Gazette des Ardennes: journal des pays occupés (Januar 1916 - Dezember 1916)

GAZETTE DES ARDEMMES

2 Juin 191e

Au Mon do la nui!, nous avons progressé n la grenade dans
Isa borjijeteairJt Immédiatement à l'est du village do Cornières.
L'ennemi n'a Tait aucune tentative d'attaquo.

Sur la riva droite, uns forte attaque, allemande a réussi a
prendra pied dans une do noi tranchées ou nord des carrier?!
d'Haudromont.

Lo bombardement continu n tto 1res violent do part et d'oi.lre
dans la région de iîbtiaumonl, sans action d'infanterie.
Nuit relativement calme sur lo reste du front.

Paria, 2ô mai (916, soir.
Sur la rive gauche de la Meuse, l'activité de l*n*uerta ennemie
■'est accrue dan» la journée sur nos positions do la cote 30t.
- Sur la rivo droite, aprea un violent bombardement, les Alle-
mands ont prononcé, vers 17 heures, uno sono d'actions offensives
- entre lo bois d'Haudromont et la forme Thiaumont. Toutes ces
attaques ont été repoueaéea avec do lourdes perles, sauf en un
point oit des fractions ennemies se sont emparées d un élément de
tranchée. Dans la région do Douaunionl, les actions d'ailillene
continuent très violentes do part et d'autro.

Le tir d une do nos piecoa a longue portée a provoqué un in-
cendie dans un dépôt de matériel allemand d'IIetidicourt (nord-e«t
da Saint-Mihial).

Canynnndo intermittente sur le rente du front.
La ouerre aérienne. Au cours d'un combat aérien, un do nos
pilotas a abattu un Fokfccr, qui est. tomba dans le* ligues onnemirs,
au nord do Vaux. Dons la région d'Efain, uno de nos escadnles a
livre bataille a un groupe d'avions allemands : deux avions enfJO-
■ mia, sérieusement touchés, ont été contraints d'atterrir. m

Poria, K mai 1916, 3 heures.

Dans l'Argonne, nous avons fait erplnïor une mine avec succès
k la Fille-Morte. .

Sur la rive gauche de la Meuse, lutto très violente d'artillerie
dans les secteurs du bon d'Avocourt et du Mort-Homme. Dans
cette dernière région, une attaque sllemando qui se préparait à
déboucher o avorté sons noo tira de barrage.

Sur la rive droite, une contre-attaque nous a rendu un élément
da tranchée occupé hier par l'ennemi entre le bois d'Haudromont
at la ferme Thiaumont. Au nord de cette ferme, nous avons nro-
gr* —■■ A la grenade su cours de la nuit al fait des prisonniers.
' Nuit relativement calme sur le reste du front.

BULLETINS OFFICIELS ANGLAIS

(Front oceidftifal.)

Londres, 23 mai 1916.
L'aviation ennemie a été active hier. Nova avons eu à com-
battre qtmlom avions allemands, dent un eat tombé endommage,
dkna fc>a lignes allemande a. La nutt dernière et anjourdliui, ?io-
Unt Bombardement réciproque sut le front do Vany, oh la aitm-
tlon demeure sans changement. Aujourd'hui, canonnade très nu-
lente -sur nos tranchées entre Hooge et la ehemm de fer Ypres-
Ptoulera. Mainate, Hèbutcrne, Monchy-au-Bots, Neimlte-Saint-
Vtaat et Grcnay ont été bombardés. Activité da mines à Mametz,
Frio.urt, redoute Holieiuollorn, GuKichy et k l'est de Lavcntie.

Londrea, 24 mai 1916.
Sur la crête de Viwiy, la situation «at «an* changement. ^Da
petitee fractiona de noa troupes sont «orties des tranchées et des
engagements corps a corps aa «ont produits. Aujourd'hui, violent
bombinternent réciproque sur la rivière de Souciiez Activité con-
atdirablo' d'artillerie près de Roclincourt, de la pedoute Hohcn-
tollern, do Wytachacte et de Saim-Etoi.

