LE GHARrVARI.
Sous la Répub'ique il faut que tout, le monde vive,
même les chats de Rochefort.
Théâtre Italien.
Adremo à Parigi, opéra buffa en deux actes,
musique de Rossini.
Il fut un temps où,semblable aux personnages des
contes de fées qui répandent partout les perles et les
diamans, Rossini semait les joyaux mélcdiques avec
une inépuisable et insouciante profusion. Ainsi en
4825 il consentait lui, le sublime compositeur, à se
mêler à la vulgaire catégorie des chantres de la cir-
constances. Il écrivait, à l'occasion du sacre de Char-
les X, le Viaggio à Reims, et il l'écrivait, dit-on, en
douze jours. Cette prodigieuse facilité n'aurait rien
d'incroyable de la part du maestro qui composa la
Gazza Ladra en quinze jours et Guillaume Tell
en trois mois.
Il n'est pas exact, ainsi que cela est passé en ana
musical, que Rossini ait fait le Cotr-tc Ory avec le
Viaggio à Reims. Il se servit seulement de quelques
morceaux, mais il en ajouta un bien plus grand nom-
bre de nouveaux, entre autres l'inimitable duo : Une
dame de haut pzrage, la grande sœne de l'orgie,
le trio nocturne, etc., puis il donna à la partition du
Comte Ory un caractère général de joyeuse cheva-
lerie, de même que toutes ses œuvres portent un ca-
«het de couleur locale.
C'est assurément une idée très heureuse, surtout
pour la jeune génération dilettante qui ne date pas
de 1825, d'avoir songé à remettre au théâtre la
partition du Viaggio h Reims. Il y a là (les trésors
qui étaient restés enfouis, tels notamment que deux
grands airs pour femmes et un admirable final. On a
intercallé au second acte un duo de Marii Paditta
de Donizetti; bien que nous soyons en général ad-
versaire prononcé de semblables mélanges, surtout
en matière de musique rossinienne; ce duo est si joli
que nous n'avons pas cette fois le courage de nous
plaindre.
Le libretto du Viaggio à Reims a été changé et re-
fait; au lieu d'un voyage dans la ville du sacre, il
s'agit, pour une société réunie aux eaux de Plombières,
de savoir si elle se rendra à Paris que des chroniques
alarmistes représentent comme en proie à une anar-
chie perpétuelle depuis le 24 février. C'est-à-dire
qu'un libretto de circonstance monarchique s'est
transformé en libretto de circonstance révolution-
naire. Il en est des libretto comme de beaucoup de
fonctionnaires et de consciences politiques.
Mmes Persiani et Castellan ont très bien chanté
leur cavatine, mais l'ensemble a laissé à désirer. Les
chanteurs modernes ont besoin de se former à cette
ravissante musique dont les traditions tendent mal-
heureusement à se perdre.
Le Gérant : Léopold pannieu.
état dr la. prothese dentaire au xixe siècle.
Nouveau système de Dents artificielles — Ses avantages.
De toutes tes parties qui constituent l'art du dentiste, l'une
des plus utiles et des plus imporlantes est sans contredit la
Prothèse dentaire : destii ée à remédier par des procédés mé-
caniques à la perte d'une ou de plusieurs dents, elle ne cons-
titue point certainement i;n art nouveau.
Nous voyons, en effet, par les écrits de voyageurs que les
Chinois, les Indiens, certaines peuplades de" l'Amérique, de
l'Afrique et de l'Asie, tout en se formant des idées plus ou
moins bizarres sur la beauté de ces organes, les taillent de di-
verses manières t vec des cailloux qu'ils rendent tranchans.
On trouve également dans un grand nombre d'auteurs grecs
et latins des citations qui attestent que cet art était parfaite-
ment connu des peuples de l'antiquité.
C'est ainsi qu'on voit Pallade chez les Romains plaisanter
ne coquette sutannée en lui disant que, pour prix de ses che-
veux, de son fard, de sa cire, de son miel et de ses dents, elle
aurait acheté un masque entier.
