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Fougères, Gustave
Mantinée et l'arcadie orientale: Contenant 80 gravures dans le texte, 6 heliogravures, 1 phototype et un plan de Mantinee hors texte, plus 2 cartes en 6 coleurs — Paris, 1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.6381#0220

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194

MANTINÉE KT l'aRCADIE ORIENTALE.

Toù Oeirpo'j oè où 7tôppu) avr,aaTa TrpoTjxovrx itartv lç So^av, to [/.èv 'Ecrria
xiÀouu.£vtj xotvv), irsptospèç <jy-?,u.a I/ouda" 'AvtivoT|V Sè aùxôôi IÀÉysto
xetaôat tt[v Kt,çÉ(oç. A ce signalement répond, comme type et
comme situation, une sorte de tholos circulaire, formé d'un
dallage en plaques de calcaire rangées en zones concentriques
autour d'une belle meule ronde qui occupe le centre. Le dia-
mètre est de 6 m. 10. Vers le côté Nord de la dernière zone est
une marche isolée en marbre. Des trous de scellement parais-
sent sur une autre plaque de la môme zone. Je ne pourrais
qu'émettre des conjectures arbitraires sur la superstructure de
cet édicule. Régnait-il sur le pourtour une colonnade circulaire,
comme celle du temple de Vesta à Rome, ou comme à la tholos
d'Épidaure ? Les faibles dimensions du soubassement n'auto-
risent guère un pareil dispositif. Je croirais plutôt à un autel
circulaire placé au centre et entouré d'une balustrade. Sous
le dallage,' les fouilles n'ont retrouvé que des fondations en
petites pierres sans aucune trace de tombeau,
stèle de r.ryius. Tout près de ce monument, vénérable débris de l'Ancienne
Mantinée et que les remaniements postérieurs ont en partie
respecté, Pausanias cite la stèle de Gryllos : t<3 Sè aTvjATj È!fiaTrix.z,
xoc; avv)p îtttte'jç È-rcEipvatruÉvoç Èartv kiù t7| (rr/jX-fl, PpùXXoç o Eevocoiovtoi;.

On a vu (1) que cette stèle ne devait pas être confondue avec le
tombeau de Gryllos, enterré aux frais des Mantinéens à l'endroit
môme où il était tombé, c'est-à-dire très probablement aux en-
virons du temple de Poséidon. Le bas-relief qui lui fut consacrée
sur l'agora n'était donc pas un monument funéraire; je ne
pense pas qu'il faille attribuer ce sens précis au mot [/.v^a
employé par Pausanias. Or, à environ 13 m. à l'O. du Foyer
commun, j'ai retrouvé en place un fort beau piédestal, formé
d'un bloc quadrangulaire dont la partie inférieure est seule
conservée. Le style de la moulure et le soin du travail indi-
quent une œuvre hellénique, qui peut très bien être attribuée
à la première moitié du IVe siècle. Malheureusement, il m'a
été impossible de retrouver sur les faces du bloc rongées par
le temps les moindres traces d'inscription (2).

En résumé cette agora mantinéenne, servant, au cœur de la
ville, de trait d'union à tous les quartiers, avec ses issues

(1) P. 100-101. Voy. l'ausan.. VIII, U, 6.

(2) A vrai dire, la largeur de ce piédestal paraît insuffisante, si l'on se
figure le monument de Gryllos d'après celui de Dexiléos, à Athènes.
 
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