Londrea, 25 mai 1916.

nier soir et aujourd'hui, la lotte de mtnea a été très active dans
la «aillant da Looa, où noua avons eu l'avantage.

Les deux artdlarieB ont été actives but plusieurs points du front,
arincipa.rc.ment près do Gommecourt 1 Arras, but Ici collines de
Vliny, en faco d'Hulktch et k Wytsrliaete. Notra feu a été particu-
Haroracnl effleacs * Fricourt.

Il VICTORIEUSE OFEEHSiVE AUSTRO-HOMGHOISE

Vienne, 38 mai (Officiel).
Nos troupes-30 «ont emparée* de l'oatyriig* cuirassé
aie Cornolo (ft l'ouest d'Arsiero) et de barrages fixai
dune le lecteur fortifié d'Asiugo, dam U vallé* d'Assa
(n sud-oueat du Mont» Iriterrotto).

Vienne, 39 niai (Officiel).

D.in> lo secteur fortifié d'A>i.ign nos troupes fran-
chirent lo val d'Assa, près de Roana. Kilos rejetèrent
l'ennemi près de Canove et s'étendirent sur les ver-
sants sud et est.

D'autres forces enlevèrent les fortifications du
Monte Intrrrotto et s'emparèrent dc3 hauteurs au nord
d'Asiago. Plii3 au nord le Moule Zebio, le Monte Zin-
garella et le Corno du Campo Bianco sont entre nos
mains. Pans la paitie supérieure de la vallée de la
Posina les Italiens sont rejetOs, après un combat opi-
niâtre, hors de leurs positions à l'ouest et au sud do
BcttaJe,

Vienne, 3o mal (Officiel).
Iliei le fort cuirassé Punta Corhin tomba entre nos
mains. A l'ouest d'Arsiero nos troupes forcèrent lo
pas*;.£v de la rivière Posina et s'emparèrent des hau-
teurs de la rive su-d. Quatre violentes attaques italiennes
contre noire posil-ion au sud de lMtalc furent repous-
sées.

Les communiqués officiels que noui reproduisons, ci-
dessiiî relatent 1rs progrès considérable! réalisés dans ces
dernieis jours par I al laque nuMro-honffroise, qu'un irrésis-
tible élan a portée jusqu'aux portes des places fortes ita-
liennes d Ar»iero et d'Asiago, dont l'enceinte est en partie
déjà forcé?.

Ce résultat aequij en moins de quinze joan dépasse de
beaucoup tous les minimes gains locaux que les, Italiens,
gr&ce A une grande supériorité numérique, avaient pu réa-
liser au cours d'une année d'effort* sanglants. Les Àu?trç>-
Hongrois ont porté La guerre sur territoire ennemi, ils ont
■surmonté les plus formidables difficultés de Icrrain et tien-
nent partout, sur le secteur d'attaque, les positions domi-
nantes.

Beaucoup jugèrent difficile ce tour de force. C'est ainsi
que, dans les premiers jours de L'attaque austro-hongroise-,
le grand organe du parli de la guerre Malien, le « Corriere
delta Sera a écrivait ces lignes, reproduites par le « Petit
Parisien 1 du a3 mai :

k L'abandon de Zugna Torta signifie que la forteresse que
nous attaquions a arxtuplé a I'improvi-tc sa capacité défen-
sive et offensive. Si les Autrichiens s'obstinent à poursuivre
leur ninrche, ils devront, à leur tour, monter, grimper, es-
calader la montagne. » — C'est fait I

Fidi-le à sa tactique observée lors de la grande retraite
russe, la presse française s'efforce de voiler et d'atténuer lee
succès austro-hongrois. Certains critiques avoucnl cependant
que les communiqués italiens ne sont pas très clair*.. Ecou-
tons le k Temps » du 26 mai :

0 Les Italiens continuent à se replier progressivement,
tout en contenant les bataillons ennemis.....(t)

« Le communiqué ne nous permet pas de situer exacte-
ment la poiilïon de Ma alliés entre le val Terragnolo et l'As-
ficj / ifs nous paraissent s'être repliés jusqu'aux environs
d'Arsiero. a

Un peu plus loin, le grand journal parisien se laîsac ce-
pendant entraîner à donner cette u explication u puérile :

« C'est pour affirmer la vigueur des empires centraux que
Guillaume II et François-Joseph font massacrer sans comp-
ter (1?) leurs troupes sur la Meuse et dans les Alpes. lia veu-
lent montrer ce dont ils sont encore capables....»

