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https://doi.org/10.11588/diglit.11739#0013
CATALOGUE GÉNÉRAL
DES
MONUMENTS D'ABYDOS
DÉCOUVERTS
PENDANT LES FOUILLES DE CETTE VILLE.
CHAPITRE PREMIER.
STATUES.
STATUES DE DIVINITES.
I. On trouve des statues de divinités dans les ruines des habitations
privées, dans les temples, dans les nécropoles; on en trouve aussi dans
le plein désert, et dans les îlots de sable qui forment enclave au milieu
des terres cultivées de quelques parties de l'Egypte.
Ruines des villes. — Les images de divinités recueillies dans les ruines
des villes sont de deux sortes.
On disposait dans une niche, au fond d'une chambre, dans un édi-
fie taillé en forme de naos, une statue de divinité devant laquelle était
debout une sorte de table rectangulaire. Aux. jours prescrits, cette table
servait au dépôt des offrandes, consistant en fleurs, en fruits, en liquides,
en viandes, en légumes, qu'on apportait en nature. Nul doute que cet
ensemble ne représentât un oratoire privé. Le maître de la maison con-
servait chez lui, comme souvenir pieux, l'image de la divinité à laquelle
» avait voué un culte spécial, ou dont il était tout simplement un des
prêtres.
Plus souvent, une pierre ou une brique, enlevée dans la muraille de
lune des chambres intérieures, laissait un petit trou béant dans lequel
°n plaçait, non plus une statue, mais une figurine représentant prin-
cipalement une des divinités qui passaient pour exercer une influence
DES
MONUMENTS D'ABYDOS
DÉCOUVERTS
PENDANT LES FOUILLES DE CETTE VILLE.
CHAPITRE PREMIER.
STATUES.
STATUES DE DIVINITES.
I. On trouve des statues de divinités dans les ruines des habitations
privées, dans les temples, dans les nécropoles; on en trouve aussi dans
le plein désert, et dans les îlots de sable qui forment enclave au milieu
des terres cultivées de quelques parties de l'Egypte.
Ruines des villes. — Les images de divinités recueillies dans les ruines
des villes sont de deux sortes.
On disposait dans une niche, au fond d'une chambre, dans un édi-
fie taillé en forme de naos, une statue de divinité devant laquelle était
debout une sorte de table rectangulaire. Aux. jours prescrits, cette table
servait au dépôt des offrandes, consistant en fleurs, en fruits, en liquides,
en viandes, en légumes, qu'on apportait en nature. Nul doute que cet
ensemble ne représentât un oratoire privé. Le maître de la maison con-
servait chez lui, comme souvenir pieux, l'image de la divinité à laquelle
» avait voué un culte spécial, ou dont il était tout simplement un des
prêtres.
Plus souvent, une pierre ou une brique, enlevée dans la muraille de
lune des chambres intérieures, laissait un petit trou béant dans lequel
°n plaçait, non plus une statue, mais une figurine représentant prin-
cipalement une des divinités qui passaient pour exercer une influence