Emcns Comam, fucum, seram, mel, dentés,
Hac i m pensa larvam émisses.
Martial tient le même langage. Vous achetez, dit-il >à Lélie,
des dents et des cheveux, et vous ne rougissez pas ! Mais que
ferez-vous avec un œil ? on n'en trouve point à vendre.
Que l'os et l'ivoire remédient aux désordres de la bouche
d'Kglé, que Galla. plus raffinée, ôte pendant la nuit ses dénis
artilicielles, on retrouve partout ces traces bienfaisantes de
l'art. On ne peut pas croire que le fil d'or connu du temps
d'Hippocnte lût le seul moyen employé pour attacher les
dents. On pouvait se reivir d'autres iïls, sans cela Horace
n'aurait pas eu occasion de citer les sorcières Canidie et Sa-
gane courant la ville et perdant, l'une son râtelier, l'autre ses
dents postiches.
Mais quelle que soit toutefois l'origine de l'odontechnie, il
est certain que jamais celte branche de. l'art du dentiste n'a-
vait atteint le degré de perfection auquel elle est parvenue de
nos jours Aux anciens piocédésde prothèse, j'ai substitué
depuis longtemps un nouveau sysième de dents artificielles
plus commode et plus en harmonie avec les lois de la nature.
Remarquables par leur légèreté et leur solidiié, ces dents
tiennent dans la bouche sans le secours de ces tiges, crochets
ligatures dont le galvanisme est si dangereux pour ia bouche
et la pression si douloureuse pour les dents qui servent de
point d'appui.
- Aus*si la supériorité de mes dents et dentiers, sous le
triple rapport du choix.de la préparation de la matière et
mode de fixation, est il un fait désormais acquis et ree,. M
par la majorité des dentistes. Les nombreux perfectioiinemr
qu'une pratique de tous les jours et de tous les instans
mis à même d'y apporter, ont puissamment contribué à rén
dre et à propager un art dont toutes les clauses de la soc, s
sont appelées à ressentir les nombreux avantages.
G. FATTET,
Professeur de Prothèse dentaire, inventeu-
des Dents sans crochets, auteur de pin'
sieurs ouvrages importans sur l'art dû
dentiste, etc.
Rue Saint Honoré, 363.
P A Tï TPH T Ç Pansement par le papier steinacher ii
UaUILALu. est calmant et rafraîchissant. Connu de
puis 70 ans, pour 200 pansemens 1 fr. 50.; 38 rue Dauphine
Dépôt dans les pharmacies.
TOPIQUE INDIEN. ^SlA^:
saire, et ^ar le sirop de bananiers, des flueurs blanches
PU HT "PB A Préservatif indien, 2 fr. — Pharmacie in-'
uIluJuJjAJl dienne, rue Geoffroy-Jrlarie, 5.
VINS. "tiSSEt GRAND MBIÈ.
La i" année est une année d'étude. L'étude est faite : jamais
mes vins n'ont été meilleurs et inoins chers. Rendus 95 fr,
110, 120, 135, et 150 ceux que je vendais de 125 à 200fr. l'a
pièce, et 300 ceux de 600. A 4© c, 50, 60, 75 et 1 franc la
bouteille les vins qui étaient à 50, 60, 75 c, 1 fr. et 1 50,
Mais je vends et j'achète au comptant, 49. rue Vivienne.
SAMEDI k NO'
au de la redaction i 1
CROISSANT, 1
bue i
m mois................
SiinoiJ." ■..............
"""^menions datent dei
On s'abonne- à Lyon, cl
rlieSl_Dominique;àBo
U Marseille, chez M
|c'camoin,libr.; a Rouer
jçituv-Palais; à Londres,
ro'lice; dans tous les
générale? eue
CUBEBES, PRALINES DAMIEZ.
De nombreuses expériences ont démontré que ce médica-
ment est un des plus actifs pour la prompte guérison des
maladies secrètes, leucorrhées, etc. 4 fr. Trablit, 21, rue
J.-J. Rousseau ; Lyon, Lardet ; Le Havre. Lemaire.
