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https://doi.org/10.11588/diglit.26283#0092
88
APERÇU HISTORIQUE
nastère, ce qui prouverait qu’il habitait en dehors
de la communauté de Deir el-Bahari. Seulement en
un contrat de travail96 est mentionné le salaire
qu’obtiendra l’employé. On peut donc supposer que
certains travaux étaient exécutés pour le couvent
gratuitement par les habitants des villages voisins.
V. Dans le testament d’Apa Jacob 97, parmi les
biens transmis au prêtre Victor II, est mentionné
l’argent. L’existence de certaines ressources finan-
cières du monastère de St Phoibammon est évidente.
Cela découle de l’ensemble de l’activité économique
de la communauté. En même temps, certaines sommes
purent être données au couvent par les habitants
des villages voisins. Dans son testament, Paulos 98
lègue une certaine somme (le montant n’est pas resté
dans le texte) à la communauté. Ce document est
daté au 28 XII 733 ou 748 99.
II découle d’autres documents liés au monastère
de Deir el-Bahari que certaines sommes purent être
confiées au couvent 10°. Les deux documents ayant
trait à de tels dépôts sont malheureusement frag-
mentaires et leur témoignage doit être traité avec
certaines réserves 101.
En quelques documents originaires de Deir el-
-Bahari sont mentionnées des sommes d’argent
prêtées par le couvent à diverses personnes 102.
En un cas, nous avons la certitude que le document
est lié au monastère de St Phoibammon, car il fut
rédigé par le moine David. Mais ici nous n’avons
pas la certitude si le prêt d’argent était lié à un contrat
de culture des terres du couvent, car Ie texte mentionne
aussi le blé 103. La majorité de textes traitant d’argent
est en si mauvais état qu’il est difficile de les inter-
préter sans équivoque. W. E. Crum104 considère
que les monastères de Thébaïde ne pratiquaient
pas le prêt d’argent. Les témoignages de Deir el-
-Bahari, connus aussi de W. E. Crum, sont insuffi-
sants pour contredire sur cette base l’éminent copto-
logue anglais, bien qu’ils semblent suggérer qu’une
telle activité du couvent de Deir el-Bahari était
possible.
96 CO 200.
97 KRU 65, 57.
98 KRU 74, 53.
99 Till, Datierung, p. 29.
100 Une telle pratique semble indiquée par le papyrus CLT 5.
101 CO 404.
102 CO 156, 163, 169, 311, 404.
103 CO 158.
104 Winlock—Crum, Epiphanius I, pp. 165-166.
APERÇU HISTORIQUE
nastère, ce qui prouverait qu’il habitait en dehors
de la communauté de Deir el-Bahari. Seulement en
un contrat de travail96 est mentionné le salaire
qu’obtiendra l’employé. On peut donc supposer que
certains travaux étaient exécutés pour le couvent
gratuitement par les habitants des villages voisins.
V. Dans le testament d’Apa Jacob 97, parmi les
biens transmis au prêtre Victor II, est mentionné
l’argent. L’existence de certaines ressources finan-
cières du monastère de St Phoibammon est évidente.
Cela découle de l’ensemble de l’activité économique
de la communauté. En même temps, certaines sommes
purent être données au couvent par les habitants
des villages voisins. Dans son testament, Paulos 98
lègue une certaine somme (le montant n’est pas resté
dans le texte) à la communauté. Ce document est
daté au 28 XII 733 ou 748 99.
II découle d’autres documents liés au monastère
de Deir el-Bahari que certaines sommes purent être
confiées au couvent 10°. Les deux documents ayant
trait à de tels dépôts sont malheureusement frag-
mentaires et leur témoignage doit être traité avec
certaines réserves 101.
En quelques documents originaires de Deir el-
-Bahari sont mentionnées des sommes d’argent
prêtées par le couvent à diverses personnes 102.
En un cas, nous avons la certitude que le document
est lié au monastère de St Phoibammon, car il fut
rédigé par le moine David. Mais ici nous n’avons
pas la certitude si le prêt d’argent était lié à un contrat
de culture des terres du couvent, car Ie texte mentionne
aussi le blé 103. La majorité de textes traitant d’argent
est en si mauvais état qu’il est difficile de les inter-
préter sans équivoque. W. E. Crum104 considère
que les monastères de Thébaïde ne pratiquaient
pas le prêt d’argent. Les témoignages de Deir el-
-Bahari, connus aussi de W. E. Crum, sont insuffi-
sants pour contredire sur cette base l’éminent copto-
logue anglais, bien qu’ils semblent suggérer qu’une
telle activité du couvent de Deir el-Bahari était
possible.
96 CO 200.
97 KRU 65, 57.
98 KRU 74, 53.
99 Till, Datierung, p. 29.
100 Une telle pratique semble indiquée par le papyrus CLT 5.
101 CO 404.
102 CO 156, 163, 169, 311, 404.
103 CO 158.
104 Winlock—Crum, Epiphanius I, pp. 165-166.