Liieratu?
2° L'ouvrier de baute lisse copie son tableau, pour ainsi dire, ä vue, n'ayant pour le conduire
qu'une trace lagere qu'il fait lui-mßme sur sa chaine, qu'il est obligö de ve>ifier souvent au com-
pas dans les parties de sujession, ce qui luy prend un temps considerable sans avancer son oüvrage.
3° Les ouvriers de haute lisse perdent plus que la valeur d'un jour par semaine pour dövider
leurs couleurs, et ceux de basse lisse reQoivent les leurs toutes devidees et n'ont aucun temps a
perdre avant de les employer... Ces raisons ont ete plus que süffisantes pour faire la difförence
des prix des tarifs de haute lisse par comparaison avec ceux de basse lisse... (Notice historique
sur les manufactures imperiales de tapisseries des Gobelins etc. par A. L. Lacordaire. Paris 1853,
S. 100, Anmerkung 1.)
19) Etüde sur l'art de fabriquer les tapisseries des Gobelins, de Beauvais et d'Aubusson et sur les
nouveaux procedes mecaniques appliques ä cette fabrication par Ferdinand Planchon, manufac-
turier. Paris 1867. Der Meister verweist übrigens, wenn auch nur ganz allgemein, auf die Unter-
schiede des Hautelisse- und des Basselisseverfahrens.
20) M. A. Darcel, Une manufacture de tapisseries des Gobelins ä Fulham et ä Exeter (1748—1766)
in: Nouvelles Archives de l'Art frangais, 1878.
21) La Tapisserie gothique, par G. J. Demotte. Paris 1921.
22) A. L. Lacordaire, Notice historique, a. a. O., S. 172.
23) Notice sur l'art de la tapisserie dans ses rapports avec la peinture et sur les moyens d'execution
dont peut disposer l'artiste tapissier dans les manufactures des Gobelins et de Beauvais par
L. Deyrolle, Peintre, Beauvais 1860.
24) E. Loisel, Manuel pour l'execution de vraies tapisseries hautes lisses Gobelins et tapis Savonnerie
sur le metier «L'Independant ». Paris o. J.
Die kleine Schrift bringt wertvolle technische Angaben, die sich auf der alten Technik auf-
bauen. Der Autor nennt einen Meisterwirker Fouillet-Ghevance als seinen Lehrer.
25) Mgr. X. Barbier de Montault, La Tapisserie des Preux ä Saint-Maixent, 1893.
26) Die brabantische Elle mißt 69,5 cm; die Quadratelle entspricht rund 0,483 qm. Die Pariser Elle
mißt rund 1,19 m; die Quadratelle dementsprechend 1,42 qm. Im Handel rechnete eine Pariser
Elle gleich l6/7 flämische Ellen. Siehe auch August Wolkenhauer, Eine kaufmännische Itinerar-
rolle aus dem Anfang des 16. Jahrhunderts, 1908.
27) E. Gerspach, Repertoire dctaille des Tapisseries des Gobelins executees de 1662 äl892. Paris 1893,
Seite 31 ff.
28) Gerspach, Les Actes des Ap6tres in: Revue de l'art chretien 1901. F. Calmettes, Etat general
des tapisseries de la manufacture des Gobelins. Paris 1912, S. lOff.
29) Vte G. d'Avenal, Tapis et Tapisseries in: Revue des deux Mondes, 1904, Bd. 20, S. 613ff.
30) «Aengaende den Tappesiers ambachte binnen der stad van Brussele.» «... . dat van nu voirtaene
alle de ghene van den voirseiden ambachte, die eenich werck van tappesseryen sullen willen maken
oft doen maken, boven twintich oft vierentwintich stuivers d'elle weert zynde, dat zy en een
iegelyck van hen, de hoofden, neusen, oogen, monden en dyergelycke sullen moeten maken ende
doen maken geprofylt ende in tselve werck gewracht zonder daer inne te besigene oft te doen be-
segen eenige natte verruwe, gruene, blauwe, roode ofte andere, op de verbuerte van haeren am-
bachte, ende nemmermeer voer meestere moegen wercken ende eeuwelyck gebannen te syne
ende te blyvene binnen der voorseide stad van Bruessele.»
