DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Ravaisson-Mollien, Charles: Les écrits de Léonard de Vinci, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.22843#0243
LES
ÉCRITS DE LÉONARD DE VINCI
Au frontispice de la Gazette
des beaux-arts on plaça jadis,
comme un hommage à la mé-
■\ moire du plus vaste génie de
la Renaissance et au plus
/ Français des trois artistes de
.\ cette merveilleuse époque, le
portrait de Léonard de Vinci
; . vers sa soixantième année, à
l'âge où l'illustre directeur de
Ill'Académie de Milan était de-
I s venu « peintre et ingénieur
^^mÊ'- ordinaire » du roi de France
| - régnant Louis XII.
Le dessin reproduit en tête
-^11»■ ' c^u Posent article le montre
sans doute en sa retraite de
/f '/ï///,j:,:// If
• ' 1 S )>^/é^^/'y'/ / « l'ostel du Gloux, près le
'.'•/ chastel d'Amboise », étonnant
par son prodigieux savoir, charmant par sa conversation enjouée le jeune
François Ier, comme il avait charmé, comme il avait étonné tous ceux
qui l'avaient connu depuis sa première jeunesse, lui, le plus aimable, le
plus spirituel, le plus beau peut-être des hommes de son temps, en même
temps que le plus éminent en tous arts et en toutes sciences.
Une des préoccupations de Léonard de Vinci à cette dernière époque
de sa vie, tandis qu'il prévoyait sa fin prochaine, fut la crainte que les
écrits où il avait amassé en tant d'années le fruit de ses études quoti-
XX11I. — "ie PÉRIODE. 29
ÉCRITS DE LÉONARD DE VINCI
Au frontispice de la Gazette
des beaux-arts on plaça jadis,
comme un hommage à la mé-
■\ moire du plus vaste génie de
la Renaissance et au plus
/ Français des trois artistes de
.\ cette merveilleuse époque, le
portrait de Léonard de Vinci
; . vers sa soixantième année, à
l'âge où l'illustre directeur de
Ill'Académie de Milan était de-
I s venu « peintre et ingénieur
^^mÊ'- ordinaire » du roi de France
| - régnant Louis XII.
Le dessin reproduit en tête
-^11»■ ' c^u Posent article le montre
sans doute en sa retraite de
/f '/ï///,j:,:// If
• ' 1 S )>^/é^^/'y'/ / « l'ostel du Gloux, près le
'.'•/ chastel d'Amboise », étonnant
par son prodigieux savoir, charmant par sa conversation enjouée le jeune
François Ier, comme il avait charmé, comme il avait étonné tous ceux
qui l'avaient connu depuis sa première jeunesse, lui, le plus aimable, le
plus spirituel, le plus beau peut-être des hommes de son temps, en même
temps que le plus éminent en tous arts et en toutes sciences.
Une des préoccupations de Léonard de Vinci à cette dernière époque
de sa vie, tandis qu'il prévoyait sa fin prochaine, fut la crainte que les
écrits où il avait amassé en tant d'années le fruit de ses études quoti-
XX11I. — "ie PÉRIODE. 29