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Le charivari — 62.1893

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SOIXANTE-DEUXIÈME ANNÉE

iS aeatirae»

Hnmôr® • *^___=-r===-

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PARIS

Trois mois. 18 fr.

Six mois .. 36 —

Un an. 72 —

(les MANDATS TÉLÉGRAPHIQUES NB SONT PAS reçus)

Les abonnements parlent des 1" et <6 de chaque mois
DIRECTION

Politique, Littéraire et Artistique
IMEUll8 VÉUON
Uéilacteur en Chef

BUREAUX

DE LA RÉDACTION ET DE L’ADMINISTRATION

Rue de la Victoire 20

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Trois mois.

Six mois..

Un an..hi. v..........

(LES MANDATS TÉLÉGRAPÏII^uhs NE SONT PAS REÇUS)

'.'abonnement d'un an doiute efioït à la prime gratuite
. i_AU-

> A

» DIRECTION

Politique, Littéraire et. Artistique

PI EU K B V É BON

Rédacteur

en Chef

ANNONCES

ÜDOLPiiE EW1G , FERMIER DE LA PUBLICITÉ

92, Rue Richelieu

BUU.ETIH POLITIQUE

Vous connaissez l’histoire de Perreu
son pot au lait. Voici que Perrette a de la
à présent, et s'appelle de son vrai nom
lippe VII, souverain faisant racontée

Elle est vraiment drôle, patj9, hommeà
au sujet de ce pauvre comte e

illusions tardives. , , nupinropriétè

Ledit comte habite en Ahg^em ^ 0pu-

voisine de Londres et qui est d antou
lent pis-aller. üpaï._

Cette propriété, appelée Stoioe-1 ous > avrj_
tient h lady Kinlos. Or, il parait que 'e . 1 ^e_

vait à expiration. Philippe VU fut lïllS u0 ses
meure de le renouveler. Et c’est alors q

m.'iir,. phwppevn >p>..... -

‘"“ions sg MnZlZ'r Et c'6f *" »*• ses

_ perm iei eilt avec candeur.

suis Plus dans°Ldltôil â sa Pr°Priétaire’ je 116
Je 110 peux les memes conditions qu’autrefois.

d’un mom US !°uer ^ longue échéance, car,

France nmf,*1 à lautre> 0Q va me rappeler en

Ea con d 6mettPe SUI> l0 trône,
à fait à la 3 d’ience, ie comte i0gera non pas tout

Faut-ü aultVmaiS au mois'
même oui a 1 °n soit mal renseigné tout de

ces naïf* + 0n est Prétendant, pour avoir de

“é,i "«slstants espoirs I

branle-h^11 1mome^ 0a l0 boulangisme fit son

sérail utA/t6S orléauist0s crurent que le général
ait Uû Mo1* à leur dévotion. Ils se replon-

- -Ant dans

Seulement, à la Salpêtrière, c’était touchant;

en politique, c’est grotesque.

M. le comte de Paris a bien tort de no pas re-
nouveler son bail pour lo plus longtemps pos-
sible. On ne l’a jamais appelé, on no l’appellera

jamais.

On annonce que l’instruction judiciaire rela-
tive au Panama sera close prochainement et que
M. Franqueville rendra ses ordonnances cette

semaine.

Ce n’est pas la première fois que ce bruit est
propagé,-et jusqu’à présent il n’a jamais été

confirmé.

G est toujours pour demain, comme chez le
barbier légendaire.

L’opinion publique, cependant, commence à en
avoir par dessus la tête. Lee amateurs de scan-
dale les plus affamés en arrivent à l’indigestion.

On a tant multiplié les potins, on a tant res-
sassé les mêmes noms sans avoir à fournir d’in-
formations nouvelles ! i

Cette alimentation, d’un faisandage monotone,

finit par tourner sur le cœur.

La justice aura donc raison, dans son intérêt

comme dans l’intérêt du pays, de faire toute la

lumière, mais de la faire aussi promptement que

possible.

Ceux-là seuls qui ne se lassent pas des redites
nauséabondes sont nos ennemis du dehors. Tout

cela sert si bien les haines!

Or, en vérité, je ne pense pas que co soit au

profit de ces ennemis-là que la justice française
ait envie de travailler.

Pierre Véron

, _ ie génois

branle-bas, les orléanistes crurent q replon-
serait nn Moulu à leur dévotion. ^ s se ^ dans
gent le doigt encore plus profond
l’œil.

C’est de la monomanie. qalnêtrièr0,

de me rappelle avoir, en visitant a ,^eureux
vu une pauvre femme dont un amour m
avait tourné la tête. , . , &oa idée

L’infortunée, toujours obsédée Pal^ reYenir
fixe, s’imaginait que son infidèl0 a a
pour la mener à l’autel. . , anS déjà-

Lorsque je la vis, il y av;ut ntel

.1_IA-A n., r\ P A demeUG

LE QUATRAIN D'Hlffi

Un

fih’ellev'ivnHala Vis’ ü y avait vingt aüS déja
Je l’an a > • dans ce^e espérance démente !

