SOIXANTE-DEUXIÈME ANNÉE
Prix du Mumér© : 9 S centimes
DIMANCHE 8 JANVIER 1893
ABONNEMENTS
PAHIS
Trois mois. 18 fr.
Six mois. 36 —
Un an. 72 —
(les mandats télégraphiques ne sont pas reçus)
les abonnements parlent des 1" et 16 de chaque mois
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
IMlüïliU VÉRON
U £■ tl a c I c U r eu Chef
BUREAUX
DE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION
Rue de la Victoire 20
ABONNEMENTS
DÉPARTEMENTS
-Trois mois. 20 fr.
Six mois. 40 —
Un an. 80 —
(les mandats télégraphiques ne sont pas reçus)
!.'abonnement d’un an donne droit à la prime gratuite
DIRECTION
Politique, Littéraire et Artistique
PIE II H B V É B ON
St é <1 :> e ) c ti r l* u t! !i e f
ANNONCES
ADOLPHE EWIG, permujk de la publicité
92, Rue Richelieu
LE CHARIVARI
PRIMES POUR 1893
Le Charivari, comme les années précédentes, offre à. ses
abonnés une attrayante collection de primes :
PRIMES GRATUITES
OFFERTES AUX ABONNÉS D’UN AN SEULEMENT
Tout abonnehbnt d’UN AN, FAIT D’UNE SEULE FOIS ET
SANS INTERMÉDIAIRE, donne droit à une des deux primes
gratuites suivantes :
1° LE PETIT JOURNAL POUR RIRE
PARAISSANT TOUTES LES SEMAINES
Huit pages de texte et de dessin» comique», 52 numéros^ au
2° OUÀTRE VOLUMES A CHOISIR
parmi ces dix ouvrages, format in-18, vendus en librai-
rie au prix de 3 fr. 50 le volum . . _
Léon Barracand : Un Monstre. — A. Monnier :
H. IjAvedan : Lydie. — «• Meunier . M • , _ Paul
Justice de femme. — E. Monteil : La grande kh ”kven . La
Perret : Comment elles nous aiment. — \ r T0u-
Linda. — Thierry (Gilbert-Augustin) : T T CSS G blonde.
douze : La Tête noire.
(Afin de recevoir franco les 4 votumes, joindre a a
demande 1 franc 50 pour le port).
GRADES PR1KEXCEPTI0WLLES
OFFERTES A TOUS LES ABONNÉS ET LECTEURS
Par suite d’un traité passé avec la maison r'1 V ’ s|^
Chariviri a la bonne fortune de pouvoir . cep.
abonnés et lecteurs, à des prix œüVre
tionnels, de superbes reproductions des c .
consacrés et qui comptent parmi les mervei e. i ‘ ‘
r BATAILLE DE CHMHPIGMY
ÉPISODES DE LA GUERRE DE 187
A. LA PLATRIERS
peint par A.lph- de SBEVILL
B. LA MAISON ROUGE
peint par Édouard DETAILLE
Deux sujets se faisant pendant, Ph'd^tgia'V
Hauteur : 35 cent.; largeur -6 “J1*
15 francs les deux, au heu de /
Plus 2 francs'pour le port et 1 emballage.
2° L'AN GÉ LU S
ET
LES GLANEUSES
peints par François MILLE*
Deux sujets se faisant pendant, magnifiques g
Hauteur ; 38 cent.; largeur : 51 cent. francs
ÎO francs les deux, au lieu de /
fnrix du commerce)
Plus 2 francs pour le port et l’emballage.
3» BŒUFS ALLANT AU LABOUR
ET
RETOUR A LA FERME
Peints par TROTON.
Deux sujets se faisant pendant, belles photo-gravures.
Hauteur : 40 cent. ; largeur : 6>i cent.
10 francs les deux, au lieu de 20 francs
(prix du commerce)
Plus 2 francs pour le port et l’emballage.
Enfin à ses LECTEURS et ABONNÉS, le Charivari
offre, sous ce titre :
SOIRÉES MONDAINES
un charmant Alltuni tic danses publié par la grande
maison d'édition musicale le Ménestrel (Huugel et U 4 u
leurs) et contenant quinze morceaux signes des no a
populaires de Fahibach, Johann Sirauss, Arban, J. uung ,
Cœdès, i aurent Grilb-t, Desguanges. etc. _ _
L’album est offert par le Charivari au prix de t» *r-i
au lieu de 3© francs (ajouter 1 franc pour le port).
