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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Editor]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Editor]
Folia Historiae Artium — 29.1993

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Nowakowska-Sito, Katarzyna: "Apollo - System Kopernika": Studium o witrażu Wyspiańskiego
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.20614#0173
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między, przywoływaną za pośrednictwem Koper-
nika, renesansową myślą neoplatońską (łączącą
symbole chrześcijańskie z antyczną strukturą ko-
smosu) a ideami mistycznymi i teozoficznymi
XIX wieku oraz motywami twórczości Wyspiań-
skiego, w której Apollo zajmował tak poczesne
miejsce.

Jednocześnie pozwoliła wydobyć intelektualny
aspekt twórczości plastycznej Wyspiańskiego, w

której za pomocą symbolicznego obrazu dokonuje
się niekiedy odzwierciedlenie artystycznych pro-
cesów, szukających ekspresji w jego dziełach li-
terackich. Toteż analiza plastycznej konkretyza-
cji w kontekście całej twórczości artysty pozwa-
la nie tylko na wskazanie związków z pokrewny-
mi motywami jego dzieł literackich, lecz także
może wzbogacić interpretacje owych dzieł o no-
we perspektywy.

„APOLLON — SYSTEME DE COPERNIC” ETUDE DU YITRAIL DE WYSPIAŃSKI

Le projet du vitrail Apollon — Systeme de Coper-
nic a ete execute par Stanisław Wyspiański en 1904
pour la Societe des Medecins de Cracovie. II est connu
de nombreuses publications etant un remarąuable
exemple des vitraux de l’Art Nouveau; il est cepen-
dant toujours traite dans le contexte de l’art appliąue.
Le yitrail a ete dedie a Copernic par les autorites de
la Societe qui ont consenti a donner a la composition le
caractere symboliąue. Elle est une presentation meta-
phoriąue du systeme heliocentriąue, au centre duąuel
se trouve Apollon entraye et charge du poids d’une
enorme lyre. La presence et la faęon de representer ce
personnage ont ete le plus souvent interpretees comme
1’assujettissement du dieu-soleil par la „suspension” du
cours du Soleil dans le systeme de 1’astronome. L’essai
de l’interpretation du yitrail, presente ici, est ne des
doutes qu’on a a savoir si une analogie aussi exacte
explique reellement son sens.

Le yitrail a ete cree dans la periode de grandę
actiyite artistique de Wyspiański, surtout de son acti-
vite litteraire. Son projet devance de quelques mois
l’achevement du dramę Acropolis, dont les heros sont
les oeuvres d’art decorant la cathedrale de Cracovie.
Le dramę est termine par la resurrection simultanee
du Ohrist et l’epiphanie du char d’Apollon. La synthese
des dieux s’accomplit; elle est realisee sur le plan de
la symbolique solaire, comprise avant tout dans les
hymnes de resurrection. La formation de cette synthese
syncretique (qui a son precedent dans le dramę La Li-
beration, 1903) precede la misę en relief de la naturę
solaire d’Apollon dans ses oeuvres anterieures, ainsi
que la lutte contrę l’affirmation romantique de la re-
ligiosite martyre, associee a la nuit et a la mort.

L’opposition de la chretiente martyre a la chretiente
triomphante, constituant l’axe dramatique de l’Acro-
polis, est exprimee par la confrontation de la figurę du
Christ Sauyeur dans le couronnement du maitre-autel
et celle du Christ dit „noir” du crucifix de la reine
Hedvige dans le deambulatoire de la cathedrale. Les
memoires du docteur Nowak, ami de l’artiste, nous ap-
prennent que Wyspiański a expres rendu pareil Apol-
lon du yitrail au Christ de la croix. En effet, la „dou-
loureuse” disposition de son corps, sa figurę allongee,
ses jambes etroitement croisees evoquent des associa-
tions christologiques. Malgre certaines modifications,
cette pose et la tete a cheyelure abondante penchee sur

son epaule rappellent le Christ de la cathedrale de Cra-
covie. Cette oeuvre qui appartient au style dit „beau”
(4e quart du XIVe siecle) se distingue parmi les cru-
cifix gothiques par la physionomie douce du Christ dont
le yisage juvenile, imberbe attire notre attention.

Le yitrail comprend ainsi la synthese figuree d’Apol-
lon-Christ se dessinant d’une maniere curieuse par rap-
port aux conceptions religieuses syncretiques de cette
periode, basees surtout (sous 1’influence de la Nais-
sance de la tragedie de Frederic Nietzsche) sur la misę
en relief des relations symboliques avec Dionysos.

L’interpretation des significations du yitrail fondee
sur 1’analyse iconographique est accompagnee d’une ten-
tative de tracer la genese de la synthese religieuse,
creee par Wyspiański a la base des motifs de la litte-
rature esoterique et theosophe de la fin du XIXe siecle,
a la base de recherches de communaute des croyances
et des cultures d’apres 1’heliolatrie dans la mythogra-
phie comparatiye de cette epoque, ainsi que 1’influence
de la symbolique solaire du Christ presentee dans les
oeuvres de Jules Słowacki, dites ,,mystiques”, qui ont
influence 1’artiste.

Dans la lumiere des idees citees ci-dessus on pour-
rait interpreter le personnage central du yitrail comme
1’image du Christ descendant sur la Terre pour rem-
plir sa mission, du Christ qui a gardę le souvenir de
son incarnation precedente, apollinienne. II semble que
les entraves qui le garrotent restent en rapport avec
la formę corporelle qu’il a revetue, ce qui d’apres les
idees neo-platoniciennes etait lie a 1’emprisonnement
douloureux dans la matiere. Ces idees etaient familieres
a Wyspiański, etant donnę qu’en suiyant Słowacki il a
repris la conception pythagorique de la chaine d’exis-
tences et d’identites d’une ame affectant des incarna-
tions successives. II a sans doute connu ces conceptions
grace a son etude de l’oeuvre de Michel-Ange, auquel
il a consacre son dramę inacheve (Jules II, 1900—1905).
Le Christ „apollinien” de Buonarroti de 1’eglise S. Ma-
ria Sopra Minerya de Romę a probabalement servi de
formę primitiye au Sauveur de rAcrojJolis. Les echos
du mysticisme neo-platonicien se retrouvent aussi dans
les publications de 1’astronome franęais Camille Flam-
marion, populaires vers la fin du XIXe siecle, connues
aussi de Wyspiański.

Le curieux probleme de la relation entre la symbo-
lique du yitrail et la personne de Copernic est dans une

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