirées par sa réputation de
sainte té, se rendent en pèlerinage auprès de lui.

— Frère Xavier, je voudrais bien un mari.

— Frère Xavier, Lubin est infidèle.

— Délivrez-moi des persécutions du bailli, frère
Xavier.

Ainsi parlent Denise, Lucette et Penette. Le petit
Chaperon rouge vient aussi lui apporter des pots de j ja Xhébaïle'
beurre et des gâteaux de miel. Prenez garde au loup,
petit Chaperon rouge.

Et frère Xavier de répondre en parlant du nez
comme tous les ermites : Mes enfans, mes chers

ture. Le pieux solitaire a apprivoisé un insurgé qui
s'étend à ses genoux et veille devant l'entrée de sa
grotte. L'espritmalin,jaloux de tantde piété, a soumis
dernièrement l'anachorète à une rude épreuve. Il é-
rait occupé à prier avec ferveur en relisant le projet
de constilulion,lorsquetoutàcoup la grotte s'est rem-
plie d'une foule de femmes nues ; elles entourent le
saint représentant, lui sourient, prennent les formes
les plus plastiques et se mettent à danser voluptueu-
sement autour de lui, c'était la constitution de 91, la
constitution de 93, la constitution de l'an VU et une
foule d'autres constitutions qui venaient le séduire.

Sarrans(june) avait beau fermer les yeux, repousser
des deux mains ces oelles impures, elles revenaient
à la charge avec plus de vivacité. Enfin, étreignant la
constitution de 1848 et posant les lèvres sur le préam-
bule, il parvint à murmurer la formule sacramen-
telle : Vude retrb, constitut onl Aussitôt l'essaim
tentateur disparut, et le saint put remercier le ciel de
sa victoire.

Le citoyen Remusat a demandé qu'on descendit la
statue de Napoléon de la Colonne.

On a voulu savoir quel était son but en formulant
cette requête.

Il a répondu que son intention bien arrêtée était
de se tenir debout sur la Colonne, jusqu'à ce que le
moment fût venu de commencer la discussion de la
constitution. Du reste, a-t-il ajouté, je me contente-
rai de toute autre colonne que le gouvernement met-
tra à ma disposition et même d'un lampadaire à gaz.

On ne dit pas si l'autorité s'est rendue au vœu de
Remusat le styliste.

Quant au citoyen Payer, il s'est ménagé une re~
traite ignorée dans le ventre de la baleine du Jardin-
des-Plantes, il y est entré l'autre jour avec une pro-
vision suffisante d'eau, de racines sèches et d'amen-
demens.

Une cinquantaine de représentans dont les noms
seraient trop longs à citer s'apprêtent à partir pour

Voulant se retirer dans un endroit affreux, éloigné
de toute habitation humaine, le citoyen Jules Favre
a choisi Carpentras.

enfans, laissez-moi méditer sur la constitution. \ Nous espérons que ce mois de retraite et de soli-

Le citoyens Sarrans (june) s'esiretiré dans les car- ! tude nous vau(lra une institution digue des sacrifi-

rières de Montmartre. Un corbeau vient tous les ma- : ces de tatltde Pieux représentans.

tins et tous les soirs lui apporter sa - nourri- i -—_-
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