BULLETIN POLITIQUE
La Chambre qui prochainement emportera
tous nos regrets et ne nous en laissera aucun,
par conséquent, va mardi inaugurer sa dernière
session.
La mènera-t-elle jusqu’au bout? Lien n’est
moins sûr, car le mot dissolution flamboie déjà
sur le mur comme un Mané, Thécel, Pharès.
Pour ma part, je crois peu à cette dissolution-
là. Elle demanderait d abord des ministres à poi-
gne que nous n’avons pas. Ajoute r le gâchis élec-
toral au gâchis actuel serait aggraver et non li-
quider la situation.
Mais cela, c’est le secret d’un Avenir plus loin-
tain, et un problème beaucoup plus immédiat va
se poser dans les quarante-huit heures devant
nos députés revenus de vacances.
Quelles impressions ont-ils rapportées des dé-
partements? Il est difficile de le préjuger, mais
onvale voir tout de suite à la nomination du
nouveau président qui sera chargé de diriger les
derniers débats de cette Assemblée moribonde,
au choix du chef d’orchestre qui battra la mesure
tandis qu’elle exhalera son chant du cygne.
La droite paraît résolue à se coaliser— elle
n’en fait plus d’autres — avec les pariis extrêmes
pour élire M. Brisson. La droite entend ainsi
se décerner à elle-même un brevet de pureté
sans tache et d’inflexibilité justicière.
Mais les calculateurs affirment qu’en addition-
nant les voix des monarchistes, des socialistes,
des bonapartistes, tout cela n’arrivera pas à for-
mer un total suffisant en faveur de M. Brisson et
à lui faire troquer son fauteuil de la Commission
d’enquête contre l’autre.
Là, par exemple, s’arrêtent les assurances des
arithméticiens, et personne ne semble en mesure
de désigner dès à présent l’élu d’après-demain.
Sera-ce M. Floquet? Après avoir déclaré qu’il
ne serait pas candidat, les nouvellistes affirment
qu’il entend, au contraire, demander à une réé-
lection la ratification des théories politico-finan-
cières qui ont surpris beaucoup de gens.
C’est précisément ce qui risque de faire échouer
M. Floquet, si l’on en juge par l’attitude et le
langage du Journal des Débats, qui représente
l’opinion d’un certain nombre do centriers.
Ils y mettent, les Débats, une passion qui va
presque jusqu’à l’acharnement, employant des
arguments ad hominem tels que celui-ci :
« Amené à s’expliquer sur la conduite qu’il a
tenue en 1888 comme chef du ministère, M. Flo-
quet a apporté à la tribune certaines théories
que l’opinion publique a jugées inadmissibles,
que le Cabinet actuel n’a pas défendues, que la
Chambre n’a pas approuvées. Ce qu’elle n’a pas
osé faire le 23 décembre, il s’agit de savoir si elle
le fera le 10 janvier. Il n’y a pas, là-dessus, d’équi-
voque possible; toutes les belles phrases, tous
les sophismes toutes les subtilités du monde n’y
changeront rien. Si M. Floquet est renommé
nrésident, mardi prochain, on dira que la majo-
rité de la Chambre ratifie, après trois semaines
de réflexion, les doctrines qu’elle a entendu dé-
velopper la veille de sa séparation. Voilà ce qu’on
dira d’elle, et les élections générales ne sont pas
assez éloignées pour que, d’ici là, on ait le temps
de l’oublier. »
La crainte de l’électeur étant le commencement
de la sagesse, il est clair que la Chambre y re-
gardera à deux fois avant de se solidariser avec
son ancien président par un vote capable de
prendre une telle portée.
Si nous ne nous abusons, il pourrait bien se
produire, pour la nomination du président de la
Chambre, une surprise analogue à celle qui porta
inopinément M. Carnot à la présidence de la Ré-
publique.
Nous sommes enclin à supposer que quelque
nom inattendu surgira au dernier moment dans
les couloirs du Palais-Bourbon, que sur ce nom
s’établira une entente soudaine’ qui déroutera
tous les faiseurs de pronostics.
Le plus sage est donc d’attendre l’événement,
dont on n’est plus séparé que par une très courte
distance.
Distance assez longue cependant pour que,
dans des jours aussi cahotés que ceux-ci, la péri-
pétie subite ait largement le temps de se pro-
duire.
Pierre Véron.
LE QUATRAIN D’HIER
Autour du Panthéon la Neuvaine s’entasse.
Sainte Geneviève a deux rangs de camelots
Qui vendent aux passants de pieux bibelots.
