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LE CHARIVARI. pj l2 OCTC

— Pour suspect ! pour suspect ! et devant être
traité comme tel ! s'écrièrent les disciples, Greppo en
têle.

— Je vous l'ai déjà dit, continua M. Proudhon, je
suis celui qui est ; je suis, en outre, leseul qui puisse
donner la solution du problème social, sans impôt,
s'ins emprunt, sans numéraire, sans papier-mon-
naie, sans maximum, sans réquisition , sans ban-
queroute, sans l'i agraire, sans taxe des pauvres,
sans ateliers nationaux, cans association, sans parti-
cipation, fans intervention, sans entrave à la liberté,
sans atteinte à la propriété!

En prononçant ce boniment, comme on dit aux
Cbarnp-.-É!ysées, M. Proudhon frappait, à chaque
énumération, un grand coup de son parapluie sur'le
pavé du 'emple.

—Je vous ferai observer, continua-t-il, que rien
n'est plus sublime ni plus facile.

La meilleure manière d'organiser la société, c'est
de la ruiner. Tout le monde étant pauvre, chacun se-
ra riche ; c'est clair , c'est concluant.

Mon moyen est des plus simples; suivez bien mon
raisonnement, je vous prie.

Les salaires d'un franc à un franc cinquante seront
réduits d un vingt-cinquième, les salaires d'un franc
cinquante à deux francs, d'un vingtième, et ainsi de
suite jusqu'aux salaires de cent francs qui seront ré-
duits des deux tiers. Suivez bien cette progression ,
je vous en prie.

Donc pour être logique, ceux qui auront gagné
cent cinquante francs, devront non seulement ne rien
recevoir mais encore remettre de l'argent de leur
poche.

Les applauiissemens de l'auditoire interrompirent
l'improvisation de l'orateur, qui continua en ces ter-
mes la lecture de son petit livre :

—J'ai jeté dans le monde, il y a huit ans, celte
parole devenue célèbre : La propriété est un vol ! ce
qui fût une cause de scandale alors, et ce qui est au-
jourd'hui une cause d'effroi.

Quoi pourtant déplus clair, de plus simple?

La propriété est la non réciprocité et la non réci-
procité est le vol. Or la communauté est aussi la non
réciprocité, puisqu'elle est la négation des termes ad-
verses. Entre la propriété et la communauté, je cons-
truirai un monde près duquel le monde de cette
marionnette de Fourier ne sera que de la Saint-
Jean !

A ces belles paroles, Greppo, saisi d'admiration,
poussa un cri et tomba évanoui aux pieds de son il-
lustre maître.

Je n'ajouterai plus qu'un mot, avant de vous don-
ner votre exeat, conclut M. Proudhon ; souvenez-
vous que quiconque n'est pas de mon avis est inca-
pable ou suspect.

C'est par cet alpha et cet oméga que doit commen-
cer et finir mon évangile.

concerts saint-honoré.—Cette magnifique salle
dans laquelle ont eu heu les concerts de Musard et de
Valentino, va retrouver son ancienne vogue. Ven-
dredi prochain 13, à huit heures du soir, pour l'tnau-
guration, concert-mons:re, donné par la société de
musique populaire de la ville de jaris. 200 instru-
mens de cuivre.

Le Gérant : léopold pannier.

TABLETTES i>.s REVOLUTIONS^ , , tlwM

de 1789 à 1848, avec des considérations sur sts changent. >il le » KliW'011 B

de gouvernement, ses journées insunectionn lies, ses coiim* T 16 f

d'Etat, ses con«pirations et ses complots politiques depuis m «oe »" c|l0,5S

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datent des r

Choix d'observations «>t cures extraor-
dinaires opérées i»ar le Uolj de Boj -
veiîu-Ijaflect*- u r.

(Extrait du Manuel hygiénique pour l'empbi du Rob Boy-
veau.)

— Observations recueillies dans la pratique du docteur
Giraudeau de Saint Gervais, depuis 1842 jusqu'au mois
de mars de l'année 1847. — M'ie V..., âgée de cinquante-
deux ans, après avoir rempli pendant longues années
l'emploi de femme de charge dans une famille riche, fut
obligée de cesser toutes occupations par suite de l'affec-
tion suivante :

Le dos des mains, et particulièrement les doigts, à la
réunion des pbaWnges, étaient couverts de dartres squam-
meuses, avec sillons rofonds et sécréiion d'uni* humeur
plus ou moln^ abondante. Celle ma adie datait de quinze
ans. Au début, eUe était peu apparente, présenta-t uni-
quement les caractères d s dartre<= appelées vulgaire-
ment farineuses. L s choses restèrent ainsi à peu près
stationnaires pendant neuf s-ns; etsuite le changement
de formes s'opéra rapidement. La malade devint bientôt
inhabile à se servir des mains, indépendamuiem des dou-
leurs et des. démangeaisons dévorantes qui faisaient le
supnlicede sa vie.

Dix bouteilles de Rob furent Jugées nécessaires pour
combattre une affection qui me parut grave, et dont la
guérison s'~st opérée si comp élément, que MlleV... a pu
reprendre ses anciennes occupations.

M. X..., littérateur distingué, me présenta son lils âgé
de quinze ans, et placé au < ofége de... Je tus prié d'exa-
miner li j"ue gumhe de ce jeune homme. Je vis que tonte
cette paitie était envrhie par um* dartre déterminant une
coloration d'un roug-- foncé, dont la nuance si- trouvait
masquée ça et là par des couches écailleuses del'épider-
me. M. X... repoussait vivement toutes suppositions
d'affecti n dartreuse, dominé crainement par la préven-
tion fâcheuse qu'inspire ce genre de. maladie

Le Roy de Royveau fut proposé, et a rès six boutei les
de son emploi, L- jeune X... a été parfaitement guéri.

