DOI Heft:
Décembre
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.23887#1432
LE CHARIVARI
GASSE-TËTS 0JHABJTA2UQUE
1° Losange
Appartient à l’Académie.
Un chef-lieu du pays breton.
Esprit qui fait bien dans la vie.
Grand ministre sons un Bourbon.
Ville notable de Belgique.
Epoque en l'histoire établie.
Est à coup sûr dans un centon.
2° Anagramme
Possession française.
D’où l’on peut voir à l’aise.
3“ Macédoine de mots
Ramener à un seul mot les vocables imprimés en
italiques dans les formules suivantes :
Un char ou de fines ailes.
Plus d’un roi a menti.
Prendre le ton d’up diqcre.
Du pain frais et une rave.
Etre la proie de Paul.
Voir une série de mâts.
Des pins dominent la rade.
Passer une nuit à Rome.
1° Losange syllabique
MÉ
ME
CO
SA
QUES
SA
VEN
TU
QUES
TU
RE
RE
RE
2° Charade fantaisiste
Anarchiste (fine — Hart — Schiste)
3° Pasge-Temps
Oise -|- Argus
= Rouissaga
Livre -f- Argus
== Vulgariser
Fané —
Naut rages
Piton —
Purgations
Léo —
Soulager
Vident —
Vcrtugadins
Rend —
Grandeurs
Domine —
Gourmandise
Sqin —
Argousins
Vanité —
Navigateurs
Solation des problèmes do Dimanche 24 Décembre
Ont résolu tous les problèmes :
L’Alcide des Colonnes, à Chinon. — E. Stérel, à
Toulouse. — Paul Masson. — G. Bruno.
Ont deviné partiellement :
V. Lublm, à Montargis. — J. Morellier, à Saint-
Malo. —■ Th. Lamplumet, à Nontron. — H. Bordeux,
à Arras. — G. Demars, au Hqyre. — Gwendoline. —
Q. I. R. à K fé Bignon. — Félix Souplet. — D. Mé-
trius. — Sosthène! — Ch. Robin.
Nota. — Les solutions doivent être adressées au
Secrétaire de la rédaction du Charivari avant le
mercredi de chaque semaine.
PETIT COURRIER
Au Palais-Royal
Transformé, rajeuni, coquet au possible, le Café
de la Rotonde, au Palais-Royal, est maintenant le
rendez-vous de tout ce quartier si vivant et central.
La transformation du petit bâtiment grec en une
construction moderne, charpentée légèrement en fer,
est des plus heureuses.
A deux pas de la Corrjédie-Française, des maga-
sins du Louvre, des musées, de la Bourse, il a sa
clientèle fixe de négociants, d’employés de minis-
tères, de dames en cours d’emplettes, etc... Ce pu-
blic joyeux et distingué y prend volontiers scs
repas ; c’est si commode, et le jardin est si beau,
même en hiver! Ce n’est pas sans plaisir que les
vrais Parisiens ont assisté à cette transformation
qui leur donne un très moderne restaurant, établi
dans le goût du jour, avec tout le confort et l’élé-
gance dont nous éprouvons maintenant le besoin.
Nous cherchons le bien-être, qui nous repose de la
vie active et surmenée que nous avons malgré
nous ; c’est nécessaire. Et, pour celui qui ne tient
pas à vpir défiler tout Paris devant ses yeux, il est
bon de trouver à deux pas du boulevard une autre
sorte de Tout-Paris, vivant et intelligent, parmi le-
quel on puisse, à l’aise, prendre sa place et vivre
deux heures en prenant son repas ou dégustant une
consommation de choix.
Fine-Champagne
Les bouteilles ne manquent pas qui portent cette
audacieuse étiquette : Fine-Chanypagne.
Mais on peut dire avec le fabuliste :
Rien n’sst plus commun que le nom,
Rien n’est plus rare que la chose 1
Il y a maintenant très peu de Fine-Champagne,
c’est pourquoi il faut connaître les producteurs;
ceux qui, tenant à leur réputation, gardent le souc
de ne livrer au public que du bon et surtout du vrai.
