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Dumont, Albert
Peintures céramiques de la Grèce propre: recherches sur les noms d'artistes lus sur les vases de la Grèce — Paris, 1874

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https://doi.org/10.11588/diglit.5971#0044
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34 PEINTURES CÉRAMIQUES

M. Benndorf ne paraît pas non plus avoir été heureux dans les expli-
cations nouvelles qu'il propose pour la plaque du chevalier Brôndsled.
Minerve casquée, recouverte de l'égide, regardant à droite-, le person-
nage de gauche manque; entre Minerve et lui, figure ailée dont on voit
encore quelque trace. Ce monument, souvent publié, n'est pas encore
complètement expliqué. L'inscription A0HINAIA: 1 paraît être certaine;
on lit ensuite H<DA... M. Benndorf propose AOHNAIAI H4>A[IZTIQN
ANE0HKEN , restitution impossible, car A.9t]vai'a. est au nominatif. Il cite
un vase inédit «ur lequel on lit T[<arjtas âvéôvxsv. Ce monument, dont
j'ai le dessin sous les yeux, est à Athènes; il appartient à M. Finlav; on
y voit Minerve debout, tournée vers une colonne sur laquelle est un
personnage accroupi. Dans le champ on lit en effet A0HNAIA, puis
£Qd>[ai;>7»]KAAO£; sur le piédestal de la colonne, je déchiffre

lilAZ
A]NE0HKEN

Cette œnochoé (20 centimètres de hauteur) est précieuse : les fi-
gures sont rouges sur fond noir. On y reconnaît un procédé de fabri-
cation très-soigné et propre àl'Attique. Mais, si l'on excepte l'inscription
A0HNAIA , je ne vois pas quel rapport offre cette représentation avec
la plaque de Brôndsted.

Ce tableau, selon nous, doit être rapproché de la riche série des
ex-voto à Minerve conservés sur l'Acropole et presque tous dessinés,
soit par Le Bas, soit par d'autres archéologues. L'artiste avait repré-
senté Minerve, puis une ou deux divinités: les noms étaient inscrits,
selon l'usage, au-dessus des figures et séparés par trois points super-
posés, : ; Minerve était associée ici kîiÇxialos, entre eux volait la Vic-
toire, Iris ou un de ces génies ailés qui, sur les vases, symbolisent les

lion métrique, qui eût paru d'une explication si difficile à Winckelmann et à son
école ?

ÀfSpôs ài70<pdi(iévoio pâxos xxkov èvdâ.ûe xeFftaH.

(Keil, Annales, XXXVI, p. 197-)

— 1 Les deux ou trois points qui suivent les mots A0HNAIA sont un signe de ponc-
tuation fréquent dans l'épigraphie grecque; les tablettes des héliasles en offrent des
exemples, de même que les inscriptions sur vase.
 
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