EOB EOIVEAU-LAFFECTEUR LTS
agréable et facile a prendre dans le plus grand secret, guérit
radicalement en peu de temps , à peu de frais et sans crainte
de rechute , les flueurs blanches , cancers de l'utérus, ulcé-
rations , rétrécissemens, affections de vessie, et tontes les
maladies syphilitiques nouvelles, invétérées ou rebelles au
mercure, aux iodures etau.res méthodes , ainsi que les dar-
tres , les scrofules et les maladies de la peau.
Comme dépuratif du sang et des humeurs, leRob de Boy-
veau est un excellent préservatif du typhus, du cholera-mor-
bus, etc.
principaux dépots: Agen , Bachon. Angers, Ménière,
Amiens, Benoist. Besançon , Riehelet. Bordeaux, Mancel.
Brest, Freslon jeune Caen, Berjot. Clermont-Ferrand, La-
croze-Gauthier. Dijon, Boisseau. Douai, Legrain. Elbeuf,
Maignan. Havre, Lemaiie. Lille, Tripier frères. Limoges,
Dumas. Lyon, Lardet. Metz, Gueret. Marseille, Cachia, 21,
rue Fontange. Montpellier, Figuier. Rennes, Prévôt. Rouen,
Esprit. Strasbourg, Knoderer. Saint-Quentin, Lehret-Lecoq.
Toulouse. Pons. Tours, Beaufrère Troyes, Grignon
étrnger: Amsterdam, Burgers, 165, kalv. CartajenaHen-
riquez de laVega. Constantinople, Ottoni. Florence, Pieri. Gand
Massot-Fromont. Genève, Châteauvieux.Havanne.Leriverend.
Madrid, Simon. Naplcs, Senès et Bellei. Nouvelle-Orléani,
Duêongé. Odessa, Kochler. Rotterdam, Harteng. Saint-Péters-
bourg, Tipmer. Santa-Maria, Rigall.
Consultations et opérations gra'uites.
Expéditions contre rembounsement.
S'adresser au docteur Giraudeau , visible de neuf heures 1 j
trois heures, 12, rue Richer, à Paris,
la BANQUE D'ECHANGE du ma pboudhon, QUELLE BANOUE «
Caricature par BERTHALL , va paraître dans le JOURJVAI POUR RIRE.
Le même numéro contiendra le projet de constitution de pierre leroux, par Berlall. — Prix d'abonnemeut : trois mois, 4 fr.; six mois , 8 fr.; un an, 15 fr. — Tout abonné qui
envoie 21 fr. pour un an reçoit îmmediadement, et franco, les étre.nnes comiques, album qui se vend 15 fr. aux non souscripteurs. — Paris, AUBERT, éditeur, place de la Bourse;
Lyon, rue Saint-Dominique, 9, au magasin de papiers peints. Les Messageries font les abonnemens sans frais.
L'ORTHOGilAPH
d'usage enseignée en 60 leooxs, au bout desquelles
tout élève , quels que soient son âge, son inlelli-
gence, ses capacités, ses lumières, peut savoir celle
orthographe d'une manière parf.ité;
Par BESCHEflÉLLE Je, professeur de Langues et de Litlé-
rati.res françaises et étrangères.
ouvrage entièrement neuf et comprenant un grand
tablean synoptique, 2 vol. in-12, 3 fr. 75 c.
L'ouvrage sera publié en 15 livraistn-i à 25 c; une tous les
lundis. La ire paraîtra le 6 novembre. On souscrit chez l'au-
teur, rue Saint-Honoré, 293, près le passage Dclorme.
MME Wil^VT amie intime et élève de Mlle Lenor-
ImUjffiifell mand, prévient s3 nombreuse clien-
tèle qu'elle continue de donner ses consultations de midi à
4 heures, rue des "Vieux-August'is, 24.
BAZAR S»î\OVEI\ÇAL
Boulevard, ne'a Madeleine, 17, elrued Bae. toi.