C’est à tort, d’ailleurs, que les pessimistes affir-
ment qu’il n’y a plus de vrai cognac, plus de bonne
eau-de-vie.
Il s’en trouve encore, en certaine quantité même;
seulement, il faut savoir où et ne pas acheter sur la
foi des prospectus qui courent le monde. II y a des
noms qui sont une garantie. La Fine-Champagne de
Levarlet et Brillet, qui ont, à Paris, la grande mai-
son Bodega, de la rue Castiglione, comme agents
généraux à Paris, est un produit d’une rare finesse
st de tout premier ordre. Il est vrai qu’elle est de
Barbézieux, de cette bonne Charente qui nous donne
les produits les plus exquis et que les étrangers
nous envient, comme iis nous envient la Cham-
pagne.
Ce sont des territoires où la terre est d’or.
Five o’clock
Délicieux, les gâteaux de la pâtisserie Lisboa,
ouverte rue Halévy, et combien inédits et originaux.
Les ferventes du lunch les ont arrosés avec l’Eau
moscovite gazeuse fruitée si à la mode et qui a si
légitiment conquis sa réputation. Dorée ou pour-
prée, dans son jo 1 i^ flacon, elle séduit d’abord les
yeux ; puis on la goûte. Oh! le frais breuvage, la fine
gourmandise 1
Gaston Dauvet.
Nous recommandons I’Encrb Mathieu-Plksst
VIN DE CHAMPAGNE
BILLECART-SALMON
rbuil-sur-At. Maison fondée en 1818. Propriéi
a Bouzy, Mareuil, Ay, etc. — Bwcellents vins.
Masseurs et Masseuses en ville,
S’adresser au Hammam, 18, rue des Mathurins.
Conditions raisonnables.
Le Directeur-Gérant, Pierre Véron.
Paris. — lmp. Alcan-Lévy, 24, rue Chauch&t.
DEUX ORANGS-OUTANS ÉNORMES
AU JARDIN D’ACCUMATION
Le Jardin d’Acclimatatmn du Bois de Boulogne
vient de recevoir deux orangs-outans (hommes des
boi üciles, adultes, d’une taille gigantesque
•J), plus grands que bien des houppes.
ms il n’a été donné à des Européens, de
voir ivants et d’étudier de près des êtres aussi
remarquables, des spécimens aussi âgés (25 et
35 ans) et aussi grands que les deux énormes
orangs dout nous parlons.
L’homme est toujours resté confondu delà simi-
litude qui existe entre la conformation des singes
et la sienne; mais devant des orangs de noRe
taille et dix fois plus forts que nous, devant ces
êtres dont l’aspect est plutôt humain que bestial,
l’étonnement devient presque de la stupeur.
Tout Paris va défiler devant ces singes anthro-
pomorphes quiconstituemt une exhibition extraor-
dinaire et « telle que l’on n’a pas occasion d’en
voir deux fois en sa vie », a dit le savant direc-
teur du Jardin zoologique d’Anvers qui a admiré
ces orangs à leur débarquement.
JARDIN ZOOLOGiUUE D’ACCUMATATIQH
Programme du dîmauehc 31 décembre
I8»3
je
Concert dans la grande salle et éclairage
électrique du Palais d’hiver
PREMIÈRE PARTIE
1. Les Dragons deVilars, ouvert. (Maillard). — 2.
Scènes Alsaciennes: a. Prélude, b. Sous les TiU
ieuls (Myssenet) : Violoncelle M Housse.'c. Au Ca-
baret. — 3. Vision de Jeanne d’Arc (GounoJ), Orgue
M. Galand.
DEUXIÈME PARTIE
4. Patrie, ouverture (Bizet). — 5. Sérénade (Beetho-
ven). — 6 Callirohé. suite d’orchestre (Chanunade).
— 7. Schiller, marche (Meyerbeer).
Grand orgue Cavaillé-Coll.
