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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 7.1923

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Brockwell, Maurice W.: Une exposition d'anciens maîtres à la galerie Agnew: correspondance de Londres
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https://doi.org/10.11588/diglit.24939#0065

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CORRESPONDANCE DE LONDRES

UNE EXPOSITION D’ANCIENS MAITRES A LA GALERIE AGNEW

’EsrosiTioN de tableaux anciens prêtés par des collection-
neurs que viennent d’ouvrir MM. Thomas Agnew et fds
dans leur galerie de Old Bond Street, pour répondre à
l’appel de lord Haig en faveur des anciens soldats, s’avère
comme un très grand succès. On la considère comme une
des meilleures expositions de ce genre qui ait jamais été
organisée à Londres, quoiqu’elle ne comprenne que trente-
sept tableaux.

Le catalogue n’est guère qu’une simple nomenclature. Dans certains cas il men-
tionne qu’une œuvre est signée ou datée ou gravée, mais jamais nous n’apprenons
le nom du possesseur. C’est d’ailleurs l’usage ordinaire dans de pareilles exhibitions.
Toutefois les critiques d’art, au prix de quelques recherches, sont en mesure de
déterminer la provenance de la grande majorité des œuvres exposées. C’est ce que
nous tâcherons de faire ici dans l’intérêt des étudiants et des amateurs.

*

* *

Dans la suite chronologique des écoles italiennes représentées, la place d’honneur
appartient à Bernardino Fungai, dont Y Allégorie romaine (n° i), mettant en
scène un épisode de la vie de Scipion l’Africain, appartenait à M. Somers Somerset,
de la collection duquel elle a passé récemment dans celle de M. W.-H. Wood-
ward. On attribue à Girolamo Benvenuto, élève, comme Fungai, de Benvenuto di
Giovanni, un Portrait de dame (n° 5) qui appartint jadis à feu George Salting. Il
l’avait prêté à la National Gallery en 1897, comme l’œuvre d’un maître inconnu.
En 190/1, ce tableau figura à l’exposition siennoise du Burlington Club, où nous
apprîmes qu’il avait été gravé vers 1812 par Raphaël Morghen sous le titre, pure-
ment fantaisiste, de « Portrait de la Laure de Pétrarque par Simone Martini ». En
fait il n’y a dans ce portrait rien de symbolique ni d’idéaliste ; c’est une œuvre
 
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