CAFÉ CÉZE. Ce urain, originaire d'E<p<igne c,
importé en France sous le bun roi Uéné, y est
cultivé avec succès. On eri fait un grand cas
comme aliment ; en outre on l'emploie toujours
avec bonheur contre la bile, la jaunisse et la
gravelle. i tr. le 1/2 kilo.
BISCUITS 1M PUUATIFS
du dr ollivier de Paris,
seul remède approuvé par l'Académie de Médecine pour guérir radi-
calement et en secret la syphilis, les dartres, les scrofules, engorge-
mens des glandes. Consultations de i à 5 heures et de 7 a 9 heures du
sotr. — Rue Saint-Honoré, 274, au 1er étage.
f Maladies secrètes. S
traitement du docteur
C" ALBERT
Médecin de la Faculté de Paris, maître en pharmacie,
ex-pharmacien des hôpitaux de la ville de Paris, pro-
fesseur de médecine et de botanique, honoré de mé-
dailles et récompensa nationales.
Les guérisons nombreuse! et authentiques ob-
tenues à l'aide de ce traitement sur une (bide de
maladies abandonnées comme incurables, sont des
preuves non équivoque» de sa supériorité sur tous
les moyens employés jusqu'à ce jour.
• Avant cette découverte, on avait à détirer un
remède qui agit également sur toutes les consti-
tutions, qui fût sur dans ses effets, exempt des in-
convénients qu'on reprochait avec justice aux
préparations mercurielles.
Aujourd'hui on peut regarder coinme résolu le
problème d'un traitement simple, facile, et, nous
pouvons le dire sans exagération, infaillible contre
toutes les maladies secrètes, quelque anciennes ou
invétérées qu'elles soient
Le traitement du d* Albert est peu ditpen-
dieux, facile à suivre en secret ou en voyage et
sans aucun dérangement : il s'emploie avec un
égal succès dans toutes les saisons et dans tous
les climats.
Rue Mc^*orgueil, 21.
Consultations 'tes tous les jours.
l traitement p/ 3bp0ndance. (Affr.)
D«i BliLLli HCRlTUhE expédiée de lu à 2( leçons, de CAt-
eut. commercial, de tenÉe dus i ivkes, d'oKTiiOG'1*^1,';
par Emile Delcamp, rue Monimanre, 165 (en face la vi.lc1
Paris).
on NEW-Y9BK
feu" brave Laral
i|£ Sautante
^■Apeine
V,,011^* trousses
>HUter le Prii
Bière de table, 17 1|2 à 28 c. la bouteille. Ht.., ua*Ht son s^ln
4 e* «, r«« H.n*h*l.». IQn ^ ^
Vp^carrea
Pflnce Louise
L'AGENCE AMÉRICAi/.F rue Notre-Dame-des-Vicie
près la Bourse, à Paris. — c. combier, direct
.viaison à New-York.
A toujours des navires en charge pour New-York c.
velle Orléans, parlant à jour» fixes; fournil aux yo?
aux émigrans, des passages aux prix les pl:.s modéi|
des renseignemens sur les États-Unis ; se charge de h
'. lions et commissions pour l'Amérique. Transit de
di.. s. Envois d'échantillons par bateaux à vapèur '
chausses pour l'Angleterre Ions les mardis.
seul depot des
BIÈRES BEIGES DE LOlft
de la maison artois
Peetermann, 28 à 50 c. la bouteill
Imprimerie Lange Lévy et C\ rue du Crois»'
Séance d
Par celte journée d'
ut société choisie d'aï
is de chasse au ror
séance comme
itres, que les b
Bière au dos, guêtr
». C'était plaisir de
«aniline sus eiatei
au petit père
««qu'on pouvait
semblait présider le
*Ue, on a cru que
Aillait s'écrier : -
de la vénerie !—
*aux amendemen
*fcfile dans les foui
fiEau spectacle ! le
«'•-tayaut, tayaut,
™» 'a feuillée craq
fission suant san*
•nstant la chasse da
'fe> voilà de tes p
l n 0,1 a battu la et
traver*bois,àt™
««mptedes pièces
?ens à plumes e
'JH-sanseom
'^dementd-A
>f0*sanglier.