Entre tempa,, quel est l'état d'âmo du peuple italien ? A
en croire la presse parisienne, il aurait passé les jours de la
grande attaquo autrichienne a 1 fêter » l'anniversaire de sa
guerre. H est certain que les interventionnistes, qui ont la
reeponsabilité de l'aventure où da .préci pilèrent leur malheu-
reux paya, ont organisé des cortèges et prononcé des dis-
oours. Mala était-ce li l'expression du sentiment profond du
peuple italien r II est permis d'en douter.

A ce propos le « Genevois », journal très franco-et italo-
phile, paraissant en Suisse romande, vient do publier, la
30 mal, un ailirlc qui semble émaner d'un connaisseur da
l'Ame italienne à l'heure actuelle Cet article s'occupe de Poli
fensivo austro-hongroise. En voici les principaux passages :

« Comme toute offensive consécutive A une mtenae pré-
paration d'artillerie, celle qui vient d'être déclenché* contre
noa voisina du sud a eu quelque résultat : lee Italiens ont du
abandonner certaines de leurs lignes avancée,*, des prison-
nier* — O.ooo, dlient les Autrichiens, mais il fout n'accueil-
lir le chiffre que sous bénéfice d'inventaire — leur ont été
faits ; ils ont aussi perdu des canon». (Faisons remarquer,
en passant, que le chiffre des prisonniers faits par les Autri-
chien* approche aujourd'hui les 3o,ooo, celui des canons
pris le chiffre de 3oo. — La Jïéd.). Tout cela n'est encore
quepétipétic ; il est improbable que les Autrichiens arrivent
à vaincre, pour passer en Italie, les oh»laclcs naturel*, rendus
a peu près inexpugnables par les fortifications de campagne
que les Italiens eux-mêmes n'ont pu surmonter du côlé de
l'Autriche apeèa une année de guerre.

a Uni» la situation intérieure, en Italie, n'est pns des plus
sat'sfaïKinles. Nous ne mettons pas en doute que In volonté
■da vaincre no soil celle des Italiens qui réfléchissent, —
mais,... * ■ ,

« Mais la masse, en Italie, la populace — ne prostituons
pas le beau mot de « peuple » — est aus«i peu enthousiaste
qui! pn^iUc Le soi 1..I1-111C italien ne a'est pas nh clé capable
de se hniL'ser à l'abnégation du français ; pour lui, l'inter-
nationale n'est pus un terme vide de sens ; sa conception
patriotique est fort embry onnaire — supposé qu'elle existe ;
il se souci* de l'hégémonie allemande comme de l'avenir de
la nouvelle Italie : ce lui est à peu près égal. Cette populace
représente lo nombre ; elle est la quantité à défaut de Ia
qualité ; qu'un revers uccentué Urs italiens dans le Trentin
lui donne occasion de marquer son amour de la paix à tout
prix, U pourra se produire de gnie-'s événements....

« Il faut dire que l'Italie a, par si* politique machiavé-
lique, découragé bien des espéiaiurs. En laissant écraser la
Serbie et le Monténégro, elle autOfiaa les Alliés de la laisser
vider avec l'Autriche so propre querelle sans qu'une dlv*T-
• sion— qu'elle s'est refusée à faire au profit des Balkaniques
— puisse être raisonnablement escomptée par elle a son pro-
fit. Et c'est la faiblesse des Alliés, en général, que celle tac-
tique- de guerre sans liaison, sans unité — on irait presque
ju."pi h dire : sans absolue confiance réciproque.