Chef d'orchestre : Lpuis Pister
Banque Petitjean. 12, r. Montmartre, 41e année,
ti ; ■ ikJ'UJj'Û et chaussures, système breveté.
UiLUbUlM Jolie ville Centre. Situât, unique.
Angle marché important. Beau magasin, Clientèle
sûre, jolis bénéfices faciles à augmenter. Px 7,000 f.
BITTEiRS
JV. SAILLARU
du HAVRE
IHTIIPOÏ fl* ; Rua Danguy, F* St-Seyer
ROUEN
k Les S" de SAILLARD: BÜNÛBF & 0*
liit'ers. «oui n^v^ns pas 2quîtl.dQ hitters, |
la différant* n« rü-ide <m«i dans la couleur,
nous lçt varlona au gré de la consomption.
Extrait 4e Grenadine. — La dosé d'extrait pour transformer
100 litre» sirop simple en sirop de Grenadine estde2lit.70centi!it, ;
Il su&2 jpaui: opérer cette transformation de rajouter à froid au sirop
ümple flf dé bien rerpuçrle toqt afin d’obtenir un mélange complet.
a 39 Minute®
DK IPARB®
MAISONS-LAFFITTE
Safé-Rest auront
i. Pavillon, rHOELOGE
MAISON DE PREMIER ORDRE
k l’entrés du Magnifique Parc de Malsons-Laffitte
RHUM S -CHRISTOPHE
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«pt- Importataurs,
Etfra \ Hifl. LfiüCl 1ÂURÂMT & G", Agents SéRérsux, I ,fe fl! fFâÈffl* MuaH).
LA CAPITALE IM'diun
wmBryk, m m paris
RRâSSEilE 1 Installation et Organisation de Ie1' ordre Inaugurée le 23 DÉCEMBRE 18931
JT , r 2, Boulevard de Strasbourg, Paris
gesmurani \ il vivim a/)pien propriétaire du Café du Congrès
A. proximité des Théâtres de la ^Renaissance, de la Gafié, de la Porte-Saint-Martin. I
do ia Scala, de l'Eldorado, des Menus-Plaisirs, du Concert Parisien, du Gymnase, etx. j
DÉJEUNERS, DINERS et POÜlPlîRS
MM. les Négociants et Industries de province peuvent gjfcsghi' leurs correspondances.
J
CAFÉ du PAVILLON de la ROTONDE
——2 PARIS î—r-
Jardin du PALAIS-ROYAL
Le centre des affaires, des ministères et des plaisirs
COURRIER POUR TOUTES LES GARES JUSQU’A 6h4Q
RENDEZ-VOUS
pour Mess leu ns les
Négociants, Industriels
et Voyageurs.
téléphone:
Poste Restante
pour toutes les
personnes désireuses |
de centraliser les
RENDEZ-VOUS
de leurs affaires.
HUITRIÈRES du CRQISiC (Loire-Inférieur£)
8 Méd. or. 2 prix d’honneur
Prix unique: Vase offert par le président de is
République. Diplômes d’honneur.
Envoient fraDco contre mandat-poste de 6 fr.
70 extra, ou 100 belles ou 1 langouste.
VINS fins de PORTUGAL st « ESPÀ9NE
LIVRAISON à DOMICILE
PÂTISSERIE
Rendez-vous g f |gg ïhi
Je HIGH-LIFE irai | Cï? S de4à5heures.
Paris, 8, Rue Halévy
près 1’ OJPÉTI.A.
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15, Rue Molière, PARIS
(Expéditions en Province et a l’Etranger fc° depuis 25 pr. fi
DANS LES FaîNCIPAUX ÉTABLISSEMENTS
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Hygiénique, Rafraîchissante
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GRENADINE, CERISE, KLIOUKWA
DEPOT GENERAL :
12, RUE P J ER RE-PICARD
PARIS
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H,^TIMBALE«IPOULKT LEJEUNE
-—' 1. Bote B.rcy «11. Mutdatt* mwliiKn
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Rhum Le Prêcheur
des PLANTATIONS du BOURG-LE-PRECHEUR
Ile de la Martinique (Antilles Françaises).