Sésor le bureau, il
us le ventre.
Sous la Répub'ique il faut que tout, le monde vive,
même les chats de Rochefort.
Théâtre Italien.
Adremo à Parigi, opéra buffa en deux actes,
musique de Rossini.
Il fut un temps où,semblable aux personnages des
contes de fées qui répandent partout les perles et les
diamans, Rossini semait les joyaux mélcdiques avec
une inépuisable et insouciante profusion. Ainsi en
4825 il consentait lui, le sublime compositeur, à se
mêler à la vulgaire catégorie des chantres de la cir-
constances. Il écrivait, à l'occasion du sacre de Char-
les X, le Viaggio à Reims, et il l'écrivait, dit-on, en
douze jours. Cette prodigieuse facilité n'aurait rien
d'incroyable de la part du maestro qui composa la
Gazza Ladra en quinze jours et Guillaume Tell
en trois mois.
Il n'est pas exact, ainsi que cela est passé en ana
musical, que Rossini ait fait le Cotr-tc Ory avec le
Viaggio à Reims. Il se servit seulement de quelques
morceaux, mais il en ajouta un bien plus grand nom-
bre de nouveaux, entre autres l'inimitable duo : Une
dame de haut pzrage, la grande sœne de l'orgie,
le trio nocturne, etc., puis il donna à la partition du
Comte Ory un caractère général de joyeuse cheva-
lerie, de même que toutes ses œuvres portent un ca-
«het de couleur locale.
C'est assurément une idée très heureuse, surtout
pour la jeune génération dilettante qui ne date pas
de 1825, d'avoir songé à remettre au théâtre la
partition du Viaggio h Reims. Il y a là (les trésors
qui étaient restés enfouis, tels notamment que deux
grands airs pour femmes et un admirable final. On a
intercallé au second acte un duo de Marii Paditta
de Donizetti; bien que nous soyons en général ad-
versaire prononcé de semblables mélanges, surtout
en matière de musique rossinienne; ce duo est si joli
que nous n'avons pas cette fois le courage de nous
plaindre.
Le libretto du Viaggio à Reims a été changé et re-
fait; au lieu d'un voyage dans la ville du sacre, il
s'agit, pour une société réunie aux eaux de Plombières,
de savoir si elle se rendra à Paris que des chroniques
alarmistes représentent comme en proie à une anar-
chie perpétuelle depuis le 24 février. C'est-à-dire
qu'un libretto de circonstance monarchique s'est
transformé en libretto de circonstance révolution-
naire. Il en est des libretto comme de beaucoup de
fonctionnaires et de consciences politiques.
Mmes Persiani et Castellan ont très bien chanté
leur cavatine, mais l'ensemble a laissé à désirer. Les
chanteurs modernes ont besoin de se former à cette
ravissante musique dont les traditions tendent mal-
heureusement à se perdre.
Le Gérant : Léopold pannieu.
état dr la. prothese dentaire au xixe siècle.
Nouveau système de Dents artificielles — Ses avantages.
De toutes tes parties qui constituent l'art du dentiste, l'une
des plus utiles et des plus imporlantes est sans contredit la
Prothèse dentaire : destii ée à remédier par des procédés mé-
caniques à la perte d'une ou de plusieurs dents, elle ne cons-
titue point certainement i;n art nouveau.
Nous voyons, en effet, par les écrits de voyageurs que les
Chinois, les Indiens, certaines peuplades de" l'Amérique, de
l'Afrique et de l'Asie, tout en se formant des idées plus ou
moins bizarres sur la beauté de ces organes, les taillent de di-
verses manières t vec des cailloux qu'ils rendent tranchans.
On trouve également dans un grand nombre d'auteurs grecs
et latins des citations qui attestent que cet art était parfaite-
ment connu des peuples de l'antiquité.
C'est ainsi qu'on voit Pallade chez les Romains plaisanter
ne coquette sutannée en lui disant que, pour prix de ses che-
veux, de son fard, de sa cire, de son miel et de ses dents, elle
aurait acheté un masque entier.