(i Fara da se ■ : chacun pour soi. n Egoisme sacré » : voilà
la maxime. Seuf» le^ Français et les Belges pairnt pour tous.

m La Hus*ie est tris franche et très sûre, mais elle a plus
de boum xulonté que de moyens efficace*.

« L'Italie, de son côté, n'a pas compris qu'il est plus d'an
chemin oui mène à Trente ou à Triesle ; elle a sacrifié des
liomniM par cenjatrtes de mille pour avancer de manière in-
lignifiante dans un pays tris diffcile.....

« L'Angleterre en est encore k la formule que u ça durera
ce que ça durera », comme ai les Français étaient résignés à
faire des tranchées leur domicile permanent t..., u

Cet article, on le voit, n'est rien moins qu'hostile aux
Alliés. Dans sa sympathie pour la France, l'auteur va même
jusqu'à 11 .nier da u populace » la majorité du peuple italien,
qui, par simple instinct vital, reste hostile a celle guerre dé-
clarée par »ea politiciens.

AUTOTJK DE VERDUN

Nous avons mainte fois signalé ici la tactique de la presse
française, qui consiste à faire subir chaque jour les .plus ef-
froyables perte* aux Allemands. Depuis le début des combats
autour de Verdun, ces perte*, infligées à l'armée allemande
par les rédacteurs de* bulletins officiels et le* chroniqueurs de
la grande presse parisienne, sont i tel point formidables
qu'on se demande vraiment par quel miracle il reste encore
an Allemand en via.

On so rappelle qu'il n'y a pas longtemps les journaux pa-
risiens publièrent des récita horrible*, affirmant que \a
masses allemandes, fauchées par le feu français étaient telle-
ment denses, que les morta restaient debout, par grappe*,
sa soulcnant mutuellement I

L'on peut conetater que ces pertes fantastiques, dont la
chiffre est toujours Incontrôlable, augmentent avec une re-
marquable élasticité chaque fois qu'il s'agit d'atténuer l'effet
moral d'un succès allemand. C'est ainsi qu'a été annoncée
aux lecteurs français la pria* du village do Cumiirea par le*
Allemands. Citons, pour exemple, le lieutenant-colonel
Rousset, qui écrivit dans le « Pelif Parisien 11 du a6 mai ;

« A force do multiplier les sacrifices, à force de jeter leun
hommes à la boucherie, les Allemands arrivent h nous rogner
par-ci par-là, quelques lambeaux de terrain. C'est ainsi qu'a-
près une lutte furibonde, ils se «ont emparés de Cumièrcs et
de quelques tranchées à l'ouest....»

On se soutient que la communiqué français du aâ mai
avait signalé dernièrement la reprise du fort de Douaumont
Il o'en était rien. Le Haut Commandement allemand a nette-
ment constate, lo a3 mai, que l'attaque française n'avstt pas
abouti à la reprise du fort, qui était resté solidement entre les
mains des Allemands.

Les Français, ont d'ailleurs avoué, depuis, la <t reprise 11
du fort par les Allemands. Cet aveu, suivant immédiate-
ment l'annonce d'une soi-disant « victoire », fut pénible h
la presse française, fclle ae vengea, en infligeant aux Alle-
mands des pertes particuliereme*U terrible*, et en exagé-
rant le plus possible la prétendue supériorité numérique
de* troupes allemandes qui menèrent la contre-altaque. Le
o Matin « du 26 mai alla jusqu'à commettre un faux
écrivant :

' « D'après les renseignements de source offieieHe. ([)
les effectifs engagés depuis ce» derniers jours sur 1* rivé
gauche de la Meuse dépasseraient trais divisions, soit
environ on.ooo hommes, sur un front d'une dizaine de kilo-
mètres, ce qui fuit une densité de cinq homme* au mitre
courant Les Allemands eux-mêmes reconnaissent l'impor-
tance des fprcea qu'il* ont mises eu jeu, puisque le compta
rendu de leur haut commandement annonce que u des régi-
rnents de Thuringc ont pris d'assaut te village de Coatrh>ressa
,4mai il a fallu, de leur propre aveu, piinirurs régrmrnlx pour
s'emparer de ce moncems de raines ! 11

