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Grand-Carteret, John
Les moeurs et la caricature en France — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0433

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LA CARICATURE DE MOEURS SOUS LE SECOND EMPIRE 397

collantes, ces jupes qui donnent à la femme l'air gauche et guindé d'une
personne qui a perdu une chose à laquelle elle tenait. En un mot, inauguré
avec la cloche, il se termine avec le fourreau; à part cela mêmes préoccu-
pations, les appétences sexuelles ont même augmenté. Daumier publiant
ses chasseurs ou ses visiteurs au Salon paraît quelque revenant d'un autre
âge, les regards ne sont que pour les artistes et les journaux qui repré-
sentent la grande levée des cocottes ; pour la Vie Parisienne, la Parodie,

Fig. 255. — Caricatures de modes, par Hadol et Morland. (Charivari, 1868.)

la Lune et l'Éclipsé, pour Hadol, Pépin, Morland et Régamey. C'est tout
un poème du désir que la femme esquissée par ce dernier, la femme
« désencagée », à laquelle la brise jouera mille mauvais tours. Nous reve-
nons aux coups de vent du premier Empire qui ne pouvaient rien contre
la puissante armature de fer de la crinoline.

Le type, à la figure savamment arrangée, a quelque chose de la courtisane
antique, de la femme passive et soumise qui sait ce qu'on vient lui deman-
 
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