CROQUIS
PAR PAF
Comment d’aucuns entendent la « république
OUVERTE »
- Et c’est après avoir voté l'émission de cinq
cents nouveaux millions de billets de banque que
Monsieur refuse à sa femme quinze louis pour
acheter une robe 1
— Sorti hier de prison, vous vous faites repin-
cer aujourd'hui?
— Daniel mon commissaire, il fait moins froid
en prison que chez nous.
— Tu vois, Bichette, que j’ai bien fait de con-
server mes faux-cols et mes cravates de 1810; les
revoilà à la mode.
LE CAUCHEMAR D’UN CORROMPU
LA TOUR EIFFEL TORDUE PAR L’ÉMOTION QUE LUI
CAUSE LE PROCÈS DE SON AUTEUR
— On parle beaucoup de liseurs de pensées. Tu
connais ça, toi ?
— Pardine... Quand un homme me regarde, je
sais tout de suite à quoi il pense.
LES FONTAINES A EAU CHAUDE
— Il fallait emporter cette eau chaude chez
vous, où vous vous seriez lavé à l’aise.
— Merci bien... elle aurait eu le temps de geler
d’ici chez moi 1
— Qu'est-ce que ce monsieur dans votre cui-
sine ?
— M'cn parlez pas 1 Encore un candidat pour
l’Académie qui vient voir Monsieur... Il y en a
d’autres dans toutes les pièces de l’apparte-
ment.
— Eh bien, marche-t-elle, l’organisation des
secours aux pauvres do Paris ?
— Parfaitement! Et d’ici à mai ou juin, nous
comptons pouvoir les soulager largement.
— Ce n’est pas possible I Vous accusez votre
gendre d’avoir voulu vous asphyxier?
— Et je le prouve : il vient de m’offrir un poêle
mobile!
— Comment 1 Vous, un magistrat,vous, dans ce
milieu? ,
— Les dessous de la politique m’écœurent tel-
lement, que j’ai besoin d’en voir d’autres plu®
attrayants.
PAR PAF
Comment d’aucuns entendent la « république
OUVERTE »
- Et c’est après avoir voté l'émission de cinq
cents nouveaux millions de billets de banque que
Monsieur refuse à sa femme quinze louis pour
acheter une robe 1
— Sorti hier de prison, vous vous faites repin-
cer aujourd'hui?
— Daniel mon commissaire, il fait moins froid
en prison que chez nous.
— Tu vois, Bichette, que j’ai bien fait de con-
server mes faux-cols et mes cravates de 1810; les
revoilà à la mode.
LE CAUCHEMAR D’UN CORROMPU
LA TOUR EIFFEL TORDUE PAR L’ÉMOTION QUE LUI
CAUSE LE PROCÈS DE SON AUTEUR
— On parle beaucoup de liseurs de pensées. Tu
connais ça, toi ?
— Pardine... Quand un homme me regarde, je
sais tout de suite à quoi il pense.
LES FONTAINES A EAU CHAUDE
— Il fallait emporter cette eau chaude chez
vous, où vous vous seriez lavé à l’aise.
— Merci bien... elle aurait eu le temps de geler
d’ici chez moi 1
— Qu'est-ce que ce monsieur dans votre cui-
sine ?
— M'cn parlez pas 1 Encore un candidat pour
l’Académie qui vient voir Monsieur... Il y en a
d’autres dans toutes les pièces de l’apparte-
ment.
— Eh bien, marche-t-elle, l’organisation des
secours aux pauvres do Paris ?
— Parfaitement! Et d’ici à mai ou juin, nous
comptons pouvoir les soulager largement.
— Ce n’est pas possible I Vous accusez votre
gendre d’avoir voulu vous asphyxier?
— Et je le prouve : il vient de m’offrir un poêle
mobile!
— Comment 1 Vous, un magistrat,vous, dans ce
milieu? ,
— Les dessous de la politique m’écœurent tel-
lement, que j’ai besoin d’en voir d’autres plu®
attrayants.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Croquis - par Paf
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
ZST 207 D RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1893
Entstehungsdatum (normiert)
1888 - 1898
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 62.1893, Janvier, S. 83
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg