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Falakī, Maḥmūd Aḥmad al-: Éclipse totale de soleil, observée à Dongolah, le 18 juillet 1860
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mique, baromètre, thermomètres, et divers instruments ma-
gnétiques).
La station que j'ai choisie se trouve sur le Nil, dans un
endroit nommé Al-Marraghat, qui est distant de 3,657 mè-
tres du minaret de la Mosquée de feu Méhémet-Ali au nou-
veau Dongolah (Al-Ourdie), sur une ligne qui fait, avec le
point sud, un angle de io°a, c'est-à-dire que le minaret
se trouve au sud-ouest de la station de ce même angle de
io° 2.
J'ai eu beaucoup de difficultés à surmonter pour détermi-
ner la position géographique de cette station.
Le voyage de dix jours à dos de chameaux de Halfa à Don-
golah et la chaleur excessive avaient complètement dérangé
mon théodolite, de sorte que je ne pouvais plus en faire usage
pour la détermination des hauteurs de quelques étoiles
eireom polaires, ou de quelques autres circo - méridiennes,
qui devaient me servir à connaître la latitude. Il ne me
restait donc qu'un moyen pour arriver à cette connais-
sance, c'était l'emploi de mon sextant, ou du cercle de ré-
flexion.
Mais l'existence du soleil près du zénith, vers cette époque
de l'année, dans ces parages, m'a rendu impossible l'emploi
de la meilleure méthode, qui consiste à prendre plusieurs
hauteurs du soleil, quand il est tout près du méridien. J'ai
donc été réduit à déterminer la latitude du lieu en prenant
deux ou trois hauteurs consécutives dont on connaît les an-
gles horaires correspondants. La répétition des mêmes ob-
servations, pendant plusieurs jours, m'a donné un résultat
que je crois satisfaisant.
Les 7 et 9 du mois de juillet, j'avais trouvé à Dongolah
mique, baromètre, thermomètres, et divers instruments ma-
gnétiques).
La station que j'ai choisie se trouve sur le Nil, dans un
endroit nommé Al-Marraghat, qui est distant de 3,657 mè-
tres du minaret de la Mosquée de feu Méhémet-Ali au nou-
veau Dongolah (Al-Ourdie), sur une ligne qui fait, avec le
point sud, un angle de io°a, c'est-à-dire que le minaret
se trouve au sud-ouest de la station de ce même angle de
io° 2.
J'ai eu beaucoup de difficultés à surmonter pour détermi-
ner la position géographique de cette station.
Le voyage de dix jours à dos de chameaux de Halfa à Don-
golah et la chaleur excessive avaient complètement dérangé
mon théodolite, de sorte que je ne pouvais plus en faire usage
pour la détermination des hauteurs de quelques étoiles
eireom polaires, ou de quelques autres circo - méridiennes,
qui devaient me servir à connaître la latitude. Il ne me
restait donc qu'un moyen pour arriver à cette connais-
sance, c'était l'emploi de mon sextant, ou du cercle de ré-
flexion.
Mais l'existence du soleil près du zénith, vers cette époque
de l'année, dans ces parages, m'a rendu impossible l'emploi
de la meilleure méthode, qui consiste à prendre plusieurs
hauteurs du soleil, quand il est tout près du méridien. J'ai
donc été réduit à déterminer la latitude du lieu en prenant
deux ou trois hauteurs consécutives dont on connaît les an-
gles horaires correspondants. La répétition des mêmes ob-
servations, pendant plusieurs jours, m'a donné un résultat
que je crois satisfaisant.
Les 7 et 9 du mois de juillet, j'avais trouvé à Dongolah