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Geymüller, Heinrich von
Die ursprünglichen Entwürfe für Sanct Peter in Rom von Bramante, Rafael Santi ... nebst zahlreichen Ergänzungen und einem Texte (Text) — Wien, 1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.22096#0019

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EINLEITUNG

INTRODUCTION

au m bekannt, unveröffentlicht, liegen
noch die erhabensten Schöpfungen des
goldenen Zeitalters italianischer Bau-
kunst in dunklen Mappen. Es sind
das die ursprünglichen Entwürfe zu
St. Peter in Rom.
Jederman weiss dass die berühmtesten Meister jener
Zeit, nach einander an der Schöpfung und Ausführung
der grossartigsten Kirche der Welt sich betheiligten,
und dass die Entwürfe welche während vierzig Jahren
entstanden, den edelsten Blüthen ihres Genies ent-
sprossen. Und doch scheint es fast, als hätten sich die
Kunsthistoriker wenig um die grosse Lücke, welche wir
bezeichnen, bekümmert.

Das jetzige Monument gilt als ein der grössten
Ruhmestitel Michelangelo's. Den ungeheueren Ruf, des-
sen er sich auf den Gebieten der Skulptur und der Ma-
lerei erfreute, hat man ihm auch sehr bald auf jenem der
Baukunst, im gleichem Maasse, so su sagen, aufgedrun-
gen. Daher die Meinung dass die Vaticanische Basilika
schliesslich das Grossartigste sei, was die italienische
Architectur hervorzubringen vermochte, und dass alle
Versuche, welche dem Wirken Michelangelo's voran-
gegangen, nothwendigerweise, unvollkommener und
folglich von geringerem Interesse sein müssten. In der
Kunstgeschichte hat man daher auch während drei
Jahrhunderten die dürftigen, fast unverständlichen An-
gaben, welche uns Serlio und Vasari aus Michelangelo's
Lebzeiten, über jene Entwürfe überlieferten, einfach
wiederholt.

In Folge der Studien, welche in diesem Jahrhundert

es projets primitifs pour la basilique de
Saint-Pierre de Rome, c'est-à-dire les
conceptions les plus vastes de l'architec-
ture italienne du seizième siècle, à peine
connus jusqu'à ce jour, sont encore
inédits.

Personne n'ignore qu'aux hommes les plus célèbres
dont cette architecture s'honore sont dues la création et
l'exécution du temple le plus grandiose du monde entier,
Saint-Pierre de Rome, et que les projets qui se succé-
dèrent pendant plus de quarante ans, pour ce monu-
ment unique, furent le résultat des plus nobles efforts
de ces grands maîtres.

Il semble presque que les historiens de l'art ne se
soient pas beaucoup préoccupés de la grande lacune
que nous signalons dans la connaissance de l'architec-
ture de la Renaissance. Le monument actuel passe pour
l'un des plus grands titres de gloire de Michel-Ange ;
la réputation immense dont jouit, à juste titre, ce grand
homme, dans les domaines de la peinture et de la sculp-
ture, réputation qu'on lui a, pour ainsi dire, imposée au
même degré dans celui de l'architecture, a, pendant
longtemps, fait croire que la Basilique Vaticane repré-
sentait, en définitive, tout ce que l'art italien avait pu
produire de plus grandiose, et que, par suite, tous les
essais antérieurs à Michel-Ange devaient être nécessai-
rement inférieurs à ce qu'il avait réalisé, et n'offrir qu'un
intérêt secondaire. Pendant trois siècles, les historiens
n'ont fait que reproduire les indications incomplètes, si
ce n'est même incompréhensibles, que Serlio et Vasari
nous avaient transmises, du vivant même de Michel-
Ange, sur les projets qui avaient précédé le sien.

Quand, au dix-neuvième siècle, on s'est mis à étudier,
 
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