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https://doi.org/10.11588/diglit.70254#0045
INTRODUCTION
L’ART ORIENTAL
Il y a beaucoup plus de rapports entre Part des cavernes de France
et Part grec dans son ensemble, bien que cent ou deux cents siècles
les séparent P un de P autre, qu'entre ce même art grec et Part oriental
qui le précède à peine, le suit immédiatement ou coexiste avec lui. Prenez
une silhouette d'équidé ou de bison sur la paroi du Fond de Gaume,
prenez d'autre part une des tetes de cheval du 1 ai tlicnon ou l une de ces
figures de taureau ciselées au flanc du vase de Vaphio, vous trouverez
entre les unes et les autres des rapports surprenants de conception et d'exé-
cution, alors que P animal ou l'homme sculpté non seulement par le Chi-
nois ou l'Hindou, mais par P Assyrien, l Égyptien meme, vous sembleront
en différer étrangement. On a cherche dans ces analogies, avec une ingénuité
quelque peu touchante, l'amorce d'une hypothèse singulière, la fuite
des tribus pértgourdines ou pyreneennes, chassées par l inondation, vers
les rivages plus cléments de la mer orientale. Pourquoi, des lors, ne pas
imaginer un exode en sens inverse, quand on se trouve en presence des
parentés morphologiques impressionnantes qui rendent si proches l un de
l'autre Part grec du VIe siècle et Part français du XIIe, P art grec du
Ve siècle et Part français du XIIIe, Part grec du IVe siècle et P art fran-
çais du XIVe?
— 3i
L’ART ORIENTAL
Il y a beaucoup plus de rapports entre Part des cavernes de France
et Part grec dans son ensemble, bien que cent ou deux cents siècles
les séparent P un de P autre, qu'entre ce même art grec et Part oriental
qui le précède à peine, le suit immédiatement ou coexiste avec lui. Prenez
une silhouette d'équidé ou de bison sur la paroi du Fond de Gaume,
prenez d'autre part une des tetes de cheval du 1 ai tlicnon ou l une de ces
figures de taureau ciselées au flanc du vase de Vaphio, vous trouverez
entre les unes et les autres des rapports surprenants de conception et d'exé-
cution, alors que P animal ou l'homme sculpté non seulement par le Chi-
nois ou l'Hindou, mais par P Assyrien, l Égyptien meme, vous sembleront
en différer étrangement. On a cherche dans ces analogies, avec une ingénuité
quelque peu touchante, l'amorce d'une hypothèse singulière, la fuite
des tribus pértgourdines ou pyreneennes, chassées par l inondation, vers
les rivages plus cléments de la mer orientale. Pourquoi, des lors, ne pas
imaginer un exode en sens inverse, quand on se trouve en presence des
parentés morphologiques impressionnantes qui rendent si proches l un de
l'autre Part grec du VIe siècle et Part français du XIIe, P art grec du
Ve siècle et Part français du XIIIe, Part grec du IVe siècle et P art fran-
çais du XIVe?
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