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Le charivari — 17.1848

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Septembre (No. 245-274)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17760#1103
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M

LE CHARIVARI.

En conséquence, les demoiselles nîmoises ont de-
puis quelque temps arboré à leurs bonnets, les unes
des cocardes de rubans bleus, les autres des cocardes
de rubans rouges. Qui ne reconnaît là Yazur et le
pmrpré, deux des couleurs symboliques recomman-
dées par Pierre Leroux comme devant opérer la con-
corde et la satisfaction générales.

Les chroniques de Nîmes affirment que ni celles
qui portent ces couleurs, ni ceux qui sont témoins de
celte exhibition ne peuvent expliquer au juste ce que

a II fallait peu de chose pour donner au capital
cette confiance qui est pour lui ce que le soleil est au
lézard. »

Avouons-le, Vacquerie lui-même n'est jamais ar-
rivé à cet excès d'audace. Le capital assimilé au lé-
zard !

Il y a donc des capitaux gris et des capitaux verts
à longue queue avec le ventre blanc ? Ces derniers se
trouvent dans les haies, tandis que les capitaux gris
habitent les crevasses des murs.

cela veut dire. Preuve nouvelle que c'est du Pierre j On dira : J'ai poursuivi ce matin des capitaux qui
Leroux. 1 se chauffaient au soleil.

On ajoute qu'il en résulte, dans les rues et dans
les promenades, des rixes fréquentes et acharnées.
Cela ae nous étonne nullement ; on ne se dispute et
on ne se bat jamais plus furieusement que pour ce que
l'on ne comprend pas.

En vain l'autorité a fait affichera ce propos plu-
sieurs proclamations paternes, en vain les gens pa-
cifiques de la cité sont intervenus avec des exhorta-
ions, les jeunes Nîmoises se sont obstinées jusqu'à ce
jour à garder leurs cocardes. Ceci se conçoit encore
aisément; quand les femmes ont quelque chose dans
ou sur la tête, on sait qu'elles y tiennent.

Ce moyen infaillible d'harmonie et de conciliation,
suivant le philosophe de Boussac, fait donc provisoi-
rement arracher les cheveux et enfoncer les côtes.

Nous conseillerions aux autorités à bout de voies
une ressource extrême ; ce serait de menacer de faire
venir Pierre Leroux en personne pour exposer,
avec l'éloquence in-folio qu'on lui con'naît, ses théo-
ries sur les couleurs, la triade, etc., etc. Nous ne
doutons pas que cette menace ne suffise pour déter-
miner les mutines à rentrer immédiatement dans le
devoir. L'auditoire de l'assemblée nationale leur di-
rait, au besoin, ce que c'est que le terrible châtiment
qui leur pend à l'oreille.

Il y a décidément du nouveau dans la rédaction
iela Patrie. Ce journal qui a été si longtemps le
clair de lune du Constitutionnel ne se po.-sède plus
aujourd'hui, il s'emporte et se lance dans la fantaisie
la plus effrénée. Je vois bien que c'en est fait du ca-
nard; si Vannard a du cœur il mourra de la mort de
Vatel.

Hier la Patrie attribuait la chute de Louis-Philip-
pe à l'abolition de l'hérédité de la pairie en 1830,
c'était de la fantaisie dans l'idée. Ce matin elle inau-
gure dans ses colonnes la fantaisie du style, au moyen
de la phrase que voici :

Ou bien : Le commerce a de la peine à reprendre
parce que les lézards se cachent.

Ce négociant fera bientôt faillite, il est au bout de
ses lézards. Les banquiers n'ont plus de lézards dans
leurs coffres, etc., etc.

Nous lirons désormais la Patrie avec le soin qu'elle
mérite. La politique tragaldabesque .sauvera peut-
être la France ; qui sait d'ailleurs ce qu'il peut y
avoir au fond de la pensée de Vannard?

AVIS AUX ABONNÉS.

Ceux de nos souscripteurs dont l'abonnement ex-
pire au 30 sept., sont priés de le renouveler avant la
(in du mois, s'ils ne veulent pas éprouver d'interrup-
tion dans l'envoi du journal, souvent même il nous
est impossible plus tard de compléter les collections.

En joignant deux francs cinquante centimes au
prix de l'abonnement, on ïecevra franco par la poste
le grand album charivariqce de cham , renfer-
mant H 4 dessins. Il reste encore quelques exem-
plaires de l'Album des rébus charivariques, que
nos abonnés peuvent se procurer également au prix
exceptionnel de deux francs pour Paris, et deux
francs cinquante centimes pour la province.