M. X..., vicaire de la prroisse de.... me consulta pour
une uialadie de peau qui, par sa ténacité, produisait chez
lui un«! impression mo aie des plus pénibles. L'affection
de M. X. . cousi>tait dans l'appariiion de boutons de g os-
seur variable, a-aul leur siège aux m^mbies supérieurs,
donnant lieu a 1* formation de cruûtes épaisses, rugueu-
se*, d'un jaune verdâtre. Je su«. que, jusqu'à I âge de
vingt ans, M.X,.. avait été sujet a ce qu'il appelait des
dartres farineuses, auxquelles il attacha.t peu d'impor-
tance, leur disparition <omp été coïncidait avec un trai-
tement purement empirique entrepiis a l'époque dont
nous parlons. La guérison parfaite de M. X... a été obte-
nue avec neuf bouteilles de Rob.

J'ai eu occasion de revoir fi équemment M. X... dont la
reconnaissance parte toujours l'empreinte de la vive sen-
sibilité que lui donne l'élévation de ses sentimens.

M. P..., ancien manufacturier, contracta la gale, qui
lui fut communiquée dans un atelier par uitf de ses re-
lations forcées a^ec un grand nombr<* d'ouvriers. M. P...
était âgé de trente 'leux ans lorsque l'éruption si- déclara.
Il opposa à la maladie le traitement ordinaire, ayant pour
bas' les préparations sulfureuses. Tous les symptômes
disparurent et pendant quinze ans, M. P... crut à une
guérison solide.

Opendani, depuis trois ans, des pustules de forme tu-
berculeuse appa aissaient vers les mois de mars et d'a-
vril, au moment de la réaction qui s'opère à cette époque.
Les pustules envahissaient principalement les grandes
régions du ronc. Les saignées et autres moyens employés
par M. P... n'anir ner'iit même pas un pallia if. Une ob-
servation fert important', à consigner ici, c'est que Mme
V... resta complètement à l'abri de l'affection de son ma-
ri, mais que tous ses enfans, au nombre dncinq, offriretit
aux mêmes époques les carrières d'une éruption sem-
blabl i a c-l e de leur père.

Douze boineilles ce Bob ont été indispensables pour
opé er la cure emploie de M. P... Les enfans m on' con-

sommé huit, a l'aide des diverses prescriptions adaptées
à leur âge, et d'après les indications fournies par l'état
tuel.

M. X..., sommelier de M. le comte de S..., souffrait de-

sibyllê mo de 11 m! ,

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puis neuf ans d un rhumatisme goutteux, qu il attribuait , „

à ses travaux prolongés dans les caves. ;,! M Hercule capa

Je conseillai le Rob comme le moyen le plus puissant jj^j,,

pour opérer la dépuration des fluides, quelle que soit la ,
nature du vice dont ils se trouvent imprégnés M parle pas de l'(

D'après mon avis, motivé sur la constitution énergique „>, „

de M. X..., et d'autres circonstances particulières, le ma- , pWiorateur Turk, q

lacle a débuté par les hautes doses : dix cuillerées par jour j»,»., < i> ,,,

ont été. administrées, e'ies ont été portées à douze et mê- [ 6 d 1 assemblée

me k quinze. Je relate ici ce lait pour démontrer jusqu'à ilii, — jg veux Dar

quel point la tolérance de l'estomac et des voies digesti- ' , „., "

ves peut semaintenir sous l'influence du Rob, sacompo- Ts'immortalité par

sition n'offrant rien de réfractaire aux fonctions de l'éco- %\l p ■ , n
nomie prise dans leur ensembl*. crnns a Kouen !

La gi érisou de M. X... a eu lieu au bout de six mois de :%bout l'un dp l'ar

traitement pendant lesquels dix-huit bouteilles de Rob \v dL

ont été employées. *œons M. Flandin

Giratjdead de Saint-Gervais,! docteur en médecine. - îaisles plus belles haie'

— Ayant eu quelquefois l'occasion d'employer dans ma '^i ,

pratique le Rob de Boyveau-Laffecteur, je n'hésite point , u °at encore e3

à reconnaître que j'en ai obtenu les plus heureux effets -Uses, un morcpqn m<it

dans le traitement des syphilides chroniques. [pi ,. u orat

Aium, doct.-médecm, rue d-s Pe its-Champs, 25. '"«Min a débité san«

Vu pour la légalisation delà signature ci-dessus P'iur le (e| m , "

maire du 12" arrondissement, bontemps, adjoint. ' riaiiain n est

Le soussigné, docteur en médecine de 1 > Faculté de Pa- '1111 plongeur : il lu

ris déclare que plusieurs fois dans sa pratique, il a ad- «Qtie exnprîo

ministre avec avantage le Bob de Boyveau-Lanecieur. faïence pabl

guenkt, docteur, 45, rue Chariot. "«line Vraiment pIomi,

Vu par le maire du 6e arrondissement pour légal sation ^ ciuqu

de la signature ci dessus, a. romllard, adjoint. "'favailler au for

— Au nombre des observations que je vous ai déjà com- Ï!l M. Piandin r
muniquées je vous prie de joindra celle-ci : 4m parle

Le nommé B .., atteint d'une affection dartraise (pso- 'Wuie ]a rivière
riaris), qui a été guéri avec quatre bouteille'. !hdiin„.i i i

i 4uei le bateau
Traitement par correspondance , en s'adressant (franco) % ressoi,»»„
au docteur GIRAUDEAU DE SAINT-GERVAIS, successeur j "aes.
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W fauche- _
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