UNE FAMILLE D’ARTISTES HOLLANDAIS
LES GUYP
(deuxième article1)
ALBERT CUYP.
acob Gerritsz Cuyp n’avait eu qu’un
enfant, mais c’est à lui qu’est due
la célébrité de la famille. La mono-
graphie la plus étendue qui eût paru
sur Albert Cuyp avant l’étude de
M. G.-H. Yetli, était la notice pu-
bliée par le Dr J. Van Vlooten et dont
Houbraken, Immerzeel et Kramm
avaient fourni les principaux élé-
ments. La date de naissance, 1605,
donnée par Houbraken, devenait im-
possible à soutenir après la découverte faite de la date de nais
sance du père de l’artiste en 1594 et de celle de son mariage,
le 13 novembre 1618. C’est encore aux heureuses recherches de
M. Veth, dans les archives paroissiales, que nous devons l’indication
positive de l’époque où est né Albert Cuyp, époque qu’il faut reculer
de 15 ans, jusqu’au mois d’octobre 1620. Il est probable que dès son
enfance il reçut les enseignements de son père; mais à part quel-
ques-uns de ses portraits, il n’a jamais daté ses tableaux. Cependant
l’inexpérience et les analogies qu’on y remarque avec la manière
de P. Molyn et de Van Goyen et par conséquent avec celle de Jacob
Gerritsz, permettent de distinguer quelques-uns de ses premiers
•l. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. VI, page 5.
LES GUYP
(deuxième article1)
ALBERT CUYP.
acob Gerritsz Cuyp n’avait eu qu’un
enfant, mais c’est à lui qu’est due
la célébrité de la famille. La mono-
graphie la plus étendue qui eût paru
sur Albert Cuyp avant l’étude de
M. G.-H. Yetli, était la notice pu-
bliée par le Dr J. Van Vlooten et dont
Houbraken, Immerzeel et Kramm
avaient fourni les principaux élé-
ments. La date de naissance, 1605,
donnée par Houbraken, devenait im-
possible à soutenir après la découverte faite de la date de nais
sance du père de l’artiste en 1594 et de celle de son mariage,
le 13 novembre 1618. C’est encore aux heureuses recherches de
M. Veth, dans les archives paroissiales, que nous devons l’indication
positive de l’époque où est né Albert Cuyp, époque qu’il faut reculer
de 15 ans, jusqu’au mois d’octobre 1620. Il est probable que dès son
enfance il reçut les enseignements de son père; mais à part quel-
ques-uns de ses portraits, il n’a jamais daté ses tableaux. Cependant
l’inexpérience et les analogies qu’on y remarque avec la manière
de P. Molyn et de Van Goyen et par conséquent avec celle de Jacob
Gerritsz, permettent de distinguer quelques-uns de ses premiers
•l. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. VI, page 5.