C’est l’ouverture delà Châsse!
SIFFLET.
Le local ordinaire des séances de l’Œuvre de la
Solidarité philanthropique. Température de
vers à soie. Tapis épais. Fauteuils moelleux. Par
les fenêtres closes, on voit la neige qui tombe en
rafales.
Les membres de l’Œuvre arrivent les uns après
les autres, emmitouflés de fourrures.
Premier membre, entrant. — Cristi I quel froid I
Deuxième membre. — Le fait est que ça pince.
Troisième membre, larmoyant. — Et dire que,
par cette température sibérienne, de pauvres
diables...
Prix du Mumér© : 9 S centimes
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Politique, Littéraire et Artistique
IMlüïliU VÉRON
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LE CHARIVARI
PRIMES POUR 1893
Le Charivari, comme les années précédentes, offre à. ses
abonnés une attrayante collection de primes :
PRIMES GRATUITES
OFFERTES AUX ABONNÉS D’UN AN SEULEMENT
Tout abonnehbnt d’UN AN, FAIT D’UNE SEULE FOIS ET
SANS INTERMÉDIAIRE, donne droit à une des deux primes
gratuites suivantes :
1° LE PETIT JOURNAL POUR RIRE
PARAISSANT TOUTES LES SEMAINES
Huit pages de texte et de dessin» comique», 52 numéros^ au
2° OUÀTRE VOLUMES A CHOISIR
parmi ces dix ouvrages, format in-18, vendus en librai-
rie au prix de 3 fr. 50 le volum . . _
Léon Barracand : Un Monstre. — A. Monnier :
H. IjAvedan : Lydie. — «• Meunier . M • , _ Paul
Justice de femme. — E. Monteil : La grande kh ”kven . La
Perret : Comment elles nous aiment. — \ r T0u-
Linda. — Thierry (Gilbert-Augustin) : T T CSS G blonde.
douze : La Tête noire.
(Afin de recevoir franco les 4 votumes, joindre a a
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Chariviri a la bonne fortune de pouvoir . cep.
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tionnels, de superbes reproductions des c .
consacrés et qui comptent parmi les mervei e. i ‘ ‘
r BATAILLE DE CHMHPIGMY
ÉPISODES DE LA GUERRE DE 187
A. LA PLATRIERS
peint par A.lph- de SBEVILL
B. LA MAISON ROUGE
peint par Édouard DETAILLE
Deux sujets se faisant pendant, Ph'd^tgia'V
Hauteur : 35 cent.; largeur -6 “J1*
15 francs les deux, au heu de /
Plus 2 francs'pour le port et 1 emballage.
2° L'AN GÉ LU S
ET
LES GLANEUSES
peints par François MILLE*
Deux sujets se faisant pendant, magnifiques g
Hauteur ; 38 cent.; largeur : 51 cent. francs
ÎO francs les deux, au lieu de /
fnrix du commerce)
Plus 2 francs pour le port et l’emballage.
3» BŒUFS ALLANT AU LABOUR
ET
RETOUR A LA FERME
Peints par TROTON.
Deux sujets se faisant pendant, belles photo-gravures.
Hauteur : 40 cent. ; largeur : 6>i cent.
10 francs les deux, au lieu de 20 francs
(prix du commerce)
Plus 2 francs pour le port et l’emballage.
Enfin à ses LECTEURS et ABONNÉS, le Charivari
offre, sous ce titre :
SOIRÉES MONDAINES
un charmant Alltuni tic danses publié par la grande
maison d'édition musicale le Ménestrel (Huugel et U 4 u
leurs) et contenant quinze morceaux signes des no a
populaires de Fahibach, Johann Sirauss, Arban, J. uung ,
Cœdès, i aurent Grilb-t, Desguanges. etc. _ _
L’album est offert par le Charivari au prix de t» *r-i
au lieu de 3© francs (ajouter 1 franc pour le port).
BULLETIN POLITIQUE
La Chambre qui prochainement emportera
tous nos regrets et ne nous en laissera aucun,
par conséquent, va mardi inaugurer sa dernière
session.
La mènera-t-elle jusqu’au bout? Lien n’est
moins sûr, car le mot dissolution flamboie déjà
sur le mur comme un Mané, Thécel, Pharès.
Pour ma part, je crois peu à cette dissolution-
là. Elle demanderait d abord des ministres à poi-
gne que nous n’avons pas. Ajoute r le gâchis élec-
toral au gâchis actuel serait aggraver et non li-
quider la situation.
