GAZETTE DES BEAUX-ARTS
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qu’à propos des ornements en couleurs de lettres missives1, lesquels
relèvent de l’enluminure opposée à la miniature.
*
* *
Pour en revenir à nos miniatures de Yildiz, il est intéressant d’être fixé
sur l’ouvrage que ces peintures illustrent. J’ai été mis sur la voie par une
FIG. 6. - LE JUGE (FABLE DE BIDPAy)
MINIATURE DE l’ÉCOLE DU KIIORASSAN, COMMENCEMENT DU XIIIe SIÈCLE
(Album 3 818, bibliothèque de Yildiz, Constantinople.)
miniature qui, à raison de son sujet, produit de prime abord l’impression de
ne pas appartenir à cette série. Elle représente un souverain sur son trône
entouré de personnages au torse nu (fig. 7). Un examen plus attentif per-
met de constater que c’est pourtant la même palette qui a servi pour cette
miniature ; on retrouve même sur la robe intérieure du souverain le bleu de
Sèvres caractéristique de cette école. Ces personnages enivrés représentent
des Hindous avec leur radjah, et nos peintures se rapportent, tout au moins
1. J. Molli, ouv. cité, t. VI, p. 246 et 553, t. 4 II, p. 213.
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qu’à propos des ornements en couleurs de lettres missives1, lesquels
relèvent de l’enluminure opposée à la miniature.
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Pour en revenir à nos miniatures de Yildiz, il est intéressant d’être fixé
sur l’ouvrage que ces peintures illustrent. J’ai été mis sur la voie par une
FIG. 6. - LE JUGE (FABLE DE BIDPAy)
MINIATURE DE l’ÉCOLE DU KIIORASSAN, COMMENCEMENT DU XIIIe SIÈCLE
(Album 3 818, bibliothèque de Yildiz, Constantinople.)
miniature qui, à raison de son sujet, produit de prime abord l’impression de
ne pas appartenir à cette série. Elle représente un souverain sur son trône
entouré de personnages au torse nu (fig. 7). Un examen plus attentif per-
met de constater que c’est pourtant la même palette qui a servi pour cette
miniature ; on retrouve même sur la robe intérieure du souverain le bleu de
Sèvres caractéristique de cette école. Ces personnages enivrés représentent
des Hindous avec leur radjah, et nos peintures se rapportent, tout au moins
1. J. Molli, ouv. cité, t. VI, p. 246 et 553, t. 4 II, p. 213.