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*¥ Plus fréquenté que jamais, le Camp de Siint-
Maur paraît avoir pris ses quartiers d'hiver au théâtre
Montansier. Aujourd'hui, avec le Camp, le Mobilier
de Rosine., Père et portier et Y Omelette fantas-
tique.

¥*¥ Ambigu-Comique. Aujourd'hui samedi, re-
présentation extraordinaire au bénéfice de la Caisse
de secours des artistes dramatiques : Gilles et Gil-
lette, pas comique dansé par M. Berthier et Mlle
Victorine, du Théâtre de la Nation ; intermède de
chant ; Histoire de rire, comédie-vaudeville, joué

par les artistes du Gymnase ; un vaudeville du théâtre
Montansier, avec Ravel et Alcide Tousez ; Napoléon
et Joséphine, avec Montdidier , Arnault, et Mme
Guyon et Arnault. On délivrera, à l'avance, des bil-
lets pour toutes places aux prix ordinaires de la lo-
cation.

Le Gérant : léopold pannier.

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lundi t ocrow

faction et M

pC CBOISSWT, «6 (HO

mois.-

^ensdatentdesl-c

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Remarque. Chaque fois que vous verrez dans un journal
à la page des annonces, l'olivier, symbole de la paix sVne on
indice du Bazar Proveuçal, regardez cette rencontre comme

une bonne fortune ; par le temps qui court on ne trouve nâ , „„.. à Lvon, chez M

partout les moyens de s'approvisionner d'huile d'olive A Il!ab mlnue • à Bordeuu

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i Marseille, chez M. Miel
JCamoin,libr.;àRouen che;

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Cadet. Nons venons rappeler aux familles cette institution générales, et chez les
qui se recommande par son voisinage du lycée Bonaparte et
des quartiers les plus habités. L'élève Ch. Becque de cette
institution a obtenu, cette année, un premier prix au concours
général et cinq premiers prix au lycée Bonaparte, ce qui est
en faveur de la bonne direction des études.

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ÏTW IWmVTÇirTTD Je 32 ans, veuf, ayant reçu une
UlV IHUllulAUIl bonne éducation, désirerait un
emploi en France ou à l'étranger ; il a habité l'Amérique pen-
dant plusieurs années et parle et écrit la langue espagnole très
correctement.

Il n'exige pas d'appointemens, si l'on veut s'engager à payer
en province le prix de la pension de ses deux petits enfans.
(Tous les renseignemens désirables.)

Ecrire à la poste, bureau restant, aux lettres S. N.

Cours de M.LESriNASSE.Traité
à forfait, payable après récept.
Préparation à l'Ecole d'administration. Rue Baillet, S.

Je suis trop heureux d'être débarrassé d'une dar-
tre, contre laquelle tout avait échoué, pour ne
pas publier que la pommade dont M. Hue, médecin, rue Fon-
taine-Molière, 39 bis, est l'inventeur, m'a guéri en peu do
jours, ainsi que plusieurs personnes que j'ai vues affectées do
grandes démangeaisons, Il m'a assuré que plus de deux cents
personnes avaient été guéries depuis deux ans, non compris
trente enfans teigneux. _

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tres, syphilis, etc. Rue Richer, 12.

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Maladies secrètes.

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Médecin de la Faculté de Paris, maître en pharmacie,
ex-pharmacien des hôpitaux de la ville dePu~is, 'pro-
fesseur de médecine el de botanique, honoré de mé-
dailles el récompenses nationales.

Les guérisons nombreuses et authentiques ob-
tenues à l'aide de ce traitement sur une foule de
maladies abandonnées comme incurables, sont des
preuves non équivoques de sa supériorité sur tous
les moyens employés jusqu'à ce jour,
o Avant cette découverte, on avait a désirer un
remède qui agit également sur toutes les consti-
tutions, qui fut sûr dans ses effets, exempt des in-
convénients qu'on reprochait avec juslice aux
préparations mercurielles.

Aujourd'hui on peut regarder comme résolu le
problème d'un traitement simple, facile, et, nous
pouvons le dire sans exagération, infaillible contre
toutes les maladies secrètes, quelque anciennes ou
invétérées qu'elles soient.

Le traitement du I)' Ai.bf.ut est peu dispen-
dieux, facile a suivre en secret ou en voyage et
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tir de 1846, mais encore peut ne payer qu'apr ès sa guerison. Il n'existe aucun rapport entre les a Jres remèdes et celui-ci,
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«tourné à l'un de ces
ww« Proudhoman.
Se, pour les dépar

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