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L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré — 9.1876

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Ll É C L I P S E

NOUVELLE PRIME GRATUITE

DE L'ECLIPSE

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actuels qui renouvelleront leur abonnement d'un an
par anticipation.

L'ÉCLIPSÉ a acquis le droit d'offrir en p-ini > à ses abon-
nés le nouveau vo urne de Touchatout :

LES M LETTRES RÉPUBLICAINES

DE GERVAIS MARTIAL

Formant un beau et fort volume grand in-8°

Toute personne qui prendra un abonnement d'un an ou
qui renouvellera, par anticipation, son abonnemerit, «a*
lemcnt pour un an, aura le droit deretirergratuitement duns
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RÉPUBLICAINES DE GERVAIS MARTI\L.— Les abon-
nés des départements qui léslrefoat recevoir le volume à
domicile devront envoyer 8 fr. 8') c, repre-eutan:. la pr.x de
l'abonnement et Jkw frais d ■ port do ia prune.

\ ' -

APRÈS LA ilRÉE

lise passe en ce moment une chose inouïe, — ét l'on no
s'étonnera pas que la presse réactionnaire en soit stupéfiée.
— Il est question, pour affermir le gouvernement le là Ré-
publique, d'appeler à certain» postes officiels... — 116%
c'est à ne pas croire — des républicains !

Il paraît même que quelques-uns de ces êtres sans pu-
deur — c'est des républicains que j'entends parier — pous-
sent le cynisme jusqu'à offrir leurs services au gouverne-
ment, ce gouvernement semblant enfin devoir représenter
leurs idées.

Assurément cette conduite est inqualifiable.

Vous me direz qu'au 24 mai on en a vb bien d'autres :
que depuis longtemps les postes étaient distribué» aux
amis avant que le coup fie fut fait ; qu'on voyait encore, le
lendemain, payer ave; aplomb, coram poyado, l'achat do
certaines vois*, avec un lot de préfectures cm une ambas-
sade...

Mais je vous répondrai, à vous qui m'adressez cette ré-
llexion, que vous montrez bien par là ne rien connaître au
classement de* espèces.

Sachez donc, ponf votre' instruction :

Que lorsque des personnages eff» l'ordre moral se rttelit
sur des places, avant même qu'elles soient libres-,- eëla
s'appelle « veiller au salut du pays » ou bien encore :
« accepter par ..dévouement le lourd fardeau des alfrires. »

Que lorsque^ SU contraire, dSfts une administration peu-
plée des créatures de I'aricien régime, des républicains fonl
objecter qu'il serait peut-être bon, en fiéimbhouc, d'jntro-
duire quelqu^att* des leur», dé sorte que tous les" em-
ployés du gouvernement ne soient pas absolument ina-
nimés à conspirer contre lui, alors la conduite des républi-
cains peut Se qualifier d'un mot : « Ce sont des gens âpres
à la curée !»

Apres la curée est le Cliché qni fait en ce moment le tour
de la presse dévouée à Froshdofff et à Chislohurst.-

Ce cliché revient sous la plume des journalistes gens dfl
bien, commet dans les opérettes, revient à satiété la
phrase musicale dont le compositeur est content.

« Apres à lit garée » par-ci, « après à la curée » par là.

Je ne jurerais pas que les gens qui obtiennent en ce
moment du iaihîslèTe le droit d'étaler sur la voie publique
ne soient considérés eux-mêmes comme «Aptes à ta curée.•>

J'espère que les républicains seront sensibles à ce re-
proche de se montrer « Apres à la curée », et qu'à dater de
demain, les eboses vont se passer comme suit i

OHBZ LE MINISTRE

le ministhê. Ah 1 c'est vous, mon ami. Je suis heu-
reux que vous ayez songé à venir me demander quelque-
chose. Que désirez-vous ?

Le soi.LiciTKta. — Le préfet de... ne va-t-il pas être1
dégommé?

Le ministres — Vous voulez dire « appelé à d'autres
fonctions ». Précisément.

Le sollicitei;r\ — Alors, j'ai quelqu'un à vous recom-
mander très-chaudement.