Cette dernière affirmation est un faux ! Le communiqué
officiel allemand du ai. mai (voir au fïa ig? de la
« Gazette n] ne partait pas de « réf/inienfs », mais simplement
de n troupes ». Citons textuellement :

« Des troupes thunngiennes enlevèrent <Tas*4ul le village
de Cumtères, situé tout près de la Meuse. Jusqu'ici plus de
3oo Français, dont 8 officiers, sont prisonniers, s

EN FRANCE

LE GÉNÉRAL GALLTENT.

Noua avons signalé la mort du général GaRirni, surve-
nue le 37 mai.

Ne le ai avril iS4a, à Saint-Béat (Haute-Garonne), Gal-
Iiéni était entré * Sainl-Cyr en 1868. Il était sou*-lieutenant
■u moment où éclata~la guerre franco-al! cm mi de et combat-
tit a RawilloB et 1 Sedan, où il fut fart prisoimier.

A son retour de captivité, U lut désigné pour aJter à h
Réunion et au Sénégal.

Chef de bataillon en iSSa, il était envoyé à la SUrtiii'quc,
où il resta trois an». Lieutenant-colonel en 1886, il est mule
par le ministre de In marine h retourner an Sénégal, eu la
eituation du haut fleuve était devenae critique. H est le pre-
mier commandaat supérieur au Sowhin franraà*.

Colonel en iSç>t, 1) s'embarque pour iExirémc-Oiient en
1893. Il organase la frontière et nettoie ha p»>* de bandes
de ptrales chinois.

NÉCRQLOGIE FRANÇAISE

Nous continuons ci-dessous U puoilcatlefl d'uni série d'avis mortuaires Brnprunïas à difM grands journaux pstlslsm

il. Charte* Deii'udtct, <rAix-tf^PnovtnoB, soldat au 175'
fta ligne, mort ht 3 mai 1915.

M. Emile-Edouard Delormê, viclimg du torpiUaçê dé la
Vtiic de-l.n-Ciotat, le 9i déctmbvt 1915, à Vâg$ da 35 MM*

•V. Auguste Delpin, adjudant au Î7' chasssuri alpins,
mort a l'Age de £6 ans,

M. Héravd Denis, section de Salln-de-Giraud-Arles, soV
lit au MM régiment d'in[«ntert*, mort të S* septembrê

pu

AT François-Robert Demzet, tombé la 33 mai 1915, d*
Mil ^uville-Saint-WaasL, à L'âge d» SI ans.

Aï. l'abbé Depret, aumiînter-ma/or au 87» régiment dlln-
fmtene, tué le 15 janvier* f

VI. Tony Detachy, publiait* à Tanger, lieutenant au
f1 régiment de marcha de touaves, tombé U £5 «epfimtfr».

Af. Paul-Albert Despreaux, de Lûndlntiret, décédé U
M septembre 1915.

M. Baptistin-Martin-JuUtn Destauà\ i'Aubagn*, soldai
m 173' régiment <t'm/an(sri«, tué Le 27 décembre 1915,

Af. Félix Deteustre, capitaine au 83* dinfanfsrisv mcr$
Il 30 août MU, d .Saint-nicnaumont Mfîna), à fâgê dé
M ans.

il, UaUiieu Domenc, soldat au 32K* de ligne, mort U

at «Vcumbra 1915, d l'âge de 2t ans.

U Gabriel Dubail, sergent, de BalfOrt, ht** Kl II fonvsasv
Af. Charles Duplay, tous-lieutenant, mors, dans sa

W nnixie.

Af Henri Durel, soldat au d'Infanterie^ tué à Mjfl
Ut Kt ans, le 22 octobre 1815.