Emcns Comam, fucum, seram, mel, dentés,
Hac i m pensa larvam émisses.
Martial tient le même langage. Vous achetez, dit-il >à Lélie,
des dents et des cheveux, et vous ne rougissez pas ! Mais que
ferez-vous avec un œil ? on n'en trouve point à vendre.
Que l'os et l'ivoire remédient aux désordres de la bouche
d'Kglé, que Galla. plus raffinée, ôte pendant la nuit ses dénis
artilicielles, on retrouve partout ces traces bienfaisantes de
l'art. On ne peut pas croire que le fil d'or connu du temps
d'Hippocnte lût le seul moyen employé pour attacher les
dents. On pouvait se reivir d'autres iïls, sans cela Horace
n'aurait pas eu occasion de citer les sorcières Canidie et Sa-
gane courant la ville et perdant, l'une son râtelier, l'autre ses
dents postiches.
Mais quelle que soit toutefois l'origine de l'odontechnie, il
est certain que jamais celte branche de. l'art du dentiste n'a-
vait atteint le degré de perfection auquel elle est parvenue de
nos jours Aux anciens piocédésde prothèse, j'ai substitué
depuis longtemps un nouveau sysième de dents artificielles
plus commode et plus en harmonie avec les lois de la nature.
Remarquables par leur légèreté et leur solidiié, ces dents
tiennent dans la bouche sans le secours de ces tiges, crochets
ligatures dont le galvanisme est si dangereux pour ia bouche
et la pression si douloureuse pour les dents qui servent de
point d'appui.
- Aus*si la supériorité de mes dents et dentiers, sous le
triple rapport du choix.de la préparation de la matière et
mode de fixation, est il un fait désormais acquis et ree,. M
par la majorité des dentistes. Les nombreux perfectioiinemr
qu'une pratique de tous les jours et de tous les instans
mis à même d'y apporter, ont puissamment contribué à rén
dre et à propager un art dont toutes les clauses de la soc, s
sont appelées à ressentir les nombreux avantages.
G. FATTET,
Professeur de Prothèse dentaire, inventeu-
des Dents sans crochets, auteur de pin'
sieurs ouvrages importans sur l'art dû
dentiste, etc.
Rue Saint Honoré, 363.
P A Tï TPH T Ç Pansement par le papier steinacher ii
UaUILALu. est calmant et rafraîchissant. Connu de
puis 70 ans, pour 200 pansemens 1 fr. 50.; 38 rue Dauphine
Dépôt dans les pharmacies.
TOPIQUE INDIEN. ^SlA^:
saire, et ^ar le sirop de bananiers, des flueurs blanches
PU HT "PB A Préservatif indien, 2 fr. — Pharmacie in-'
uIluJuJjAJl dienne, rue Geoffroy-Jrlarie, 5.
VINS. "tiSSEt GRAND MBIÈ.
La i" année est une année d'étude. L'étude est faite : jamais
mes vins n'ont été meilleurs et inoins chers. Rendus 95 fr,
110, 120, 135, et 150 ceux que je vendais de 125 à 200fr. l'a
pièce, et 300 ceux de 600. A 4© c, 50, 60, 75 et 1 franc la
bouteille les vins qui étaient à 50, 60, 75 c, 1 fr. et 1 50,
Mais je vends et j'achète au comptant, 49. rue Vivienne.
SAMEDI k NO'
au de la redaction i 1
CROISSANT, 1
bue i
m mois................
SiinoiJ." ■..............
"""^menions datent dei
On s'abonne- à Lyon, cl
rlieSl_Dominique;àBo
U Marseille, chez M
|c'camoin,libr.; a Rouer
jçituv-Palais; à Londres,
ro'lice; dans tous les
générale? eue
CUBEBES, PRALINES DAMIEZ.
De nombreuses expériences ont démontré que ce médica-
ment est un des plus actifs pour la prompte guérison des
maladies secrètes, leucorrhées, etc. 4 fr. Trablit, 21, rue
J.-J. Rousseau ; Lyon, Lardet ; Le Havre. Lemaire.