IJ PE CONNU EXQUIS
I5ïïü,j DKLÀFÔNDlire & Fils, à àOUÉ»
IMPORTATION DIRECTE
làs^J DANS TOUS LES BONS ÉTABLISSEMENTS
Dépôt à PA RIS, 43. Boulevard St-Germain.
L’ART
REVUE BI-MENSUELLE ILLUSTRÉE
SOMMAIRE DU N°7IO
Texte — L’architecture religieuse en
Egypte (suite et fin), par Pierre Paris - L'expo-
sition de l'art musulman, par AI. Gayet. —
Courrier musical, par Adolphe Juliien. — Notre
Bibliothèque. —Courrier de l’art — Bulletin
bibliographique, par P L., en têle de la troisième
page de la couverture de cette livraison.
Gravures hors texte, — Miss Francis Harri,
eau-forte de Léon Salles, d’après Sir Josliua Rey-
nolds. — La Leçon de Musique ; La Leçon de
Géographie, tableaux de Mademoiselle Marguerite
Gérard. (A placer en regard de la page 260.)
Gravures dans le texte. — Fragment de
Chapiteau hathorique, Musée du Louvre). —lie
de Fhilae. (Deuxième pylône du temple d’Isis). —
Victoire et triomphe de Ramsès II »nr les
Ethiopiens, bas-relief peint de Beil-el-Oualii,
d’après une copie du Musée Britannique. — Arabe
du disert, lithographie de C. de Lasteyrie,d’après
le baron Gros. — Corps de garde turc, eau-forte
originale de Decamps. — Croquis pris en Turquie,
lithographie originale de Decamps. — Cavalier
turc suivi de deux coureurs, croquis du üaron
Gros. —Chef arabe agitant une étoffe en signe
d’appel, lithographie du baron Gros. — Chef
arabe, eau-forte originale de Théodore Chasseriau.
— Paysage de Syrie, lithographie de Jules Lau-
rens, d’après le tableau de Decamps, appartenant à
La ly Richard Wallace. — Une école en Turquie,
tableau de Decamps. — Kiosque au bord d’une
rivière lithographie originale de Decamps (1834). —
Marocains jouant avec un vautour, tableau de
Mariano Fortuny), (Collection de M. de Fontagud
Cargollo — Gravures extraites de : Le prince Ko-
zaliokoff; — Contex antiques ; — Le Magasin
pittoresque ; — Aventures d’un ourson russe-,
— Aventures du baro i de Münchausen ; — En
Bouteille ! ; — Les Parures primitives ; —
L’Anneau de César ■ — P'lit Bonhomme ; —Les
Contes Blancs-,— Geneviève Delmas-,— La Vie
au ontinent noir ; — Le Château où Ton
s'amuse ; — lin qui dîne mat ; Un bar ; Sou-
per après le bal-. Le souper à Saint-Lazare :
Un matin d'exécution, dessins de Pierre Vidal.
— Etude de Chats, par Mme Henriette Renner. —
Gravures extraites de : En Famille; — La Fin du
Monde.
Alla.
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hors
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I&jwm» wn «*5»
FAISAN DORE
E5üSO««8T, Prsp.-lAtmli*
R», daa Martyr*, O, Purim
GASSE-TËTS 0JHABJTA2UQUE
1° Losange
Appartient à l’Académie.
Un chef-lieu du pays breton.
Esprit qui fait bien dans la vie.
Grand ministre sons un Bourbon.
Ville notable de Belgique.
Epoque en l'histoire établie.
Est à coup sûr dans un centon.
2° Anagramme
Possession française.
D’où l’on peut voir à l’aise.
3“ Macédoine de mots
Ramener à un seul mot les vocables imprimés en
italiques dans les formules suivantes :
Un char ou de fines ailes.
Plus d’un roi a menti.