Mais cela, c’est le secret d’un Avenir plus loin-
tain, et un problème beaucoup plus immédiat va
se poser dans les quarante-huit heures devant
nos députés revenus de vacances.
Quelles impressions ont-ils rapportées des dé-
partements? Il est difficile de le préjuger, mais
onvale voir tout de suite à la nomination du
nouveau président qui sera chargé de diriger les
derniers débats de cette Assemblée moribonde,
au choix du chef d’orchestre qui battra la mesure
tandis qu’elle exhalera son chant du cygne.
La droite paraît résolue à se coaliser— elle
n’en fait plus d’autres — avec les pariis extrêmes
pour élire M. Brisson. La droite entend ainsi
se décerner à elle-même un brevet de pureté
sans tache et d’inflexibilité justicière.
Mais les calculateurs affirment qu’en addition-
nant les voix des monarchistes, des socialistes,
des bonapartistes, tout cela n’arrivera pas à for-
mer un total suffisant en faveur de M. Brisson et
à lui faire troquer son fauteuil de la Commission
d’enquête contre l’autre.
Là, par exemple, s’arrêtent les assurances des
arithméticiens, et personne ne semble en mesure
de désigner dès à présent l’élu d’après-demain.
Sera-ce M. Floquet? Après avoir déclaré qu’il
ne serait pas candidat, les nouvellistes affirment
qu’il entend, au contraire, demander à une réé-
lection la ratification des théories politico-finan-
cières qui ont surpris beaucoup de gens.
C’est précisément ce qui risque de faire échouer
M. Floquet, si l’on en juge par l’attitude et le
langage du Journal des Débats, qui représente
l’opinion d’un certain nombre do centriers.
Ils y mettent, les Débats, une passion qui va
presque jusqu’à l’acharnement, employant des
arguments ad hominem tels que celui-ci :
« Amené à s’expliquer sur la conduite qu’il a
tenue en 1888 comme chef du ministère, M. Flo-
quet a apporté à la tribune certaines théories
que l’opinion publique a jugées inadmissibles,
que le Cabinet actuel n’a pas défendues, que la
Chambre n’a pas approuvées. Ce qu’elle n’a pas
osé faire le 23 décembre, il s’agit de savoir si elle
le fera le 10 janvier. Il n’y a pas, là-dessus, d’équi-
voque possible; toutes les belles phrases, tous
les sophismes toutes les subtilités du monde n’y
changeront rien. Si M. Floquet est renommé
nrésident, mardi prochain, on dira que la majo-
rité de la Chambre ratifie, après trois semaines
de réflexion, les doctrines qu’elle a entendu dé-
velopper la veille de sa séparation. Voilà ce qu’on
dira d’elle, et les élections générales ne sont pas
assez éloignées pour que, d’ici là, on ait le temps
de l’oublier. »
La crainte de l’électeur étant le commencement
de la sagesse, il est clair que la Chambre y re-
gardera à deux fois avant de se solidariser avec
son ancien président par un vote capable de
prendre une telle portée.
Si nous ne nous abusons, il pourrait bien se
produire, pour la nomination du président de la
Chambre, une surprise analogue à celle qui porta
inopinément M. Carnot à la présidence de la Ré-
publique.
Nous sommes enclin à supposer que quelque
nom inattendu surgira au dernier moment dans
les couloirs du Palais-Bourbon, que sur ce nom
s’établira une entente soudaine’ qui déroutera
tous les faiseurs de pronostics.
Le plus sage est donc d’attendre l’événement,
dont on n’est plus séparé que par une très courte
distance.
Distance assez longue cependant pour que,
dans des jours aussi cahotés que ceux-ci, la péri-
pétie subite ait largement le temps de se pro-
duire.
Pierre Véron.
LE QUATRAIN D’HIER
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Sainte Geneviève a deux rangs de camelots
Qui vendent aux passants de pieux bibelots.
C’est l’ouverture delà Châsse!
SIFFLET.
Le local ordinaire des séances de l’Œuvre de la
Solidarité philanthropique. Température de
vers à soie. Tapis épais. Fauteuils moelleux. Par
les fenêtres closes, on voit la neige qui tombe en
rafales.
Les membres de l’Œuvre arrivent les uns après
les autres, emmitouflés de fourrures.
Premier membre, entrant. — Cristi I quel froid I
Deuxième membre. — Le fait est que ça pince.
Troisième membre, larmoyant. — Et dire que,
par cette température sibérienne, de pauvres
diables...