L' Eclipse: journal hebdomadaire politique, satirique et illustré (10.1877)

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13 Mai 1877.

L'ÉCLIPSÉ, REVUE COMIQUE ILLUSTRÉE

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mesure de capacité, mais toujours approximative-
ment, étant basée sur le mètre, qui est défectueux.

Le calibre du canon représente, à une fraction
infinitésimale près, le poids du kilogramme.

A l'extrémité du canon, un appareil articulé permet
d'y adapter une bande d'étoffe de soie, fil ou coton,
qui se roule autour du canon et de la longue-vue,
et peut servir à abriter le porteur de l'arme contre
la pluie ou les rayons du soleil.

Enfin le télescope mobile peut, au moyen d'une
simple vis, se fixer à l'extrémité du canon et servir
de ligne à pêcher.

Diverses autres applications ont été proposées,
telles que tuyau de pipe, pliant ou flûte, mais elles
ont dû être repoussées comme nuisant au manie-
ment de l'arme. Inutile de dire que le sabre-baïon-
nette peut se visser avec la même facilité que la lon-
gue-vue.

Ce fusil peut encore à la rigueur être utilisé pour
tricoter des bas. Il porte à cinq mille mètres, et son
prix moyen de fabrication ne revient pas à plus de
27,347 fr. la pièce, avec la manière de s'en servir.
En ajoutant que les balles coniques sont munies
d'une pointe d'acier et explosibies, nous aurons fait
la description la plus complète et l'éloge le plus sym-
pathique de la nouvelle méthode appliquée à la des-
truction des imprudents qui se mettent dans la per-
pendiculaire des projectiles.

Dernier détail et le plus important :

Tous les fusils d'un régiment sont reliés par des
fils métalliques, qui permettent au colonel de les
faire partir ensemble en leur communiquant une
étincelle électrique.

z. z. z.

ÉCHOS DE LA SEMAINE

On connaît l'aphorisme diplomatique :
« Il ne dit rien, et il ment toujours. »
En voici un autre tout neuf :
« Il est si menteur, qu'on ne peut pas même croire
le contraire de ce qu'il dit. »

Un diplomate étranger, qui n'était pas venu à
Paris depuis la triangularisation de la capitale, re-
gardait avec surprise les embellissements.

— Eh bien ! lui dit un ami qui l'accompagnait,
qu'en dites-vous?

— C'est presque aussi beau que Turin.

LE PARAPLUIE ET L'EN-TOUT-CAS (suite)

Madame a enfin pénétré dans le sanctuaire. D'où, sort en ce moment M. Benoit, heureux ... Le premier objet qui frappe les yeux de madame

Mais, 6 prodige ! tous ses efforts et ceux du cousin et fier d'avoir été choisi comme cavalier servant Benoit, laquelle s'en empare et se promet bien de

n'aboutissent qu'à égayer la galerie; et, après un par une habituée du Skating. Il oublie toutefois «avoir le mot de l'énigme,

léger incident qui a froissé l'orgueil de madame son parapluie armorié.......

Benoit, M. Jules entraine celle-ci dans une bras-
serie du voisinage.......

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