Le ministre. — Mon cher, la nomination est faite. Re-
commandé par un républicain sûr comme vous...

Lb solliciteur. — Ce n'est pas pour un républicain
que je viens vous solliciter.

Le ministre. — Ah bah!

Le solliciteur. — Non, c'est pour un légitimiste, un
homme très-intéresstrftt. Il avait placé la majeure partie1 de
sa fortune dans l'emprunt de don Carlos. Vous jugez s'il a
besoin de bons appointements. Je Vous conseille de le
prendre, c'est un clérical forcené, un ennemi juré de toutes
libertés. Il fera beaucoup de tort à votre ministère"...

a la éMAMÈKE.

Un membre de l'extrême gauche monte à la tribune :

— Je désirerais interpeller le ministère. {Senèhtion.)

Voix diverses. — Plus tard. — Non, tout de suite. -—•■
A demain. — Aujourd'hui. — Non,- non. — tfu7. — Non.

Lb ministre. Je suis prêt à répond?» à l'honorable
membre qui m'a interpellé.

Voix. — Parle? 1 pariez!

Le député. — Messieurs-, le fait que* jo viens apporter à
cette tribune est tellement févoltant qu'on voudra bien me
pardonner si l'indignation m'entraîne at» delà des bornes
parlementaires. Je viens d'apprendre avec stupeur qu'un
individu, notoirement fconnu pour' sea idées républicaines,
je dis notoirement... es» appelé à ivjttésenter ia France à...
Messieurs, je n'hésite pas à détlîrtf que cette nomination
est un véritable scandale*, qûhtid M. Fïutl'et, de si fouettante
mémoire, et M. Ravine!, son jètiûe séide, en sont encore à
attendre une pauvre petit»' place. Je nie demande alors à
quoi bon les services rendus fit pourquoi nous sommes en
République, si ce n'est pas pour être représentés à l'étran- ^

ger par des réactionnaires? 11 est Certain qu'en appelant
des républicains à remplir des fonctions républicaines, le
gouvernement témoigne d'une partialité coupable. Vous
voudrez comme moi l'arrêter dans cette vole, en infligeant
au ministère un blâme sévère.

A la suite de ce blâme, voté d'enthousiasme par toutes
les gauches, nul dotite quo les fonctionnaires républicains,
grands et petits, ne s'empressent tous do se démotire d'eux-
mêmes de leurs fonctions, afin qu'elles puissent être distri-
buées aussitôt à des réactionnaires.

<> Monsidur le ministre,

« Je me demandais depuis quelque temps pourquoi il me
montait des rougeurs au front. Mes yeux se sont ouverts.
J'en sais maintenant la cause. Cette rougeur était celle de la
honte, la honte d'avoir lâchement profité de mon titre de
républicain poiit servir la République.

« J'ose compter sur vous pour mettre lin aux remords qui
me poursuivent en daignant, etc... »

Au bout de cent cinquante ou deux cents lettres comme
Celle-là, Il ne faut pas désespérer que le iïihuStre, entraîné
par l'exemple, ne s'empresse d'aile? à soil tottr remettre ses
pouvoirs entre les mains du président de la 'République.

— i'eimettez-moi. maréchal, de rentrer dans la vie privée.
Je ne puis conserver sans regret le poste auquel vous m'a-
vez appelé, quand je yojtso qu'il Cil le point de miré de
tant dé bonapartistes dans le besoin. Paitt^-fiiui line grâce,
celle do nommer l'un d'eux à ma place. Dans le Cas où le
choix vous embarrasserait, je serais heureux dé vous indi-
quer \..., si gravement coniprdmlg dans une affaire finan-
cière, ou /...., qui fait en ce mutilent de» chaussons à l'oissy...
Vous paraissez hésiter, maréchal, faul-11 que je vous con-
jure à genoux ?..,. Voyez, je suis â VOS pieds ! C'est un mi-
nistre républicain qui vous supplié dé former un ministère
bonapartiste. Ma voix ne troUVerft't-elle pas le chemin de
votre cœur?... Que dites-Vous? RieH. Laissez-moi croire que
c'est une adhésion!