31) J. Houdov, Les tapisseries de haute lisse. Histoire de la fabrication lilloise du XIVe au
XVIIP siecle. Lille 1871, S. 43.
32) Piaccaerten van Vlaendern, Bd. I, S. 626.
33) Register van der Stadt van Brüssel sub De Conde. Fos 49 v° und 56.
34) Que nul ne s'aduanchera d'appomcter (affsetten) et donner lusire, ou d'amender aulcune tapisserie,
s'il n'est dudict mestier ydoine ä ce faire, et en icelle qualite admiz par doyens et jurez: ayant
faict le serment. . .
35) Francisque Michel, Recherches sur le commerce, la fabrication et l'usage des etoffes de soie,
d'or et d'argent et autres tissus precieux etc. pendant le moyen (ige. Paris 1852, Bd. II, S. 482.
36) Alphonse Wauters, Les Tapisseries Bruxelloises. Bruxelles 1878, S. 212.
37) Die Meister sind beim Instandsetzen alter Wirkereien gehalten «de ne point gäter ni ecraser la
fabrique ni le grain d'icelle — die Struktur des Behanges — et ne poser aucun ingredient qui
soit capable de detruire et bruler la dite fabrique, et lorsque les maitres seront tenus de rafraichir
les dites tapisseries ils seront tenus d'observer les dessins avec exaetitude, surtout dans les car-
nations, albätre, ciel, horizon, paysage, fleurs, oyseaux, architecture et draperies; et en outre tenus
d'y poser de bonnes etoffes et drogues pour faire des teintures cramoisy et communes, suivant et
conform^ment ä celles de la tapisserie, fabrique et etoffe. Defendons express^ment ä tous maitres,
568
2° L'ouvrier de baute lisse copie son tableau, pour ainsi dire, ä vue, n'ayant pour le conduire
qu'une trace lagere qu'il fait lui-mßme sur sa chaine, qu'il est obligö de ve>ifier souvent au com-
pas dans les parties de sujession, ce qui luy prend un temps considerable sans avancer son oüvrage.
3° Les ouvriers de haute lisse perdent plus que la valeur d'un jour par semaine pour dövider
leurs couleurs, et ceux de basse lisse reQoivent les leurs toutes devidees et n'ont aucun temps a
perdre avant de les employer... Ces raisons ont ete plus que süffisantes pour faire la difförence
des prix des tarifs de haute lisse par comparaison avec ceux de basse lisse... (Notice historique
sur les manufactures imperiales de tapisseries des Gobelins etc. par A. L. Lacordaire. Paris 1853,
S. 100, Anmerkung 1.)
19) Etüde sur l'art de fabriquer les tapisseries des Gobelins, de Beauvais et d'Aubusson et sur les
nouveaux procedes mecaniques appliques ä cette fabrication par Ferdinand Planchon, manufac-
turier. Paris 1867. Der Meister verweist übrigens, wenn auch nur ganz allgemein, auf die Unter-
schiede des Hautelisse- und des Basselisseverfahrens.
20) M. A. Darcel, Une manufacture de tapisseries des Gobelins ä Fulham et ä Exeter (1748—1766)
in: Nouvelles Archives de l'Art frangais, 1878.
21) La Tapisserie gothique, par G. J. Demotte. Paris 1921.
22) A. L. Lacordaire, Notice historique, a. a. O., S. 172.
23) Notice sur l'art de la tapisserie dans ses rapports avec la peinture et sur les moyens d'execution
dont peut disposer l'artiste tapissier dans les manufactures des Gobelins et de Beauvais par
L. Deyrolle, Peintre, Beauvais 1860.
24) E. Loisel, Manuel pour l'execution de vraies tapisseries hautes lisses Gobelins et tapis Savonnerie
sur le metier «L'Independant ». Paris o. J.
