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Le charivari — 17.1848

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https://doi.org/10.11588/diglit.17760#1471
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paris.

JEUDI 25 MM 1848.

1 ils î3 rétaa al h fakinistratm, à Paris,

UtM CROÏ'iSASr, < j (UO-tBI. COI.ÏF.ftT).

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générales, et chez les libraires.

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N° 146.

Publiant chaqae jour un nouveau dessin enlitojjraçnie

OU GRAVURES , ET VIGNETTES SU* »OII.

PARIS. BEPART.

i<i->-^. moMiir. T^^k^^S^^ï^^^^BiinvTtonDw»'" ^^^^^^^^SSISBIISiJE— Trois mois................... 12 fr. 1S fr.

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,i0 ' '^fe^^^^^H^^™^^^^^^^^^^^^^^^"* Les abonnemens datent des 1« et 16 de chaque mois.

On reçoit en paiement des abonnemens, lesman-

. •■ ■'vue, ■ U Lyon, rlir-7. ïï »« Pliiliir.iu-Bau Jier, MêÊMmIÎ W » «V WËÊÊÊMMlWl dais à vue sur le Trésor et sur lu Poste, et les ettets

, "V^-noi.w.Hiue; i » ,r.|«iiK,e:ie» M..* itelyecU, ISp" * S| iwflj^)?^w4^ W^^^MMil sur les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui

!•'. à MareoMe, elic/. il. Mi«ncl«t-l'«yrûn et .-h.$z *s=g§ ''"^fES'•> 'JBKÊmM\ K /jSp ^^^af*™11» concerne l'administration du Journal doit être adresse

écainoin, libr.; à llmien, cliw, Mm« W.iiré, 30, r u ^^^^^^^^"S^KB'pÉmI^R ^b^C^IE ]5P (franco) au Directeur, rue du Croissant, 46 (ancien

i'vicux-PaUis; à Londres, chez Cowie el sou, F. N'evvs hôtel Colbert). — Les lettres non affranchies seront

papCr oUiee; dans tous les bureaux des Messageries ^^^^^^^^jy^^^^^^ZZ'^^s^-^ —^._!^^'>iï==--""r^ rigoureusement refusées.

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E CHARIVARI.

Paris, le 24 mal.

Électeurs de Paris,

Il n'existe en France que quatre
écrivains d'initiative.

Alexandre Weill,
Eugène Bareste,
Genoude
Et moi.

Ces quatre écrivains, je les résume
tons.

J'ai l'esprit philosophique du pre-
mier.

Le sens prophétique du second.
L'enlêtement du troisième.
Nommez-moi !

Émjxe de Girardin.

Réforme politique.
Réforme sociale.
Réforme administrative.
Réforme postale.
Réforme de l'orthographe.

C'est moi qui ai inventé tout cela,
sans le concours d'Alexandre Weill ni
d'Eugène Bareste.

Je m'en tiens pour le quart d'heure
Ma réforme administrative que je dé-
finis : Le triomphe sans combat de
toutes les exigences légitimes.

Emile de Girardin.

Quant à mes idées politiques, lisez
» Preste du 25 juin 1837, du 15 mai
«38, du 20 novembre 1839, lisez toute

la Presse de 1840, 41, 42, 43 , 44,
45, 46, 47 ; lisez la Presse des 1, 2, 5,
7, 8, 13, 14, 17, 22 février ; de mars,
d'avril, de mai, et vous verrez que j'ai
tout prédit, ce qui est arrivé, ce qui
arrive et ce qui arrivera. Eugène Ba-
reste n'est pas si sorcier que moi.

E. G.

La liberté est compromise.
L'autorité est détruite.
Le crédit est expiraut.
Le travail est désorganisé.
Le commerce est ruiné.
Le trésor public est épuisé.
L'impôt est aggravé.

Est-ce à dire pour cela que la Bé-
publique soit perdue? non , mille fois
non, si on me nomme membre du
gouvernement provisoire.