Et avec joie :

=— J'ai gagné ma cause, merci mon Dieu !

Veilft, nous n'en doutons paâ, ce qui va se passer.

Alofs les républicains ne pourront plus être traités d'«« A-
près à la curée ». ■ r.

Pourvu, au moins, que cela ne leur Vaille pas maintenant
l'épithète de « fièrement efeunl. »< J £

PAl/L PAfiPA'T.

. \ -. : *• • ■+»--»■-----«— - /■

SKAÎJNG-GLÏJfc

J'ai reçu la folle lettre suivante au nioi» de janvier der-
nier ;

La \ 10-iir (par POtitoiw), 14 janvier.

îfâtittf... allons, dites le mot, car c'est le vôtre, mon cher
monsieur... Je vous lis, moi, et joliment sous mon gourbi.
Je pourrais même signer : Yotrewss/du, etc. ; mais je nie re-
tiens. Ll je continue :

Mâtin!... allez-vous Vous écrier en déchiffrant ma lettre,
qu'est-ce qui peut bien m'écrlre ! Qui ! cher monsieur, mais
c'est moi. Un inconnu. On ami. l'as celui qui vous arrête
Sur le boulevard, en disant : « AletteH donc ça dans votre
journal. » Mon. Un autre. Cherchais.

Je suis un de ceux que vous" appelé* des gomtneuw.

Je votis écris, parce qu'il fait un froid de chien, parce que
je suis étendu dans une chaise longue, parce que J'ai mal,
un mal do chien, et pas ft la tête, mille patinsI

C'est une touchante anecdote I Autrefoi» le Verbe s'est fait
chair. Aujourd'hui Ce9t ma chair qui me pousse à devenir
verbe, et verbeux, vous aile* voir ça, Verbeux, sec et dur
comme du chien.

Samedi) nous sommes partis pour La Viosne, le château
de cartes de Jules de Folanémie. toute une bande. Quelle
excellente charge ! Avec dix degrés de froid, combattus par
des paniers pleins jusqu'à l'anse. Uri bivouac portatif, et des
flacons de là btinne marque.

Nous allions prendre dei leçons dé patinage.

Vous comprenez que bous ne voulions pas nous risquer
au Lac avec des jambes de mazettefs. On se rouille pendant
cet abominable été. Nous voulions nous remettre au cou-
rant, hoUS refaire le pied, Idùlfier hos mollets devenus lâche»
comme du chien. Et d'une!

On était ufle bande. It y avait aveenous le petit de la Gly-
cérine, Ourspach, Sagrinot, du Trottoir, et les autres dit
diner de la Crevette. En femmes, et belles comme du chien,
nous possédions i Mw* du Trottoir, la grosse Valentine, la
femme à Sagriflot, enfin la Ihîgnonne Mac'Nigouze.

On l'avait emmenée de force. Ito^igguze est à Loddres,
affaires de chevaux, courses de Porehefontaine, etc.. Char-
mant ! Parfait ! Pleins de rêves ! •

(ta a un cœur ou on n'en a pas. Et lemien, cher monsieur,
c'est une vraie rosée, tettdre comme du dile». Un regard de
la mignonne Mac'Nigouze l'a transpercé. C'est d(! l'histoire
ancienne. tionC, je l'aime. ,

LU partie me plaisait commudu chien! Songez donc! Pas
de Mac'Nigouze. Et deUX nuits hôrs Paris, à la Campagne,
chic anglais, avec une femme adora-bUv des paniers obèses,
et un certain petit Grand1-Vfh qui ferait donner'»» démission
à saint Pierre, et plus vitë que $a.

On part. On s'engouffre dati» les wagons, eaniedi soir.
Je Vous l'ai déjà dit, Jules 9* Folanémie devait nous! atten-
dre à Pontoise aVet «U char. D'ailleurs la Viosne est située
à dr»x lieties délit Ville d'ot l'gflfevient, à ce qù'il paraît.
Je saurai cela (ftatild j« 'Serai guéri. Mon Dieu, que je
souffre, en attendant.

