LES SALONS DE 1922
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passant probablement, un jour, par la porte d’Italie, il a croqué fort gaiement
deux Marchés aux puces. Il a un rival en la personne de M. Ragione ; le
Marché aux puces de ce dernier se tient à Saint-Ouen, et il est noté avec un
brio tout italien.
De Saint-Ouen, rien n’empêche, pour se délasser, de faire un petit tour à
travers la France. On rencontre à Yernon les Barques de M. Bertbe qui rap-
pellent, dans un coloris plus sombre, l'art synthétique de M. Marquet.
l’ÉPOUSE EN DEUIL, PAR M . JEAN- PIERRE LA U RE N S
(Société des Artistes français.)
A Guettehou, un Marché aux moutons de M. Barillot présente une grande
animation; et près de la Loire, M. Baillergeau a brossé un très bon ciel, qui
s’apparente à ceux de M. Pillot. Dans l’Indre, M. Lambert nous retient avec
son Après-midi de Septembre par le grand charme d une atmosphère limpide.
L’Église Saint-André et les Saules au Breuil de M. Quost invitent à des rêves
imprécis, tant ce pointillisme extra léger prête aux formes une apparence
aérienne. M. Sauvaige a peint, à Camaret, par un temps de bonace, une Matinée
qui a des nuances bien délicates. M. O. Chéron a rendu le grand espace
V. - 5e PÉRIODE. 46
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passant probablement, un jour, par la porte d’Italie, il a croqué fort gaiement
deux Marchés aux puces. Il a un rival en la personne de M. Ragione ; le
Marché aux puces de ce dernier se tient à Saint-Ouen, et il est noté avec un
brio tout italien.
De Saint-Ouen, rien n’empêche, pour se délasser, de faire un petit tour à
travers la France. On rencontre à Yernon les Barques de M. Bertbe qui rap-
pellent, dans un coloris plus sombre, l'art synthétique de M. Marquet.
l’ÉPOUSE EN DEUIL, PAR M . JEAN- PIERRE LA U RE N S
(Société des Artistes français.)
A Guettehou, un Marché aux moutons de M. Barillot présente une grande
animation; et près de la Loire, M. Baillergeau a brossé un très bon ciel, qui
s’apparente à ceux de M. Pillot. Dans l’Indre, M. Lambert nous retient avec
son Après-midi de Septembre par le grand charme d une atmosphère limpide.
L’Église Saint-André et les Saules au Breuil de M. Quost invitent à des rêves
imprécis, tant ce pointillisme extra léger prête aux formes une apparence
aérienne. M. Sauvaige a peint, à Camaret, par un temps de bonace, une Matinée
qui a des nuances bien délicates. M. O. Chéron a rendu le grand espace
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