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Hulot, Jean [Ill.]; Fougères, Gustave [Ill.]
Sélinonte: la ville, l'acropole et les temples ; [Colonie dorienne en Sicile] — Paris, 1910

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https://doi.org/10.11588/diglit.6832#0298
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ruines du temple e (v« siècle). (D'après une aquarelle de M. Hulot.)
(Vue prise sur la colonnade sud, de l'angle nord-est.)

CHAPITRE VII

L'ARCHITECTURE A SÉLINONTE

Caractère mixte des temples sélinontiens. — La revue des temples de Sélinonte
nous a fait constater l'évolution progressive d'un type primitif prédorique vers le
type normal du temple dorique périptère avec pronaos et opisthodome in antis.
A mesure que l'on avance dans la série chronologique de ces édifices, l'adaptation
de l'archétype originel au modèle de plus en plus prédominant dans le monde
grec s'accuse par des modifications qui donnent à chacun de ces édifices une
physionomie propre, mais sans effacer complètement les traits de famille qui
rappellent chez tous l'ancêtre commun. Ce particularisme invétéré, qui persiste
sous les dehors du temple dorique commun, ne peut s'expliquer, en effet, que par
une différence d'origine. L'ancêtre de la lignée sélinontienne n'est pas le même que
celui de la grande famille dorique : il est autre et plus ancien.

Le temple dorique et le mégaron mycénien. — Le temple dorique est carac-
térisé : i° à l'intérieur, par un sécos ouvert à ses deux extrémités et subdivisé en
trois parties : une cella centrale, comprise entre un pronaos et un opisthodome à
colonnes in antis; 2° à l'extérieur, par une ordonnance dont le 'motif principal est
une colonnade surmontée d'une architrave, d'une frise décomposée en triglyphes
et en métopes, d'un larmier à mutules et d'une cimaise terminée par un chéneau.
 
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