Prendre le ton d’up diqcre.
Du pain frais et une rave.
Etre la proie de Paul.
Voir une série de mâts.
Des pins dominent la rade.
Passer une nuit à Rome.
1° Losange syllabique
MÉ
ME
CO
SA
QUES
SA
VEN
TU
QUES
TU
RE
RE
RE
2° Charade fantaisiste
Anarchiste (fine — Hart — Schiste)
3° Pasge-Temps
Oise -|- Argus
= Rouissaga
Livre -f- Argus
== Vulgariser
Fané —
Naut rages
Piton —
Purgations
Léo —
Soulager
Vident —
Vcrtugadins
Rend —
Grandeurs
Domine —
Gourmandise
Sqin —
Argousins
Vanité —
Navigateurs
Solation des problèmes do Dimanche 24 Décembre
Ont résolu tous les problèmes :
L’Alcide des Colonnes, à Chinon. — E. Stérel, à
Toulouse. — Paul Masson. — G. Bruno.
Ont deviné partiellement :
V. Lublm, à Montargis. — J. Morellier, à Saint-
Malo. —■ Th. Lamplumet, à Nontron. — H. Bordeux,
à Arras. — G. Demars, au Hqyre. — Gwendoline. —
Q. I. R. à K fé Bignon. — Félix Souplet. — D. Mé-
trius. — Sosthène! — Ch. Robin.
Nota. — Les solutions doivent être adressées au
Secrétaire de la rédaction du Charivari avant le
mercredi de chaque semaine.
PETIT COURRIER
Au Palais-Royal
Transformé, rajeuni, coquet au possible, le Café
de la Rotonde, au Palais-Royal, est maintenant le
rendez-vous de tout ce quartier si vivant et central.
La transformation du petit bâtiment grec en une
construction moderne, charpentée légèrement en fer,
est des plus heureuses.
A deux pas de la Corrjédie-Française, des maga-
sins du Louvre, des musées, de la Bourse, il a sa
clientèle fixe de négociants, d’employés de minis-
tères, de dames en cours d’emplettes, etc... Ce pu-
blic joyeux et distingué y prend volontiers scs
repas ; c’est si commode, et le jardin est si beau,
même en hiver! Ce n’est pas sans plaisir que les
vrais Parisiens ont assisté à cette transformation
qui leur donne un très moderne restaurant, établi
dans le goût du jour, avec tout le confort et l’élé-
gance dont nous éprouvons maintenant le besoin.
Nous cherchons le bien-être, qui nous repose de la
vie active et surmenée que nous avons malgré
nous ; c’est nécessaire. Et, pour celui qui ne tient
pas à vpir défiler tout Paris devant ses yeux, il est
bon de trouver à deux pas du boulevard une autre
sorte de Tout-Paris, vivant et intelligent, parmi le-
quel on puisse, à l’aise, prendre sa place et vivre
deux heures en prenant son repas ou dégustant une
consommation de choix.
Fine-Champagne
Les bouteilles ne manquent pas qui portent cette
audacieuse étiquette : Fine-Chanypagne.
Mais on peut dire avec le fabuliste :
Rien n’sst plus commun que le nom,
Rien n’est plus rare que la chose 1
Il y a maintenant très peu de Fine-Champagne,
c’est pourquoi il faut connaître les producteurs;
ceux qui, tenant à leur réputation, gardent le souc
de ne livrer au public que du bon et surtout du vrai.
C’est à tort, d’ailleurs, que les pessimistes affir-
ment qu’il n’y a plus de vrai cognac, plus de bonne
eau-de-vie.
Il s’en trouve encore, en certaine quantité même;
seulement, il faut savoir où et ne pas acheter sur la
foi des prospectus qui courent le monde. II y a des
noms qui sont une garantie. La Fine-Champagne de
Levarlet et Brillet, qui ont, à Paris, la grande mai-
son Bodega, de la rue Castiglione, comme agents
généraux à Paris, est un produit d’une rare finesse
st de tout premier ordre. Il est vrai qu’elle est de
Barbézieux, de cette bonne Charente qui nous donne
les produits les plus exquis et que les étrangers
nous envient, comme iis nous envient la Cham-
pagne.