E. G.

J'ai essayé d'entrer dans la carrière
politique sous les auspices du parti dé-
mocratique; ce parti m'ayant repoussé,
je me suis mis au service du parti mo-
narchique. J'ai soutenu successivement
et abandonné tous les ministères

Molé,
Soult,
Thiers,
Guizot.

Je ne suis fidèle qu'à un seul prin-
cipe , à un seul homme.

La réforme administrative est ce
principe.

Êmile de Girardin est cet homme.
Emile de Girardin.

On prétend que je connais le citoyen
Gustave Gilles, qu'il m'a servi de com-
père dans ma tentative pour constituer
le parti-Joinville. Gela est faux, je ne
le connais pas.

Je
ne
l'ai

jamais
vu.

Il m'écrit comme le citoyen Bonnal
m'écrivait autrefois, comme il est per-
mis à tout le monde de m'écrire.

De tous les gens qui signent des ar-
ticles dans la Presse, je ne connais que
le citoyen Alexandre Weill. C'est moi
qui l'ai révélé à la Fiance et aux qua-
torze mille marchands de lorgnettes al-
saciens qui l'ont honoré de leurs suf-
frages.

Émile de Girardin.

Marchands de lorgnettes, Weill m'a
bromis fos foix, che gompte zur fous.
Voici ma bolitique.

Il bleut! Il bleut,berchère.

Guand les pœufs font teux à teux,
le lapourache en fa mieux.

Pinocle et gonfianse, lorgnette et
brogrès!

Émile de Girardin.

Par la création du Journal des

Modes,
du Musée des Familles,
du Physionotype,
du Chàteau-des-Fleurs,
des mines de Saint-Bérain,

J'ai ouvert des voies nouvelles à l'in-
dustrie. Mon passé vous répond de
mon avenir.

E. G.

On ne réussira point à me faire taire.
Ah vous criez pareeque je publie des
lettres du prince de Joinville ; eh bien
demain j'insérerai une correspondance
du comte de Chambord.

Émile de Girardin.

Électeurs de Paris, vous connaissez

si

PARIS RÉPUBLICAIN.

La République nous donnera des
^es, des éléphans, des théâtres de
^lnq cent mille spectateurs, où l'on
étendra des symphonies qui n'en fi-
Dlr°m plus. Les rues et les boule-
ras de toutes les villes porteront le
"omdeRossini.

C'est M. de Girardin qui l'a dit : M.
girardin est le seul homme qui

qui

. penne véritablement la Républi-
^e, il est plus grand que Sésostris,
amants et Smerdis, je parle du
fi. non Pas du Faux Smerdis,
"m* en cinq actes et en vers. M.

Girardin a inventé la plus belle chose
des temps modernes, l'alinéa.

C'est également lui qui a inventé
le vrai chant national,la Marseillaise
de ce temps-ci : Des lam-pions ! des
lam-pions ! qu'un suif impur abreuve
nos lampions !

Je ne connais rien d'admirable
comme cette mélodie découverte par
M. de Girardin.

A propos, vous vous croyez à Paris,
nous sommes dans la rue Tchhang-
ngan-Kiai à Pékin (rue de la Tran-
quillité), non loin de la seizième porte
de la ville, Thsiam-men (porte de la
Gloire-Militaire), le jour de la fête de

l'empereur. Les Chinois crient : Des
lan-ternes! des lan-ternes!

C'est à M. de Girardin que nous
devons les trois cent mille lanternes
qui illuminent Paris les soirs de fête.
Il y en a de vertes, de bleues, de rou-
ges, de jaunes, c'est un déluge, un
océan, une voie lactée de lanternes. Je
ne parle pas de la lune, M. de Girar-
din n'est pour rien dans cette illumi-
nation. Encore qui sait ! cet homme
est si fort !

Oh ! des tigres, des théâtres grands
comme Babylone, Sésostiis, Sémira-

mis, Hypogée, Nankin, Pékin , il y a ^OlfvV

vingt ans que je rabâche les mêmes Î^SS'^*

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