St. le sous-lieutenant Philtppê Favre d'Echallens, du
■D» dranons, décédé le 16 jjamder d'un* maladie contractée
m Iront,

AT l'abbé Louis Engetmann, vlcair* a la cathédrale d*

Kux, brancardier, décédé 1$ 16 décembre sur le navire*
tat le « Canada *
II. Joseph-Marcellin Eude, 37 ans, soldat d'infanterie,'
kW le 5 novembre 1915,

If. Je commandant Henri de Ferré de Péroux, chef dé
lataiMim ou ..." (fln/anferfe, décédé dans une ambulance,
mihampagne, l* 10 fanvier.

II. Théophile Perron, 29 ani, caporal au 325* de ligne,
M la 10 septembre 1914, à Champenaus.

U te hctitenant Georges Ferry, du 16o* d'infanterie,
il Jean Février, caporal, agent de liaison au 89* d'infnn-
tetv tombé le 28 féL-rier 1915, à Ydge de 26 an*.

êf le s ou s-lie menant Charles de Fontanav, du ifin-

ttri!c\ tombé, le 10 (an#t«T,; en Champagne, a Vâge de
en-!. Fils aîné du vicomte de Fontenay, mlnlsfra pifn*.
fjajienfiriire, ef de ia vicomtesse dm Fonîenay, nea plchon\

il. Raoul Franlicn, caporal au 103» d'fn/aniarta, fu* 14
9k tefilembre.

If. Louis Gamon, soldat au \* d'infanterie coloniale, mort
b 9 octobre 1915, a l'Age de 25 ans.

U. Georges Gascoin, soldai au ...* régiment d'infanterie^
est décédé le t novembre 1915, à rhôpital chirurgical flot-
tant à bord du « Charles-Houx *.

M. Eugène Qauchoia, 28 ans, demeurant à Rouen, soldai
au ...* tirailleur* de marche . ..• compagnie, tué le 12 ««*>
tembre 1915.

Af. Jtan Gaspori, mort des. suites d* ses blessures, !•
U décembre 1915, à l'âge d» tt ans. ,

M, le capitaine Gaudard, du 117» *ftn/anj*rie\ originaire
de Lczoux, mort te 1t février dernier*

V. Anûré-Jérimië Géniaux, 30 ans, marin terreneuv&K
inscrit è Fécamp, habitant Blétot, soldat iHrtfanUrie, a été
tué le a septembre 1915.

AI. 'Albert Gesta, caporal au 30* souaves, décédé H 18 5t>
tobn dee suites de ses blessures,

M. Victor GiboitL, de ta datée ltl7, caporal m «ÎB- ae
marca*, décédé à l'hôpital miMolr* de Belfort, U 50 a>
oembre 1915, à Fd§e de It an*.

14. Alexandre Girard, soldat au 414* romani de ligne,
mort à l'Age de 20 an*.

M. fa capitaux* Pierre Girard, du 355* d'infanterie, tué
li 28 septembre.

M. Paul Giraud, caporal au 841* d* ligne, tombé le 12 dé-
cembre 1915, d l'âge de 33 an*.

M. Jacques Gomaut, sergent au 17* d'infanteri*, mort au
front « FoncqueviUiert (Pas-de-Calais). U était âgé de Î2 ans
et le [ils du consul de France, décédé.

it. Léon Gondrart, mort de 11 janvier, à l'âge de 37 an*.

Af. Gonnat, Merle-Charles-Mtchet-Pierre, maréchal-deê'
logis il la 30* batterie du A* reçtment d'artillerie, professeur
agrégé d'histoire au tycée de Gap, ancien élève de tertemet
Saint-Joseph à Lyon.

M. le maréchal-des'logis Pierre Gonnet, du 8* d'ariiileriaV
Af. Goumaux Gaston-Lucien, du ,..* d'infanterie.
U. Hervé de Goy, tous-lieutenant au 28* régiment d'ar-
tilUrie, est mort le 5 santner 1918, d Vûge de M ans.

SI. Jotué-Eugène Grammare, de Satnt-Jean-de-la-Nen-
voie, soldat au ...* régiment d'infanterie, tué le 25 septembre.

