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98

LES FOUILLES DE DELPHES

Epée.

485. Fig. 19. Tombe mycénienne à dromos de
Pykea décrite p. 7.

Petite épée avec sa poignée. Larg. 0,38. Le
bout brisé.

Gnémides.

Ce qui donne à l'armure de l'hoplite grec son
incomparable beauté, cpje n'égale aucune autre
armure (médiévale, Renaissance, japonaise, etc.),
c'est qu'épousant plus étroitement les formes
du corps elle les exprime et les stylise avec
une élégance nerveuse et précise. Casques, cui-
rasses, cnémides, les pièces de l'armure grecque
semblent avoir quelque chose de vivant; et les
bronziers du vi° siècle, qui en ont arrêté le galbe
traditionnel, ont fait vraiment œuvre de sculp-
teurs.

On a trouvé à Delphes, surtout à l'entrée du
sanctuaire et dans le téménos de Xéoptolème, de
nombreux débris de cnémides, d'une forme par-
faite. Nous ne pouvons décrire que celles qui
ont été trouvées entières. Pour la eiiémide et
pour les autres accessoires de la cuirasse, cf.
Olymvia, pl. LX, LXI : Karo, article Ocrea,
dans le Dict. des Antiquités. Les fouilles de
Delphes n'ont donné ni cuissards, ni chevillères,
ni pédieux.

486. Inv. 2645. Fig. 340. A l'intérieur de

Fig. 340. Fig. 311.

l'angle S.-F. du téménos. 24 juin 1895. Jlaut.
0,41.

Gnémide gaueh'e, d'une forme admirable : le
mollet fait saillie. Sur le

» « » ." V~ bord, trous de rembourrage
entre deux grèiietis, encadrés
Fig. 310 a. chacun dans des filets (fig.
■•310 a).

487. Inv. 1521. Fig. 341. Près de l'ex-voto des
Épigones. IS mai 1804. Haut. 0,40.

Gnémide droite ; mollet marqué. Les trous
de rembourrage sont plus gros que ceux de la
précédente.

488. Inv. 1048. En contre-bas de la base des
Thessaliens, sous l'éboulis' de rochers. 22 ocl.
1894. Haut. 0,40 (environ).

Gnémide droite en deux morceaux.

480. Inv. 1040. Cnémide gauche, écrasée,
trouvée en même temps et au même endroit que
la précédente.

Casques.

Casques à visière horizontale, sans nasal.

Certains casques archaïques n'avaient pas de
nasal ; ils laissaient le visage apparaître dans une
large ouverture déterminée par un frontal hori-
zontal et deux couvre-joues verticaux ou obliques.
Les exemplaires conservés portent deux lilels
parallèles qui courent à quelques centimètres
l'un de l'autre, dans le sens du plus grand axe,
depuis le frontal jusqu'au couvre-nuque ; des
trous, entre ces deux filets, servaient à fixer un
panache. On a trouvé des casques de ce type : à
Olympie, trois exemplaires entiers et plusieurs
en morceaux (Olympia, pl. LXII, 1020,' 1030]
cf. Dict. des antiq.. fig. 3450), sur l'Acropole
d'Athènes Acropole, n° 252) et dans d'autres
endroits indéterminés de la Grèce propre (Soc.
archéol., n"3 482-5 : Ath. .1/(7//)., 1896, p. (V); un
autre à Panticapée, colonie ionienne, dans une
tombe du commencement du ve siècle (.//AS,
1884, pl. 46'. Je n'en connais pas de provenance
italienne ; mais les monuments figurés de l'Étrù-
rie offrent souvent la représentation de casques
de ce type [Ath. Mitth., 1806, pl. I, et les exemples
réunis par Watzinger, //;«/., 1000, p. 449). On le
voit représenté, concurremment avec le casque
« corinthien », sur un ivoire archaïque du Pélo-
 
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