Le charivari (62.1893)

CROQUIS

PAR PIF

LE TONKIN

Panneaux décoratifs, peints, l'un par le général
Reste, et l’autre par M. de Lanessan.

. Si les affaires marchent, monsieur?... Vous
êtes le seul client que je voie depuis trois se-
maines!

.— Et encore, je ne viens que pour vous inter-
'r\verl

LES DEMOISELLES DANS LES BUREAUX DE 1 OS IL

— Où demeurez-vous, monsieur? , ,

— Rue Greneta, 247, sur le devant,

à droite... J’y suis toujours dans laprès-mi ...

Et vous?...

— Monsieur le comte ne craint pas que quelque
tireur maladroit...

— Non, Germain; il n’y a que mon fusil de
chargé... Tous les invités n’ont que des cartouches

à poudre.

— Nous venons, monsieur le ministre, vous
apporter l'hommage de notre profond respect...
Nui plus que vous, monsieur Rouvier...

Hein?...

— Bigre!
nière!

C’est mon discours de l’année der-

— Vous n’étiez pas forcé de faire tout ce scan-
dale!... Envoyer des députés en justice!...

— Pardon!... J’avais mis dans inon programme :
L’instruction est obligatoire !

— Où est donc l'employée?

— Elle vient de partir avec un monsieur.

— Puis-je attendre?

— Je ne pense pas... Il veut à toute force l’épou-
ser!

CU A N IVRE scs
nÆpvj-rïÇ

Pour éviter les excès de tribune, le président
invitera, dès la rentrée, à vider la querelle aus-
sitôt l'injure dite, — instantanément, à bout por-
tant.

p- — Enlevez donc ce polichinelle!... C’est comme
ça qu'on appelle son père dans les journaux.

A la bonne heure! Les tramways-ballons de la
Madeleine à la Bastille, voilà un Métropolitain
qui ne généra personne... Et puis, comme spec-
tacle...

Nouveau costume de chasse adopté par les in-
vités qui ne veulent pas recevoir du plomb dans
l’aile.

— Des étrennes?...

— Je suis le facteur des journaux.

— Voulez-vous filer!... Vous ne m’avez apporté,
cette année, que de mauvaises nouvelles!