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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 30.1903

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Cochin, Henry: Quelques réflexions sur les Salons, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24812#0059

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QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LES SALONS

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ment taillé, par M. Vibert et M. Dété par exemple. Mais l’eau-
forte a tous les suffrages; elle se prête aux emplois les plus
variés, grave et sévère, égalant les précisions du burin, comme
daus la magnifique gravure de M. Coppier d’après Holbein, ou
les grandes planches de M. Bruue.t-Debaisnes et de M. Laguillermie.
Elle permet, d’autre
part, loutes les audaces
et toutes les fantaisies ;

Les eaux-fortes sont
alors de vraies pein-
tures originales, et, à
propos des peintres,
j’en ai cité plusieurs.

J’ajoute ces quelques
noms, que je me re-
procherais d’oublier :

MM. Mein, du Gardier,

Pennel, Francis Jour-
dain. On me trouvera
peut-être ici plus géné-
reux que je ne le fus
pour les peintres et les
sculpteurs. Mais les
graveurs m’ont fait
plaisir, je l’avoue, et
le Dorante de Molière
pensait certainement
à tous les arts et non
au théâtre seulement,
lorsqu’il disait : « Ne cherchons par des raisonnements pour nous
empêcher d’avoir du plaisir. »

❖ ❖

Et d’ailleurs, en fait de raisonnements, je suis au bout des miens.
On l’a bien vu. Je les ai voulu poursuivre, laisser, reprendre,
ramener. Ils m’ont lâché en route, et je me suis senti bien seul pour
continuer ma promenade. Une ou deux réflexions me sont venues
encore pourtant, que je dois vous dire encore, avant de rompre 1 en-
tretien.

XXX. — 3e PÉRIODE.
 
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