M. de Grumont da VtuVmonts*, brigadier an 10* dragons,

mort le 6 octobre 1914, d Saint-Léger.

Af. Grandpierra 'Albart, soldat au ..." régiment d'infanterie,
âgé de 32 ans, tué le 19 décembre dernier.

M. QrUlol François, place Génin, Arles, soldat au 2tx>
régiment d'infanterie, tombé le 9 octobre 1915.

N .Emile Grimm, 28* d'infanterie. Fils d'Edouard Grimm,
de la 18' sac Htm roctaixiir de la Seine.

A/. Ctovis Gros, de Cabnès, mattre-pointeur au 55* d'ar-
Mlart*. tué d Câge de 23 ont.

Kt. Amidèt Guxard, docteur es lettres, professeur de. pre-
mière à flnitiiuiion Satnte-Croii de Neu\lly, uiporal au 105"
dfnfaafarta, tué le 21 septembre.

il. ta capifain* Marc Guinard, du 36* d'infanterie, lui le
17 décembre 1914.

M. André Harlout, soldat de la classe 14, domicilié A
Blbeuf, décédé le 29 décembre dernier, dan* un hôpital de la
Creuse, det suites de maladie oonlraclée au front.

il. Jules-Alexandre Hébert, classe 1912, soldai d'infan-
terie, tué le 13 septembre 1914.

M. U lieutenant-colonel Hennequin Louis, breveté d'étut-
major, au 334*, commandant la ... brigade de chasseurs
alpins, tombé en Alsace, le 12 janvier.

M .Eugène Henry, ouvrier d'usine, caporal au ...* d*i"n-
fanierts, tué le 2 octobre.

V. rafptrant Maurice Herti, du 4* rdjjimCTt d'ariiiierie'
de campagne, à l'âge de 17 ans, tué à Vâge de 18 ans.

M. Eugène Homo, capiiaina d la légion étrangère (1* régi-
ment de marche d'Afrique), tombé en Serbie, le 16 novem-
bre 1916.

Jaf. Charles-Auguste Horn, au 11* cuiraixierj, xngémeur-
chlmists des arts et métiers, conseiller du commerce inté-
rieur de la France, tombé le 27 octobre 1915, d Câge de 35 an*

il. Edmond Houdctol, capitaine aux Hratiiaur* marocafri*
est mort le 5 octobre dernier. «

Af. te comte Jean de Houdetot, sergent au 224* d'infanléh
rte, tué le 15 septembre 1014, d l'âge de 94 an*,

Af .Afaximtiien Hubersen, soldaLau ..* louaua*, tué H
C octobre.

Af. Ludovic Huette, teinturier, soldat au ..* d'm/anferfa,
décédé antérieurement au 13 novembre.

Af. le chef de bataillon du 32* d'infuTi(eri« Eugène-EmHlê.

Humbert, tombé te 8 septembre 1914.

Af. f« t-oti*-fictifma71 f Pierre Imbert, du 152* a"infanterie^
étudiant en droit de notre ville, mort le 21 décembre et

décédé A l'hôpital aisacirrî de .. te 24*décembre.

Af. le chef d'escadron Edmond Isidore, de l'artillerie,
il. Léopold-Georges Jabot, sous-lieutenant au 63* régi>

ment d^injunterie, tombé le 24 décembre 1914, a tâge d»

26 an*.

Af. te capitaine Paul Jacqucmont, du 236* d'in/anferfa,
tué le 26 decernbre 1915.

Af. le lieutenant Henri Jacqucmot, son frire, du 6* régi-
ment de tirailleurs, tué le 16 septembre 1914.

Af. le capitaine Charles Jeanmn, du 356* d'infanterie, tué
le 22 décembre.

Af. le souslieutenant Paul Joyeux, du 7* hussards, tué le
30 décembre. ■

Af. Louis-Georges Jufien, d* Goumay-en-Uraj/, soldai au
..* de ligne, tué le 15 ou 17 septembre 1014,

.Af. flufltoataBt Kehr, domicilié A Elbeuf, soldat au ..'
d'in/antarta, tombé le 22 août 1914.