EOB EOIVEAU-LAFFECTEUR LTS
agréable et facile a prendre dans le plus grand secret, guérit
radicalement en peu de temps , à peu de frais et sans crainte
de rechute , les flueurs blanches , cancers de l'utérus, ulcé-
rations , rétrécissemens, affections de vessie, et tontes les
maladies syphilitiques nouvelles, invétérées ou rebelles au
mercure, aux iodures etau.res méthodes , ainsi que les dar-
tres , les scrofules et les maladies de la peau.
Comme dépuratif du sang et des humeurs, leRob de Boy-
veau est un excellent préservatif du typhus, du cholera-mor-
bus, etc.
principaux dépots: Agen , Bachon. Angers, Ménière,
Amiens, Benoist. Besançon , Riehelet. Bordeaux, Mancel.
Brest, Freslon jeune Caen, Berjot. Clermont-Ferrand, La-
croze-Gauthier. Dijon, Boisseau. Douai, Legrain. Elbeuf,
Maignan. Havre, Lemaiie. Lille, Tripier frères. Limoges,
Dumas. Lyon, Lardet. Metz, Gueret. Marseille, Cachia, 21,
rue Fontange. Montpellier, Figuier. Rennes, Prévôt. Rouen,
Esprit. Strasbourg, Knoderer. Saint-Quentin, Lehret-Lecoq.
Toulouse. Pons. Tours, Beaufrère Troyes, Grignon
étrnger: Amsterdam, Burgers, 165, kalv. CartajenaHen-
riquez de laVega. Constantinople, Ottoni. Florence, Pieri. Gand
Massot-Fromont. Genève, Châteauvieux.Havanne.Leriverend.
Madrid, Simon. Naplcs, Senès et Bellei. Nouvelle-Orléani,
Duêongé. Odessa, Kochler. Rotterdam, Harteng. Saint-Péters-
bourg, Tipmer. Santa-Maria, Rigall.
Consultations et opérations gra'uites.
Expéditions contre rembounsement.
S'adresser au docteur Giraudeau , visible de neuf heures 1 j
trois heures, 12, rue Richer, à Paris,
la BANQUE D'ECHANGE du ma pboudhon, QUELLE BANOUE «
Caricature par BERTHALL , va paraître dans le JOURJVAI POUR RIRE.
Le même numéro contiendra le projet de constitution de pierre leroux, par Berlall. — Prix d'abonnemeut : trois mois, 4 fr.; six mois , 8 fr.; un an, 15 fr. — Tout abonné qui
envoie 21 fr. pour un an reçoit îmmediadement, et franco, les étre.nnes comiques, album qui se vend 15 fr. aux non souscripteurs. — Paris, AUBERT, éditeur, place de la Bourse;
Lyon, rue Saint-Dominique, 9, au magasin de papiers peints. Les Messageries font les abonnemens sans frais.
L'ORTHOGilAPH
d'usage enseignée en 60 leooxs, au bout desquelles
tout élève , quels que soient son âge, son inlelli-
gence, ses capacités, ses lumières, peut savoir celle
orthographe d'une manière parf.ité;
Par BESCHEflÉLLE Je, professeur de Langues et de Litlé-
rati.res françaises et étrangères.
ouvrage entièrement neuf et comprenant un grand
tablean synoptique, 2 vol. in-12, 3 fr. 75 c.
L'ouvrage sera publié en 15 livraistn-i à 25 c; une tous les
lundis. La ire paraîtra le 6 novembre. On souscrit chez l'au-
teur, rue Saint-Honoré, 293, près le passage Dclorme.
MME Wil^VT amie intime et élève de Mlle Lenor-
ImUjffiifell mand, prévient s3 nombreuse clien-
tèle qu'elle continue de donner ses consultations de midi à
4 heures, rue des "Vieux-August'is, 24.
BAZAR S»î\OVEI\ÇAL
Boulevard, ne'a Madeleine, 17, elrued Bae. toi.
