LES GRAMMAIRES
D'ERMAN ET DE STEINDORFF1
Ces deux ouvrages'2 forment comme un rudiment d'his-
toire de la langue égyptienne, depuis les époques les plus
anciennes où nous puissions remonter par les monuments
jusqu'à sa fin dans les cellules des moines. Ils sont de plus
conçus sur le même plan, inspirés par les mêmes méthodes
rédigés par le maître et l'élève dans une collaboration de
tous les instants : les éloges ou les critiques auxquels on
peut les soumettre sont les mêmes de tout point, et il est
naturel de les réunir dans une seule appréciation.
L'article ne sera pas long. Il faudrait, pour rendre un
compte sérieux de l'œuvre commune, entrer dans une ana-
lyse minutieuse des parties et écrire un véritable traité ; je
préfère dire en quelques mots quelle en est la tendance.
M. Erman a pris pour son point central de préférence la
langue de la XIIe dynastie, et M. Steindorff le dialecte
thébain du copte. Ils ont groupé chacun, autour du type
choisi, les formes propres aux époques antérieures et posté-
rieures ou aux autres dialectes. Les matières ont été divisées,
de façon systématique, en paragraphes généralement très
courts, où la règle générale a été notée avec toute la clarté
1. Publié dans la Remœ critique, 1897, t. I, p. 203-205.
2. A. Erman, sEgyptische Grammatik, mit Schrifttafel, Litcratur,
Lesestùcketi und Wortercerzeichnis (t. XV de la Porta Linguarum
Orientalium), Berlin, Reuther-Reichard, 1894, in-12, xv-200-70* p. et
G- Steindorff, Koptische Grammatik, mit Chrestomathie, Wôrtercer-
seichnis und Literatur (t. XIV de la Porta Linguarum Orientalium),
Berlin, Reichard, 1892, in-12, xvm-220-94 a p.
D'ERMAN ET DE STEINDORFF1
Ces deux ouvrages'2 forment comme un rudiment d'his-
toire de la langue égyptienne, depuis les époques les plus
anciennes où nous puissions remonter par les monuments
jusqu'à sa fin dans les cellules des moines. Ils sont de plus
conçus sur le même plan, inspirés par les mêmes méthodes
rédigés par le maître et l'élève dans une collaboration de
tous les instants : les éloges ou les critiques auxquels on
peut les soumettre sont les mêmes de tout point, et il est
naturel de les réunir dans une seule appréciation.
L'article ne sera pas long. Il faudrait, pour rendre un
compte sérieux de l'œuvre commune, entrer dans une ana-
lyse minutieuse des parties et écrire un véritable traité ; je
préfère dire en quelques mots quelle en est la tendance.
M. Erman a pris pour son point central de préférence la
langue de la XIIe dynastie, et M. Steindorff le dialecte
thébain du copte. Ils ont groupé chacun, autour du type
choisi, les formes propres aux époques antérieures et posté-
rieures ou aux autres dialectes. Les matières ont été divisées,
de façon systématique, en paragraphes généralement très
courts, où la règle générale a été notée avec toute la clarté
1. Publié dans la Remœ critique, 1897, t. I, p. 203-205.
2. A. Erman, sEgyptische Grammatik, mit Schrifttafel, Litcratur,
Lesestùcketi und Wortercerzeichnis (t. XV de la Porta Linguarum
Orientalium), Berlin, Reuther-Reichard, 1894, in-12, xv-200-70* p. et
G- Steindorff, Koptische Grammatik, mit Chrestomathie, Wôrtercer-
seichnis und Literatur (t. XIV de la Porta Linguarum Orientalium),
Berlin, Reichard, 1892, in-12, xvm-220-94 a p.