Die kleine Schrift bringt wertvolle technische Angaben, die sich auf der alten Technik auf-
bauen. Der Autor nennt einen Meisterwirker Fouillet-Ghevance als seinen Lehrer.
25) Mgr. X. Barbier de Montault, La Tapisserie des Preux ä Saint-Maixent, 1893.
26) Die brabantische Elle mißt 69,5 cm; die Quadratelle entspricht rund 0,483 qm. Die Pariser Elle
mißt rund 1,19 m; die Quadratelle dementsprechend 1,42 qm. Im Handel rechnete eine Pariser
Elle gleich l6/7 flämische Ellen. Siehe auch August Wolkenhauer, Eine kaufmännische Itinerar-
rolle aus dem Anfang des 16. Jahrhunderts, 1908.
27) E. Gerspach, Repertoire dctaille des Tapisseries des Gobelins executees de 1662 äl892. Paris 1893,
Seite 31 ff.
28) Gerspach, Les Actes des Ap6tres in: Revue de l'art chretien 1901. F. Calmettes, Etat general
des tapisseries de la manufacture des Gobelins. Paris 1912, S. lOff.
29) Vte G. d'Avenal, Tapis et Tapisseries in: Revue des deux Mondes, 1904, Bd. 20, S. 613ff.
30) «Aengaende den Tappesiers ambachte binnen der stad van Brussele.» «... . dat van nu voirtaene
alle de ghene van den voirseiden ambachte, die eenich werck van tappesseryen sullen willen maken
oft doen maken, boven twintich oft vierentwintich stuivers d'elle weert zynde, dat zy en een
iegelyck van hen, de hoofden, neusen, oogen, monden en dyergelycke sullen moeten maken ende
doen maken geprofylt ende in tselve werck gewracht zonder daer inne te besigene oft te doen be-
segen eenige natte verruwe, gruene, blauwe, roode ofte andere, op de verbuerte van haeren am-
bachte, ende nemmermeer voer meestere moegen wercken ende eeuwelyck gebannen te syne
ende te blyvene binnen der voorseide stad van Bruessele.»
31) J. Houdov, Les tapisseries de haute lisse. Histoire de la fabrication lilloise du XIVe au
XVIIP siecle. Lille 1871, S. 43.
32) Piaccaerten van Vlaendern, Bd. I, S. 626.
33) Register van der Stadt van Brüssel sub De Conde. Fos 49 v° und 56.
34) Que nul ne s'aduanchera d'appomcter (affsetten) et donner lusire, ou d'amender aulcune tapisserie,
s'il n'est dudict mestier ydoine ä ce faire, et en icelle qualite admiz par doyens et jurez: ayant
faict le serment. . .
35) Francisque Michel, Recherches sur le commerce, la fabrication et l'usage des etoffes de soie,
d'or et d'argent et autres tissus precieux etc. pendant le moyen (ige. Paris 1852, Bd. II, S. 482.
36) Alphonse Wauters, Les Tapisseries Bruxelloises. Bruxelles 1878, S. 212.
37) Die Meister sind beim Instandsetzen alter Wirkereien gehalten «de ne point gäter ni ecraser la
fabrique ni le grain d'icelle — die Struktur des Behanges — et ne poser aucun ingredient qui
soit capable de detruire et bruler la dite fabrique, et lorsque les maitres seront tenus de rafraichir
les dites tapisseries ils seront tenus d'observer les dessins avec exaetitude, surtout dans les car-
nations, albätre, ciel, horizon, paysage, fleurs, oyseaux, architecture et draperies; et en outre tenus
d'y poser de bonnes etoffes et drogues pour faire des teintures cramoisy et communes, suivant et
conform^ment ä celles de la tapisserie, fabrique et etoffe. Defendons express^ment ä tous maitres,
568