Ce sont des territoires où la terre est d’or.
Five o’clock
Délicieux, les gâteaux de la pâtisserie Lisboa,
ouverte rue Halévy, et combien inédits et originaux.
Les ferventes du lunch les ont arrosés avec l’Eau
moscovite gazeuse fruitée si à la mode et qui a si
légitiment conquis sa réputation. Dorée ou pour-
prée, dans son jo 1 i^ flacon, elle séduit d’abord les
yeux ; puis on la goûte. Oh! le frais breuvage, la fine
gourmandise 1
Gaston Dauvet.
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VIN DE CHAMPAGNE
BILLECART-SALMON
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a Bouzy, Mareuil, Ay, etc. — Bwcellents vins.
Masseurs et Masseuses en ville,
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vient de recevoir deux orangs-outans (hommes des
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•J), plus grands que bien des houppes.
ms il n’a été donné à des Européens, de
voir ivants et d’étudier de près des êtres aussi
remarquables, des spécimens aussi âgés (25 et
35 ans) et aussi grands que les deux énormes
orangs dout nous parlons.
L’homme est toujours resté confondu delà simi-
litude qui existe entre la conformation des singes
et la sienne; mais devant des orangs de noRe
taille et dix fois plus forts que nous, devant ces
êtres dont l’aspect est plutôt humain que bestial,
l’étonnement devient presque de la stupeur.
Tout Paris va défiler devant ces singes anthro-
pomorphes quiconstituemt une exhibition extraor-
dinaire et « telle que l’on n’a pas occasion d’en
voir deux fois en sa vie », a dit le savant direc-
teur du Jardin zoologique d’Anvers qui a admiré
ces orangs à leur débarquement.
JARDIN ZOOLOGiUUE D’ACCUMATATIQH
Programme du dîmauehc 31 décembre
I8»3
je
Concert dans la grande salle et éclairage
électrique du Palais d’hiver
PREMIÈRE PARTIE
1. Les Dragons deVilars, ouvert. (Maillard). — 2.
Scènes Alsaciennes: a. Prélude, b. Sous les TiU
ieuls (Myssenet) : Violoncelle M Housse.'c. Au Ca-
baret. — 3. Vision de Jeanne d’Arc (GounoJ), Orgue
M. Galand.
DEUXIÈME PARTIE
4. Patrie, ouverture (Bizet). — 5. Sérénade (Beetho-
ven). — 6 Callirohé. suite d’orchestre (Chanunade).
— 7. Schiller, marche (Meyerbeer).
Grand orgue Cavaillé-Coll.
Chef d'orchestre : Lpuis Pister
Banque Petitjean. 12, r. Montmartre, 41e année,
ti ; ■ ikJ'UJj'Û et chaussures, système breveté.
UiLUbUlM Jolie ville Centre. Situât, unique.
Angle marché important. Beau magasin, Clientèle
sûre, jolis bénéfices faciles à augmenter. Px 7,000 f.
BITTEiRS
JV. SAILLARU
du HAVRE
IHTIIPOÏ fl* ; Rua Danguy, F* St-Seyer
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k Les S" de SAILLARD: BÜNÛBF & 0*
liit'ers. «oui n^v^ns pas 2quîtl.dQ hitters, |
la différant* n« rü-ide <m«i dans la couleur,
nous lçt varlona au gré de la consomption.
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100 litre» sirop simple en sirop de Grenadine estde2lit.70centi!it, ;
Il su&2 jpaui: opérer cette transformation de rajouter à froid au sirop
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LA CAPITALE IM'diun
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RRâSSEilE 1 Installation et Organisation de Ie1' ordre Inaugurée le 23 DÉCEMBRE 18931
JT , r 2, Boulevard de Strasbourg, Paris
gesmurani \ il vivim a/)pien propriétaire du Café du Congrès
A. proximité des Théâtres de la ^Renaissance, de la Gafié, de la Porte-Saint-Martin. I
do ia Scala, de l'Eldorado, des Menus-Plaisirs, du Concert Parisien, du Gymnase, etx. j
DÉJEUNERS, DINERS et POÜlPlîRS
MM. les Négociants et Industries de province peuvent gjfcsghi' leurs correspondances.
