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https://doi.org/10.11588/diglit.12131#0253
ABYDOS
ET LES PREMIÈRES DYNASTIES
§ r
La seconde année des fouilles de M. Pétrie dans la nécro-
pole archaïque d'Abydos a été presque aussi heureuse que la
première2. Les monuments sont sortis de terre en abon-
dance, et, dans la masse, quelques-uns d'un intérêt singulier,
ainsi les quatre admirables bracelets qu'il a recueillis au
bras d'une momie de femme. La diversité n'est pas grande
parmi eux, et ce sont toujours les mêmes chapeaux d'am-
phore, les mêmes fragments de vases, les mêmes tablettes
d'ivoire ou de bois, les mêmes stèles royales ou privées
auxquelles nous sommes accoutumés depuis l'exploration
d'Amélineau. Les légendes non plus ne varient guère, et
nous en sommes toujours à attendre une inscription déve-
loppée qui nous permette de saisir complètement en quoi
le système hiéroglyphique des Thinites différait de celui
des Memphites. Toutefois, si brèves que soient les formules
inscrites sur ces débris, elles représentent jusqu'à présent
les seuls témoignages contemporains qui nous soient par-
1. Extrait de la Revue critique, 1902, t. LUI, p. 124-128.
2. W. M. Flinders Pétrie, The Rouai Tombs of the Earliest Dy-
nasties, 1901, Part II, with Chapters by F. Ll. Griffith, M. A., being
the Twenty-First Memoir of the Egypt Exploration Fund, Londres,
Kegan Paul, Quaritch, Asher, 1901, in-4\ vm-60 p. et LXIII pl.
ET LES PREMIÈRES DYNASTIES
§ r
La seconde année des fouilles de M. Pétrie dans la nécro-
pole archaïque d'Abydos a été presque aussi heureuse que la
première2. Les monuments sont sortis de terre en abon-
dance, et, dans la masse, quelques-uns d'un intérêt singulier,
ainsi les quatre admirables bracelets qu'il a recueillis au
bras d'une momie de femme. La diversité n'est pas grande
parmi eux, et ce sont toujours les mêmes chapeaux d'am-
phore, les mêmes fragments de vases, les mêmes tablettes
d'ivoire ou de bois, les mêmes stèles royales ou privées
auxquelles nous sommes accoutumés depuis l'exploration
d'Amélineau. Les légendes non plus ne varient guère, et
nous en sommes toujours à attendre une inscription déve-
loppée qui nous permette de saisir complètement en quoi
le système hiéroglyphique des Thinites différait de celui
des Memphites. Toutefois, si brèves que soient les formules
inscrites sur ces débris, elles représentent jusqu'à présent
les seuls témoignages contemporains qui nous soient par-
1. Extrait de la Revue critique, 1902, t. LUI, p. 124-128.
2. W. M. Flinders Pétrie, The Rouai Tombs of the Earliest Dy-
nasties, 1901, Part II, with Chapters by F. Ll. Griffith, M. A., being
the Twenty-First Memoir of the Egypt Exploration Fund, Londres,
Kegan Paul, Quaritch, Asher, 1901, in-4\ vm-60 p. et LXIII pl.