Peaux blan°1S oncore>bizarrement affublée d’ori-
la maladen°S ^Ur Sa ^e’ Pom’ ne Pas exaspérer
vieux débris1]1 ^a^ssa^ accrocher deux ou trois
jaunies. S ° fleui>s d’oranger déformées et

tin surent'dèS 16 ma'

_ Ponp o-' , ’ saut a sa gardienne ;

riagevaavoïr’lieuf aUjourd’hui <lue notre ma*

Et bondissant au moindre bruit:

vole! en ez-vous sa voix qui m’appelle? J’y

Çt

rassA^11?’ Glle s’élançait, et il fallait, hélas 1 la
001I> do force.

Pas°o\e ™allieureuse toquée ne symbolisait-elle
figura "T üment la noyauté, qui, elle aussi, se
qui pii ou-*ours fine c’est pour aujourd’hui, —

elle aussi, répète sans cesse:

c est le pays qui m’appelle?

Après la plaine blanche une autre plaine blanche,

A dit Victor Hugo. Si dans notre pays
La neige continue à tomber, dans Paris,

Au lieu de la Valence, on criera l'avalanche !

SIFFLET.

farée et débonnaire de parfaits honnêtes gens
qu’impressionne l’appareil do la justice.

Au banc des accusés, un affreux voyou qu’on
n’aimerait à rencontrer, le soir, au coin d’un
bois qu’à la condition d’être escorté d’une paire

do gendarmes.

Maître Basile, avocat de l’accusé, a la parole,

L’avocat, plaidant. — Notre histoire, mes-
sieurs, sera brève!... Voici : On nous accuse
d’avoir volé un lapin dans la basse-cour des
époux Durandard. Qui nous accuse, messieurs?

Doux êtres méprisables, deux individus tarés
jusqu’aux moelles, qui se dissimulent sous les
pseudonymes ridicules de Rondecuir et Plume-

doye, employés retraités !...

Rondecuir et Plumedoye, se levant. — Per-
mettez !...

Le président. — Silence !

Rondecuir. — Mais je ne puis tolérer...

Plumedoye. — Moi non plus. .

Le président. — Silence, vous dis-jo. Respectez

les droits de la défense.

L’avocat, avec ironie. — Je comprends l’inter-
ruption de ces deux misérables {Geste de Ronde-
cuir et cle Plumedoye)-, mais le devoir, l’austère
devoir, m’ordonne d’éclairer le tribunal sur leur
moralité, d’où ressortira le degré do confiance
qu’il convient d’accorder à leur témoignage. J’ai
la noble tâche de laver d’une odieuse accusation
l’innocence peisécutée qui sanglote de honte à
ce banc d’infamie! {Il désigne pathétiquement
l'accusé, qui rigole beaucoup.) Les droits de la
défense sont sacrés ; le tribunal saura les faire

respecter.

Le président, avec bienveillance. — Comptez

sur le tribunal, maître Rasile.

L’avocat, continuant. — Quel que soit le dé-
goût qu’on éprouve à remuer certaines fanges, il
me faut démasquer ce Rondecuir, cet ignoble sa-
tyre, qui, non content de prêter à la petite se-
maine et d’avoir commis toute une série de faux
dont la justice finira par lui demander compte,
attire quotidiennement d’infortunés enfants dans
son repaire pour les immoler à ses instincts dé-

l _

pravés...

Rondecuir, suffoqué. — Moi!
—GcmiîXT. — Silence!

*7/ ^ -

Le président. — Silence!

L’avocat. — Je dois flétrir son complice, ce
cynique Plumedoye, que la rumeur publique ac-
cuse, en outre, d’avoir assassiné son meilleur
ami, pour lui dérober la superbe montre en alu-
minium qu’il porte effrontément dans le gousset

-/vilp-j;!

—M

JIILIAl ll —_ ^

de son gilet!

Plumedoye. — C’est trop fort !

Le président. — Silence!

L’avocat, brandissant de grands bras. — Et
voilà les monstres qui osent accuser cet ange !
{Il désigne l'accusé, qui rigole de plus en plus.)
Des bandits! Des escrocs!... {Dans un pa-
roxysme d'éloquence, ü flanque sa toque à toute

volée dans le nez de Rondecuir.)

Rondecuir. — Ah! dites donc, vous...

L’avocat, furieux. — Tu protestes I {Il re-
trousse ses manches.) Tu oses protester 1 {Il
saute à bas de son banc et bondit sur Ronde
• mnche un œil d'un coup de poing.

LES DROITS DE LA DÉFENSE

Au tribunal correctionnel.

Plaignants : les époux Durandard.

Témoins : les sieurs Rondecuir et Plumedoye,

leurs voisins.

’ —'"'«minages ont la physionomie ef-
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