Bi'ef, on arrivé, favaisjoué de Ja pointe des bottines. La
mignortno Mae'NlgoUze ne s'éfAit point trop courroucée. Et
de deux. Les difficultés tombaient devant moi coma» des
dominicairM de dtftes. Et mran !

Le char nous attendait. Nouvel empiwmettf. Profonde
obscurité, cris el rires. Les dames se taisent. Ourspaeh le
fâche. Sagrinot se mouche. Du Trottoir Chante une foil»»er"
imftrovisoe.\ ■,

( ttt était he-Sr-etf* comme dit#ïrfon f

Je me tais&is, moi prtfd*n*> mais je bavardais du coude.
On me laissât avctfr lë bras spirituel. Et pourquoi non ? ,

Mac'Nigouze est à Londres, courses de • Porchefontaine,
affaires de chevaux. La mignonne soupirait. Et de trois.

Quelle route ! cahots exquis. Ornières à bénir. Cailloux
bien-aimés. Mais les paniers sont bien arrimés sur l'impé-
riale. Le jus de la vigne n'a rien à craindre. Peut-être un
moment trouble ; mais il en sortira rayonnant comme une
jolie femme.

Ourspach murmure. On l'attrape. De la Glycérine ne dl£
rien. Il est perdu dans les jupes de la grosse Valentine. On
ne le voit pas. 11 est si gamin ! La joie règne en somme. Et
je suis au ciel. Parole, j'y monte droit comme du chien.

Enfin la Viosne se dessine aux ràyôns de la lune. Joli ta-
bleau, avec une horloge. On vendrait ça passage Colbert,
et très-cher, mon bon Leylan. Mais quelle neige, mes en-
fants ! On dirait qu'on vient de mettre la nappe sur la terre.
Il n'y manque que les couverts et cette gamme de verres,
dont les notes de cristal sont, à ce que dit de Folanémie,
do, ré, mi, fa, soul. A-t-il de l'esprit ce crevé-là! un
esprit de chien, sur mon âme !

>• -cHous débarquons. « —Mes amis, pas de larbins! s'écrie
de Folanémie. Rien que le garde-chasse et sa femme, le
jardinier et son épouse. Et c'est tout. Un ira tirer de l'eau
an puits, les gens qui sont délicats... »

Cette saillie, fine comme du chien, tire des hurlements
de la poitrine d'Ourspach. Pas content, toujours rageur,
Ourspaçhj-Jl^n ne l'amuse, il gobe tout comme du chien.

Màls qu est-Cv que cela nous fait ? Ces dames se déclarent
satisfaites. La mlgnonno Mac'Nigouze est enchantée. Elle
saute comme une pensionnaire. En effet, cela promet d'être
amusant.

On soupe. Un feu de chien dans l'âtre. Vingt-six bourrées
au moins. Odeur do bois vert. Et ça pétille ! Vive la cam-
pagne I

Je suis d'un gai, d'un gai, mon cher ! et je me déclare au
dessert, tout bas, parbleu I Mais on m'a compris. On sohrit.
J'y vais de mon meilleur répertoire. Je lâahe des vers.
Ourspach est furieux. Sagrinot veut jouer de l'harmonica
sur les verres. Le petit de la Glycérine disparaît sous la
table. Et Valentine ? Valentine fuit des grimaces à tout le
monde. On appelle ça des mots. Quant à du Trottoir, il ré-
clame le silence. 8a femme se tord de rire.

Ça allait bien. Par malheur, madame Sagrinot se rue sur
le piano. Pas une note juste ! Toutes avec un rhume. C'était
ft se croire à l'hôpital du Conservatoire.

— Voyons, soyez sage, monsieur, me dit la mignonne.
Vous Êtes terrible I Songez à demain. SI vous vous distin-
guez sur la pièce d'eau, Je vous donnerai un beau petit bai-
ser sur le front, là, entre vos boucles.

— Vrai?

•— Parole d'honneur 1

— Demain soir?

— C'est entendu.

