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DIX-SEPTIÈME ANNÉE.—N° M.

cl^itmJ^s JEUDI 3 FEVRIER 1848.

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<55fi?-^ Bareau ûeia rédaction et de l'adminislraUon, à Paris. Mi ^Ê^^WêB Publiant chaque ]onr un nouveau ûessm en lithographe

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NASsf i-,. l.le'dt\i\ ... , , XSÛK. -i^fcv-i"* W>'3zrJ--s:**. ' Mm l^fcgTi flli, ou gravures, et vignettes sor bois.

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de LÂbbe m'i'Î'W, L'"'",n"'',°;•• ■;, ° "'. i>!^^^^^^^^^Ml\ ^^^SÊÊm^^^ÊÊ^Îk^^^^^^ Les abonnemens datent des <<* et 46 de chaque mois.

iaPeaux dne 1 le Seilf Les abonnemens datent des l" cl lb du chaque mois. S^Ê^^ÊÊ^^am\t''SÉ^SfiSÊ/ÊÊ^ 1WlMjnut| i, ,i

ËMÏTUJYKt<v f)n ,..ll(„„ne à Lyon, chez M-, Phiiippe-Baudier. flPliiHKH JUIrWW 1 1\ l^SWSSi , Vn.,x>,;oii C" l'T"6"' aI>onnc.ncns les ma,-

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CfllHHl» «• - "œ,^^ SH&feJlf il JWïl ■HUIE - >« ™s de de Pari. - Tout ce qui

"VUJfllRi iihr- a Marsoi e. chez M. Michi el Pcyron et chez » \A*r*y ' ï=> •

EXTikb is ,UHI lllir" . „ . ,, .,: , ■ /'5i>..'', -V-^-A4v.'--> fwc.^jWggS .jSp%«Nr=r-fC-*> concerne l'administration du Journal- doit être adresse

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* de r» à71\ , Mme umorn, n , • „. ... ' „,' -^> ^ -■ïy§BÊÊË3t/,,/fêb^ \^^~s-kr^' (franco) au Directeur, rue.du Croissant, 16 (anciea

2nl-.i« , n->.vl"comtiri du Vieux-Palais; à Londres, cliez AV. Thomas, 21, Ca- «^Wv ~ ' V ■ ' > ^-/—^ ,..,„„ „ , , ,, ~ ,.

'Service "ï,.*0'^ u elin,strcel ; dans les bureaux des Messageries roya- ZqT*. - " ^^^^^ hôtel Colbert). - Les lettres non affranchies seront

ISejft? llL rîis.;. et chez tous les libraire.. -=^— rigoureusement refusée..

umidiié.-b^U'i
Semelles pour X,)1''

LES JEUX DE LA SOEJU Kl DD HASARD.

ME étoile disparue du Capri
corne a beaucoup occupé
l'Académie des sciences.
L'Académie des sciences
s'est beaucoup occupée de
la disparition d'une étoile
leur. — En ventehf ^^"^^-^^^^ll^-s''"^e ^ans ^e Capricorne.

fies la livraison. V^Xj^T'^^Mr- 0n sait 9ue'le ciel aTant

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Mit du Ducleuf

BEI!

altre en pharmacie

(et*

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i!e Paris, prulessciir
iaillcs et récomp«i»M<|

srgueil, 2Ï.

n? (/ni'iii/cs
!V,i:si'(,;.\n.\\f !..

une certaine étendue , les
r aslronomes se partagent le soin d'observer ce qui s'y
passe. Chacun d'eux a plus ou moins de millions
d'hectares célestes sous sa dépendance. Beaucuup ai-
meraient mieux quelques hectares terrestres ajoutés
à leur fortune.

M. Vico, astronome étranger, était spécialement
chargé de ne pas perdre de vue le Capricorne et ses
environs. Depuis quelque temps il paraissait en proie
(!.| aux plus vives inquiétudes. .On le voyait dans les
promenades publiques, diriger à chaque instant son
regard vers cet endroit du ciel, puis pousser un dou-
loureux soupir en s'écriant :

ISTs une publié

« Mou Dieu! où peut-elle donc être passée!

— Vous avez perdu quelque chose, disait un flâ-
neur.

— Oui, monsieur, une étoile.

— Ah bah! je ne l'ai pas trouvée.

— Que faire à présent! j'ai mis tout en œuvre...
Oh! j'en mourrai !

— Voyons, prenez un peu courage, que diable !..
Vous la reverrez au moment où vous y penserez le
moins.

— Plût au ciel!

— Elle ne peut être que là. »

M. Vico se décida à écrire à son correspondant de
Berlin, afin d'en informer le monde savant.

Le savant auquel s'adressait M. Vico avait pour
mission d'étudier l'ordre et la marche des comètes.
La lettre de l'infortuné observateur du Capricorne
était ainsi conçue :
Monsieur,

« J'ai l'honneur de vous annoncer la perte dou-
» loureuse que le monde savant vient de faire d'une
» étoile fixe située dans le Capricorne. La carte cé-
» leste de M. Albenher, qui fait autorité parmi nous,
» en place deux à l'extrémité de la corne droite, je
» n'en puis trouver qu'une. Qu'est donc devenue
» l'autre? Veuillez voir, je vous prie, si elle n'aurait
» pas suivi quelque comète qui serait venue me la
» déranger.

» Je n'ai réellement pas de chance. Hier, en me
» promenant, j'interrogeais du regard la corne droite
» de ma constellation pourvoir si rien ne reparaissait;

» je me suis tout-à-coup aperçu que j'avais perdu
» ma femme dans la foule. J'ai bien du chagrin , je
» donnerai tout au monde... pour retrouver mon é-
» toile. »

Agréez, etc.

Le savant Berlinois lui répondit en ces termes :
» Monsieur,

» Je ne vous dissimulerai pas le mécontentement
» du monde, savant à la triste nouvelle que vous nous
» avez apprise. Il s'est fort étonné qu'une étoile ait
n pu quitter le Capricorne, placé sous votre surveil-
» lance, sans que vous ayez ap;rju où elle al-
» lait. Il va maintenant être très difficile de connaî-
» tre son nouveau logement.

» J'ai passé en revue toutes mes comètes. J'ai
» mon compte, il ne s'est pas introduit la moindre
» étoile. Voyez ailleurs : la vôtre n'est pas chez moi.

» Pour plus de sûreté je vous conseille de pro—
» mettre une récompense honnête pour une étoile
» égarée.

» Agréez, etc.

M. Vico, peu satisfait du monde savant de Berlin,
a écrit au monde savant de Paris, à l'airesse de M.
Arago, à qui il a envoyé sa carte céleste de Albenher.
M. Arago, qui possède I; ciel au bout de son doigt,
n'a fait que jeter les yeux sur ladite carte, et ce ra-
pide examen a su'fi pour lui faire découvrirque la
prétendue étoile était tout simplement la trace qu'une
mouche avait déposée sur son passage.

C'était bien la peine !