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https://doi.org/10.11588/diglit.18686#0009
cliquent leur direction, on leur en a encore donné d'autres pour marquer les rapports
qu'elles ont entre elles ; vous allez les connaître plus loin.
Quand deux lignes partent d'an même point, l'espace compris entre ces lignes se nomme
Angle; et le point où elles sont en contact en est le sommet (voyez-fig. 10).
Quand deux lignes se coupent, elles partagent l'espace en quatre parties, et chacune de
ces parties est un angle (voyez la Fig. u). Si elles se coupent de manière que les quatre
angles soient e'gaux, les quatre angles s'appellent angles droits ou d'e'querre (2) ; et les
deux lignes sont perpendiculaires l'une à l'autre. Ainsi, on nomme ligne perpendiculaire,
celle qui forme avec une autre un angle droit (Fig. 12). On reconnaît qu'une ligne forme
avec une autre un angle droit (Fig. i5), quand en plaçant, à partir du pied de la perpen-
diculaire, un point à une distance égale de chaque côté, un autre point de la perpendicu-
laire est également éloigné de chacun d'eux. On peut aussi le vérifier (Fig. i4), en tour-
nant le papier de manière que l'une des deux lignes soit dans une position horizontale ;
alors l'autre ligne devra être dans celle verticale.
Mais deux lignes qui se coupent peuvent aussi partager l'espace en parties inégales
(Fig. i5); alors deux des quatre angles que ces lignes forment, sont plus petits ou moins
ouverts que l'angle droit, on les nomme angles aigus; les deux autres sont plus ouverts
que l'angle droit, on les appelle angles obtus. Comme dans la Fig. précédente, si l'on tourne
le papier pour placer l'une des lignes, soit verticalement, soit horizontalement, l'autre ligne
sera oblique (Fig. 16 et 17).
Quand deux lignes suivent la même direction, c'est-à-dire, conservent jusqu'à la fin la
même distance que celle qu'elles ont à leur commencement, on les nomme parallèles
(Fig. 18 et 19). Pour tracer une ligne parallèle a. une autre ligne , il faut, après avoir dé-
terminé par un point la distance à laquelle on veut qu'elle soit de l'autre, en tracer un se-
cond vis-à-vis l'extrémité, à une distance semblable, et mener la l gne par ces deux points.
Les lignes parallèles et les perpendiculaires sont d'un usage fréquent dans le dessin :
elles servent à construire, avec exactitude, toute espèce de figures, ainsi que la ligne
horizontale et verticale qui servent à déterminer leur position dans l'espace.
A mesure,mes chers enfants, que l'occasion s'en présentera, je vous rappellerai les di-
verses parties de cette Leçon, qui sont les bases de tout art graphique. L'habitude que je
vous ferai contracter de les appliquer à l'étude du dessin, vous donnera celle d'observer
en combien de circonstances elles seraient applicables aux usages de la vie; car, chaque
jour, on les emploie machinalement, et faute de l'avoir observé, on est souvent arrêté
dans des opérations très-simples.
{2) Equerre est un instrument de bois ou de cuivre, dont un angle est droit, qui sert, dans le dessin
d'architecture , pour tracer des angles droits et tracer des parallèles.
qu'elles ont entre elles ; vous allez les connaître plus loin.
Quand deux lignes partent d'an même point, l'espace compris entre ces lignes se nomme
Angle; et le point où elles sont en contact en est le sommet (voyez-fig. 10).
Quand deux lignes se coupent, elles partagent l'espace en quatre parties, et chacune de
ces parties est un angle (voyez la Fig. u). Si elles se coupent de manière que les quatre
angles soient e'gaux, les quatre angles s'appellent angles droits ou d'e'querre (2) ; et les
deux lignes sont perpendiculaires l'une à l'autre. Ainsi, on nomme ligne perpendiculaire,
celle qui forme avec une autre un angle droit (Fig. 12). On reconnaît qu'une ligne forme
avec une autre un angle droit (Fig. i5), quand en plaçant, à partir du pied de la perpen-
diculaire, un point à une distance égale de chaque côté, un autre point de la perpendicu-
laire est également éloigné de chacun d'eux. On peut aussi le vérifier (Fig. i4), en tour-
nant le papier de manière que l'une des deux lignes soit dans une position horizontale ;
alors l'autre ligne devra être dans celle verticale.
Mais deux lignes qui se coupent peuvent aussi partager l'espace en parties inégales
(Fig. i5); alors deux des quatre angles que ces lignes forment, sont plus petits ou moins
ouverts que l'angle droit, on les nomme angles aigus; les deux autres sont plus ouverts
que l'angle droit, on les appelle angles obtus. Comme dans la Fig. précédente, si l'on tourne
le papier pour placer l'une des lignes, soit verticalement, soit horizontalement, l'autre ligne
sera oblique (Fig. 16 et 17).
Quand deux lignes suivent la même direction, c'est-à-dire, conservent jusqu'à la fin la
même distance que celle qu'elles ont à leur commencement, on les nomme parallèles
(Fig. 18 et 19). Pour tracer une ligne parallèle a. une autre ligne , il faut, après avoir dé-
terminé par un point la distance à laquelle on veut qu'elle soit de l'autre, en tracer un se-
cond vis-à-vis l'extrémité, à une distance semblable, et mener la l gne par ces deux points.
Les lignes parallèles et les perpendiculaires sont d'un usage fréquent dans le dessin :
elles servent à construire, avec exactitude, toute espèce de figures, ainsi que la ligne
horizontale et verticale qui servent à déterminer leur position dans l'espace.
A mesure,mes chers enfants, que l'occasion s'en présentera, je vous rappellerai les di-
verses parties de cette Leçon, qui sont les bases de tout art graphique. L'habitude que je
vous ferai contracter de les appliquer à l'étude du dessin, vous donnera celle d'observer
en combien de circonstances elles seraient applicables aux usages de la vie; car, chaque
jour, on les emploie machinalement, et faute de l'avoir observé, on est souvent arrêté
dans des opérations très-simples.
{2) Equerre est un instrument de bois ou de cuivre, dont un angle est droit, qui sert, dans le dessin
d'architecture , pour tracer des angles droits et tracer des parallèles.