J
CAFÉ du PAVILLON de la ROTONDE
——2 PARIS î—r-
Jardin du PALAIS-ROYAL
Le centre des affaires, des ministères et des plaisirs
COURRIER POUR TOUTES LES GARES JUSQU’A 6h4Q
RENDEZ-VOUS
pour Mess leu ns les
Négociants, Industriels
et Voyageurs.
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Prix unique: Vase offert par le président de is
République. Diplômes d’honneur.
Envoient fraDco contre mandat-poste de 6 fr.
70 extra, ou 100 belles ou 1 langouste.
VINS fins de PORTUGAL st « ESPÀ9NE
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Je HIGH-LIFE irai | Cï? S de4à5heures.
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des PLANTATIONS du BOURG-LE-PRECHEUR
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IJ PE CONNU EXQUIS
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L’ART
REVUE BI-MENSUELLE ILLUSTRÉE
SOMMAIRE DU N°7IO
Texte — L’architecture religieuse en
Egypte (suite et fin), par Pierre Paris - L'expo-
sition de l'art musulman, par AI. Gayet. —
Courrier musical, par Adolphe Juliien. — Notre
Bibliothèque. —Courrier de l’art — Bulletin
bibliographique, par P L., en têle de la troisième
page de la couverture de cette livraison.
Gravures hors texte, — Miss Francis Harri,
eau-forte de Léon Salles, d’après Sir Josliua Rey-
nolds. — La Leçon de Musique ; La Leçon de
Géographie, tableaux de Mademoiselle Marguerite
Gérard. (A placer en regard de la page 260.)
Gravures dans le texte. — Fragment de
Chapiteau hathorique, Musée du Louvre). —lie
de Fhilae. (Deuxième pylône du temple d’Isis). —
Victoire et triomphe de Ramsès II »nr les
Ethiopiens, bas-relief peint de Beil-el-Oualii,
d’après une copie du Musée Britannique. — Arabe
du disert, lithographie de C. de Lasteyrie,d’après
le baron Gros. — Corps de garde turc, eau-forte
originale de Decamps. — Croquis pris en Turquie,
lithographie originale de Decamps. — Cavalier
turc suivi de deux coureurs, croquis du üaron
Gros. —Chef arabe agitant une étoffe en signe
d’appel, lithographie du baron Gros. — Chef
arabe, eau-forte originale de Théodore Chasseriau.
— Paysage de Syrie, lithographie de Jules Lau-
rens, d’après le tableau de Decamps, appartenant à
La ly Richard Wallace. — Une école en Turquie,
tableau de Decamps. — Kiosque au bord d’une
rivière lithographie originale de Decamps (1834). —
Marocains jouant avec un vautour, tableau de
Mariano Fortuny), (Collection de M. de Fontagud
Cargollo — Gravures extraites de : Le prince Ko-
zaliokoff; — Contex antiques ; — Le Magasin
pittoresque ; — Aventures d’un ourson russe-,
— Aventures du baro i de Münchausen ; — En
Bouteille ! ; — Les Parures primitives ; —
L’Anneau de César ■ — P'lit Bonhomme ; —Les
Contes Blancs-,— Geneviève Delmas-,— La Vie
au ontinent noir ; — Le Château où Ton
s'amuse ; — lin qui dîne mat ; Un bar ; Sou-
per après le bal-. Le souper à Saint-Lazare :
Un matin d'exécution, dessins de Pierre Vidal.
— Etude de Chats, par Mme Henriette Renner. —
Gravures extraites de : En Famille; — La Fin du
Monde.
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