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https://doi.org/10.11588/diglit.11739#0565
N A OS. 551
CHAPITRE SEPTIÈME.
NAOS.
On est convenu d'appeler naos les édicules monolithes et de forme
monumentale qu'on plaçait à l'intérieur des temples et dans l'endroit le
plus reculé. On enfermait dans le naos une statue, des emblèmes, des
reliques. Quand on avait besoin de ces objets pour les cérémonies du
culte, on les y venait chercher. Le beau naos d'Edfou est le modèle le
plus parfait que nous possédions de cette classe de monuments.
On appelle aussi naos les chapelles de bois léger, plus ou moins or-
nées, qu'on déposait dans les temples et que les prêtres portaient sur
leurs épaules au moyen de bâtons passés dans des anneaux. Ces édicules
servaient, comme les naos monolithes, au dépôt de certains objets sa-
crés. A en juger par les représentations des temples, un voile couvrait
le naos, et il est probable que le voile n'était jamais levé, du moins à la
vue des profanes. On voit par ces détails la ressemblance qui exisle
entre le naos des Egyptiens et Yarche (nttxn «coffre)?) des Hébreux.
Enfin nous appelons naos les petites chapelles de pierre, de bois,
pleines ou creuses, que les particuliers plaçaient dans leurs domaines
ou dans leurs tombeaux. Ces naos ne sont, à proprement parler, que des
temples en très petites dimensions. La niche est remplie tantôt par une
statue de divinité, tantôt par une statue représentant le personnage lui-
même qui a fait les frais de l'érection du monument. Dans le premier
cas, le naos devient l'autel du dieu auquel le personnage adresse sa prière;
il se prosterne devant l'image sainte, il l'adore. Dans le deuxième cas,
on doit se figurer le même personnage dans l'intérieur du temple, dont
le naos est l'emblème, et rendant à la divinité du lieu les hommages qui
lui sont dus.
Les naos sortis des fouilles d'Abydos ne sont pas nombreux. Nous
en avons un qui provient des ruines d'un temple; les autres sont de ceux
que les particuliers réservaient à leur usage.
CHAPITRE SEPTIÈME.
NAOS.
On est convenu d'appeler naos les édicules monolithes et de forme
monumentale qu'on plaçait à l'intérieur des temples et dans l'endroit le
plus reculé. On enfermait dans le naos une statue, des emblèmes, des
reliques. Quand on avait besoin de ces objets pour les cérémonies du
culte, on les y venait chercher. Le beau naos d'Edfou est le modèle le
plus parfait que nous possédions de cette classe de monuments.
On appelle aussi naos les chapelles de bois léger, plus ou moins or-
nées, qu'on déposait dans les temples et que les prêtres portaient sur
leurs épaules au moyen de bâtons passés dans des anneaux. Ces édicules
servaient, comme les naos monolithes, au dépôt de certains objets sa-
crés. A en juger par les représentations des temples, un voile couvrait
le naos, et il est probable que le voile n'était jamais levé, du moins à la
vue des profanes. On voit par ces détails la ressemblance qui exisle
entre le naos des Egyptiens et Yarche (nttxn «coffre)?) des Hébreux.
Enfin nous appelons naos les petites chapelles de pierre, de bois,
pleines ou creuses, que les particuliers plaçaient dans leurs domaines
ou dans leurs tombeaux. Ces naos ne sont, à proprement parler, que des
temples en très petites dimensions. La niche est remplie tantôt par une
statue de divinité, tantôt par une statue représentant le personnage lui-
même qui a fait les frais de l'érection du monument. Dans le premier
cas, le naos devient l'autel du dieu auquel le personnage adresse sa prière;
il se prosterne devant l'image sainte, il l'adore. Dans le deuxième cas,
on doit se figurer le même personnage dans l'intérieur du temple, dont
le naos est l'emblème, et rendant à la divinité du lieu les hommages qui
lui sont dus.
Les naos sortis des fouilles d'Abydos ne sont pas nombreux. Nous
en avons un qui provient des ruines d'un temple; les autres sont de ceux
que les particuliers réservaient à leur usage.