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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 7) — Paris, 1913

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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0160
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LA VIE DE REKHMARÂ

plus complète sur certains points, et il nous donne aujour-
d'hui un tiers environ de« peintures et des inscriptions
qu'on peut y déchiffrer sur les murailles.

Rekhmarâ joua un rôle éminent à Thèbes pendant la
seconde moitié du règne de Thoutmôsis III et les premières
années de celui d'Aménôthès II. M. Newberry a essayé de
reconstituer sa vie politique et civile, autant que le per-
mettait l'état des documents connus jusqu'à présent, et il
y a fort bien réussi. Il a découvert dans d'autres hypogées
thébains plusieurs des ascendants ou des descendants de
son héros, dont quelques-uns avaient rempli les mêmes
fonctions auprès d'un Pharaon, et, combinant toutes les
données qu'il y rencontrait, il a refait l'histoire de la
famille pendant quatre générations cle souverains1. Le plus
ancien de ses membres que l'on ait signalé jusqu'à présent
est un certain Ahmôsis2, fils d'une dame Ahhotpou, et dont
la tombe existe encore à Gournah : il fut administrateur de
la ville et comte', probablement sous Aménôthès Ier, puis

1. Newberry, The Lifeof Rekhmarâ, p. 13-20 ; un bon tableau généa-
logique occupe toute la page 16, et permet d'embrasser d'un coup d'œil
l'histoire entière de la famille.

2. M. Newberry conserve pour ce nom l'ancienne traduction Fils
d'Aah (The Life of Rekhmarâ, p. 14), qui est contraire aux règles de
la grammaire : Fils d'Aah se dirait Masou-Aah. La combinaison
Aah-masou ne peut signifier que le dieu Lune donne naissance au
personnage qui porte ce nom : la variante Ramsas-sou, Ra lui donne
naissance, du nom de Ramsès, nous montre la phrase sous sa forme
complète.

ouîti par vizir, à l'exemple de Spiegelberg (The Life of Rekhmarâ,
p. 17-18), et, de fait, Rekhmarâ eut bien les fonctions d'un -premier mi-
nistre. Je conserverai pourtant la traduction comte, avec la nuance que
j'ai indiquée dans mes Études égyptiennes, t. II, p. 19-20 : elle s'ap-
plique mieux à l'ensemble des fonctions très diverses que recouvre ce
terme un peu vague. Il va de soi que tous ces termes comte, prud'-
homme, procureur, etc., ne sont que des équivalents relatifs des termes
égyptiens originaux.

Newberry traduit sa-
 
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