Af. t'aipfrant Edouard-P.ené Kccchlin, du S* rt^mtfni
d'aitillerie, décédé le 17 décembre 1915, d Câge de 20 ans.

Af flimic-f/enr-f hnosp, demeurant A Elbeuf, soldat au ..*
raniment d'mfanieri*, mort le il décembre 19U.

Af. renseigne de uaiiseau Yves /Vrrflrt de Kerançué, du
t*»re/pment de canonnier* Tnsrrrw, âgé de 77 an*, tombé en
Champagne, le 27 «trrtrre 1915.

M. Edouard de La Bassetxérc, sous-ltentenam au 70* d'in-
fanterie, chargé de TartUlrrie de tranchées, tué le 8 septem-
bre en Argonne.

Af. Ange-Marie Labord, livreur, sodfai «u . .• ifnfaiiierie, ■
tue* le 26 jepfembre 1915.

Af"** a?Artenset de La Farge, née de Mézailles, a suc-
combé au château de la Hetle aux suites dune maladie
contractée en soignant les blessés de t'Aopuoi de la Croix-
Rouge de Nérac

Af. 4s commandant Laflotte, du 155* d'mfantene. décédé
A Paris, le 25 octobre, des suites -des blessures.

M .Gaston Lamé. 30 a tu, j«Tf «nt /ourrier au . .* jf*ffim«nt
d'infanterie, tué le 29 septembre 1915,

Af. CypTien tamouroux, de Bouloon, soldat au 27* chas-
seurs alpins, mort le 21 décembre 1916, d rdf* de 21 an*.

Af. Joseph Langlvné, 27 ans, de Louviers, sergent-four-
rier, tué le 20 novembre.

Af. Pierre Lapierre-Duperron, sergent-major au 130* rtfjf-
m*nf (finfarttarié\ mort dans la nuit du 31 *epf«mbra.

Af. Auguste Larchevéque, t5 ans. imprimeur, A Bihoret,
tué le 28 septembre 1915.

Ai, Joseph-'Anatoté Lassalle, de Saint-Pierre-lès-Elbeuf,
soldat au ..* territorial d'infanterie.

M. le capitaine Léon-Alexandre Laurent, du 9* régiment
V* marche de touaoee, tombé A Bet-Sai '.Belgique), le
fi au rit 1915, * L'âge de SS ans.

M. Lucien'Amédée Le beau, du ..* d'infanterie, domicilié
3 Ëfbsuj*, décédé le 20 mai 1915, à Câge de 37 ans.

M. Paul-ilaria-JosepK Lecerf, soldat au ..* d'infanterie,
tombé le 4 novembre 1916..

Ai. le soldat Lefebvrt Gustave, classe 1914, du ••* riO*"
ment d'infanterie^ demeurant A UonviUe, est tombé le 20
octobre 1915.

Af. Paul Lefrançole, soldat d^nfanterie, de Saint-Pierre-

rm Port, tue* ta 1- octobre 1915-

Af. le lieutenant Lucien Léger est mort victime du devoir^
A rhûpital militaire, te 8 fan trier 1916. Chaf de service au

ministère de la marine.

Le souave Legras Alfred, demeurant A Monvtlle, est tom-
bé le 28 septembre 1915.'

Ai. le capitaine Lembesat, du 36* régiment d'infantené,
tombé le 29 août 1911, à Guise (Aisne). Il était âgé de 38 ^ru.

Af. Félix-Louis Lerat,. 38 îrn*, caporal au ..* régi-
ment d'infanterie, tué le 11 octobre.

Af le lieutenlnt Petit Le Roy, du 155* d'infanleriê, tué t*
29 janvier 131 D, en .trgonne.

Af. Irénée Lescigneur, demeurant au Havre, hté 'e ^
teptrmïre 1915.

Af Giston Lesdlard, de Rouen, caporal A la S* compagnié
du ..* de ligne, mort te 27 septembre dernier.

'(A suivre).