Ivre d'allégresse, je me jette à ses genoux. On nou» bénit.
Ourspach trouve cela stuplde. De Folanémie tousse ion der-
nier poumon et bmirre une pipe.

Les dames se récrient. Puie s'apaisent. On 10 réconcilie.

Enfin on se couche. Trois heures du matin, mplitre en
main. Pas un seul mot à propos de mesdames Judkh, Ar-
gine, Rachel, Pallas et de messieurs Charles, D&Vid, César,
Alexandre. Pas un, je vous le jure, Leylan. Hein? fcages
comme du chien !

iirrrr.... un peu froides les chambrel.... quand on est tout
seul.... La cheminée flambe comme Moscou en per»onne,
biais c'est égal, un peu humides les draps de la Viosne.

Après un sommeil pesant, réveil allègre. Un baiser à l'hy-
drothérapie, et votre serviteur, gaillard comme du chien, se
présente à l'honorable société.

— Nous déjeunons dé bonne heure, dit de Folanémie,
afin de nous livrer sérieusement au patinage, cette après-
midi, Louis, mon garde-chasse, encouragera lei timides.
C'est un Danois. 11 connaît les rmoiri comme s'il les avait
inventés",

— tlurrah! répondons-nous.

On déjeune avec solidité, pour se faire des muscles, èt l'on
part pour la pièce d'eau, balayée avec soin.

Oh! le divin moment, mon cher monsieur; Je garnis de
courroies les chevilles délicates delà mignonne Mac'Nigouze.
Je les presse sur mon Cœur. Et nous nous élançons. Pan !
première chute. La Chère enfant t'assied avec grâce.'Je l'i-
mite poliment. Diable, la glace, Leylan, dure comme du
chiet ! Mais qu'importe, en se relève, on refile. Allons, do
l'abandon, pas de raideur, lo corps en avant, ne sciez pas le
parquet, s. V. P. Peine inutile. Vaines recommandations.
La mignonne l'assied de nouveau. Pan I Elle rougit. Elle
pâlit. Je l'imite, fidèle comme du chien. Les autres riaient
à en crever dans leurs culottes. Seul, Ourspach ne riait pas.
11 était blanc sur toutes les coutures. Onze plats-dos à la mi-
nute. Vv" V i

A quatre heures, la mignonne Mac'Nigouze ei moi, mon-
tre én main, nous étions tombés plie quatre-Vingt-six fois
et demie, et fare, trente-sept fois.

Malheur! je ne me tenais plus. Et elle?..» Ah! mes en-
fants !... un joli pautid disloqué, niai» flereôOmnie du chien
et brave comuJe la mort. Pas Ufl sotlplf. Pas une gri-
IBadc. \ ;

C'est à la grosie Valentine que revenait la palme des
erie de terreur et des gémissements de dottleur. Elle était
tombée vingVdeu* fois s-tir le petit do la Glycérine. Chaque
fois qu'il se remettait sur pted, nous nous attendions à le
voir, mince et aplati comme une feuille de Job, s'envoler à
la bise.

Du Trottoir et Sagrinot éeriv.liènt des devises amoureuses
sur le turf de cristal, pendant ce temps-là.

Oh ! lal la I que je soutire, mon cher monsieur !

On* rôviflt au château, cahin-caha, enflammés, faisant
dii genre, affirmant que ce n'était rien. Mais va te faire
fiche !... Le dîner se passa bien. Mollement assis, on eut en-
core de jolis éclairs, des mots à payer trente francs la ligfae,
commevous dites, et raide comme du chien... Mais après
U dîner:,, aïel tofinerre ! c'est la face des choses qui chan-
gea jolilmtSt, mille millions de patins allemands, avec -ou
laflS vtrole !

Croyez-moi, monsieur, n'en faites pas l'expérience, la pa-
role d'un gentilhomme doit vous suffire. Aïe, que je soutire!
On dirait qu'on m'enfonce, au moment où j'ai l'honneur de
vous écrire, un trillion d'épingles dans le gras des... jambes.
Pristi ! pristi 1 on ne m'y reprendra plus.
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