CAFÉ CÉZE. Ce urain, originaire d'E<p<igne c,
importé en France sous le bun roi Uéné, y est
cultivé avec succès. On eri fait un grand cas
comme aliment ; en outre on l'emploie toujours
avec bonheur contre la bile, la jaunisse et la
gravelle. i tr. le 1/2 kilo.
BISCUITS 1M PUUATIFS
du dr ollivier de Paris,
seul remède approuvé par l'Académie de Médecine pour guérir radi-
calement et en secret la syphilis, les dartres, les scrofules, engorge-
mens des glandes. Consultations de i à 5 heures et de 7 a 9 heures du
sotr. — Rue Saint-Honoré, 274, au 1er étage.
f Maladies secrètes. S
traitement du docteur
C" ALBERT
Médecin de la Faculté de Paris, maître en pharmacie,
ex-pharmacien des hôpitaux de la ville de Paris, pro-
fesseur de médecine et de botanique, honoré de mé-
dailles et récompensa nationales.
Les guérisons nombreuse! et authentiques ob-
tenues à l'aide de ce traitement sur une (bide de
maladies abandonnées comme incurables, sont des
preuves non équivoque» de sa supériorité sur tous
les moyens employés jusqu'à ce jour.
• Avant cette découverte, on avait à détirer un
remède qui agit également sur toutes les consti-
tutions, qui fût sur dans ses effets, exempt des in-
convénients qu'on reprochait avec justice aux
préparations mercurielles.
Aujourd'hui on peut regarder coinme résolu le
problème d'un traitement simple, facile, et, nous
pouvons le dire sans exagération, infaillible contre
toutes les maladies secrètes, quelque anciennes ou
invétérées qu'elles soient
Le traitement du d* Albert est peu ditpen-
dieux, facile à suivre en secret ou en voyage et
sans aucun dérangement : il s'emploie avec un
égal succès dans toutes les saisons et dans tous
les climats.
Rue Mc^*orgueil, 21.
Consultations 'tes tous les jours.
l traitement p/ 3bp0ndance. (Affr.)
D«i BliLLli HCRlTUhE expédiée de lu à 2( leçons, de CAt-
eut. commercial, de tenÉe dus i ivkes, d'oKTiiOG'1*^1,';
par Emile Delcamp, rue Monimanre, 165 (en face la vi.lc1
Paris).
on NEW-Y9BK
feu" brave Laral
i|£ Sautante
^■Apeine
V,,011^* trousses
>HUter le Prii
Bière de table, 17 1|2 à 28 c. la bouteille. Ht.., ua*Ht son s^ln
4 e* «, r«« H.n*h*l.». IQn ^ ^
Vp^carrea
Pflnce Louise
L'AGENCE AMÉRICAi/.F rue Notre-Dame-des-Vicie
près la Bourse, à Paris. — c. combier, direct
.viaison à New-York.
A toujours des navires en charge pour New-York c.
velle Orléans, parlant à jour» fixes; fournil aux yo?
aux émigrans, des passages aux prix les pl:.s modéi|
des renseignemens sur les États-Unis ; se charge de h
'. lions et commissions pour l'Amérique. Transit de
di.. s. Envois d'échantillons par bateaux à vapèur '
chausses pour l'Angleterre Ions les mardis.
seul depot des
BIÈRES BEIGES DE LOlft
de la maison artois
Peetermann, 28 à 50 c. la bouteill
Imprimerie Lange Lévy et C\ rue du Crois»'
Séance d
Par celte journée d'
ut société choisie d'aï
is de chasse au ror
séance comme
itres, que les b
Bière au dos, guêtr
». C'était plaisir de
«aniline sus eiatei
au petit père
««qu'on pouvait
semblait présider le
*Ue, on a cru que
Aillait s'écrier : -
de la vénerie !—
*aux amendemen
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fiEau spectacle ! le
«'•-tayaut, tayaut,
™» 'a feuillée craq
fission suant san*
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l n 0,1 a battu la et
traver*bois,àt™
««mptedes pièces
?ens à plumes e
'JH-sanseom
'^dementd-A
>f0*sanglier.
Sésor le bureau, il
us le ventre.