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https://doi.org/10.11588/diglit.11739#0541
CERCUEILS ET MOMIES.
5-27
CHAPITRE QUATRIÈME.
CERCUEILS ET MOMIES.
Quand on étudie la collection des monuments découverts pendant les
fouilles d'Abydos, on s'étonne justement de voir que huit cents stèles ont
survécu à la destruction des milliers de tombes qui s'élevaient dans la
ne'cropole de cette ville, et que ces milliers de tombes ne sont représen-
tées dans notre catalogue que par une dizaine de cercueils et de momies.
L'explication de cette anomalie, que nous'avons déjà eu l'occasion de
signaler, se trouve dans la constitution du terrain sur lequel les tombe?
ont été établies. La nature du sol a, en effet, imposé aux embaumeurs
de la ville sainte d'Osiris des usages qui ne sont pas ceux des embau-
meurs des autres villes de l'Egypte. Dans le Delta, on dépose les morts
dans l'épaisseur des murailles de la ville ou des temples, sous des iumuli
en terre factices; à Memphis, à Tbèbes, dans toute l'Egypte proprement
dite, on les cèle profondément dans des caveaux inaccessibles, ménagés
dans le sable ou dans le rocher. A Abydos, tout est à fleur du sol, si
bien que, depuis des siècles, les habitants des villages qui ont remplacé
l'antique Abydos trouvent dans la nécropole voisine une proie toujours
facilement à portée de leur main. La nécropole est ainsi devenue peu à
peu ce qu'elle est aujourd'hui. Sarcophages, cercueils, tout a été brisé,
brûlé, anéanti. Dès le jour où la nécropole a cessé d'être en usage, les
momies ont été mises en pièces, et c'est à peine si le sable a gardé çà et
là quelques ossements desséchés.
De là la pauvreté de notre catalogue consacré aux momies et à leurs
enveloppes.
1370
ENCEINTE DU NORD. - TEMPLE D'OSIRIS.
Calcaire. — Laissé en place.
Nous avons décrit autre part (Abydos, t. II, p. 29) l'espèce de dromos à
ciel ouvert, bordé de statues et de stèles royales, qui unit le temple d'Osiris à la
porte occidentale de la grande enceinte du nord (voyez Abydos, t. II, pl. G5).
5-27
CHAPITRE QUATRIÈME.
CERCUEILS ET MOMIES.
Quand on étudie la collection des monuments découverts pendant les
fouilles d'Abydos, on s'étonne justement de voir que huit cents stèles ont
survécu à la destruction des milliers de tombes qui s'élevaient dans la
ne'cropole de cette ville, et que ces milliers de tombes ne sont représen-
tées dans notre catalogue que par une dizaine de cercueils et de momies.
L'explication de cette anomalie, que nous'avons déjà eu l'occasion de
signaler, se trouve dans la constitution du terrain sur lequel les tombe?
ont été établies. La nature du sol a, en effet, imposé aux embaumeurs
de la ville sainte d'Osiris des usages qui ne sont pas ceux des embau-
meurs des autres villes de l'Egypte. Dans le Delta, on dépose les morts
dans l'épaisseur des murailles de la ville ou des temples, sous des iumuli
en terre factices; à Memphis, à Tbèbes, dans toute l'Egypte proprement
dite, on les cèle profondément dans des caveaux inaccessibles, ménagés
dans le sable ou dans le rocher. A Abydos, tout est à fleur du sol, si
bien que, depuis des siècles, les habitants des villages qui ont remplacé
l'antique Abydos trouvent dans la nécropole voisine une proie toujours
facilement à portée de leur main. La nécropole est ainsi devenue peu à
peu ce qu'elle est aujourd'hui. Sarcophages, cercueils, tout a été brisé,
brûlé, anéanti. Dès le jour où la nécropole a cessé d'être en usage, les
momies ont été mises en pièces, et c'est à peine si le sable a gardé çà et
là quelques ossements desséchés.
De là la pauvreté de notre catalogue consacré aux momies et à leurs
enveloppes.
1370
ENCEINTE DU NORD. - TEMPLE D'OSIRIS.
Calcaire. — Laissé en place.
Nous avons décrit autre part (Abydos, t. II, p. 29) l'espèce de dromos à
ciel ouvert, bordé de statues et de stèles royales, qui unit le temple d'Osiris à la
porte occidentale de la grande enceinte du nord (voyez Abydos, t. II, pl. G5).