QUELQUES
NOTES SUR LE CHOLÉRA
QUI SÉVIT AU CAIRE EN 1850 ET 4855.
PAR
M. J. COLUCCY-BEY,
Membre de l'Instilut égyptien.
Ii n'y a pas de pays, selon moi, plus propice pour étu-
dier l'épidémie du choléra que l'Egypte; nulle autre contrée
ne saurait mieux convenir pour arriver à des conséquences
plus concluantes sur le caractère de cette maladie. En effet,
la différence des races, des religions, des nationalités, des
mœurs et des habitudes, y présente des modifications si pro-
fondes chez les individus, que l'observation y trouve un plus
vaste champ que partout ailleurs.
D'un autre côté, l'uniformité des conditions météorolo-
giques et cosmo-telluriques est tellement constante, qu'on
peut dire qu'elle est invariable; et ici, je me permettrai une
petite digression : la même régularité qu'on observe en
Egypte dans l'élévation du thermomètre, dans la pression
atmosphérique et dans la force expansive des vapeurs, se re-
marque encore dans le mouvement de l'air : la direction des
MÉMOIRES, T. I.
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NOTES SUR LE CHOLÉRA
QUI SÉVIT AU CAIRE EN 1850 ET 4855.
PAR
M. J. COLUCCY-BEY,
Membre de l'Instilut égyptien.
Ii n'y a pas de pays, selon moi, plus propice pour étu-
dier l'épidémie du choléra que l'Egypte; nulle autre contrée
ne saurait mieux convenir pour arriver à des conséquences
plus concluantes sur le caractère de cette maladie. En effet,
la différence des races, des religions, des nationalités, des
mœurs et des habitudes, y présente des modifications si pro-
fondes chez les individus, que l'observation y trouve un plus
vaste champ que partout ailleurs.
D'un autre côté, l'uniformité des conditions météorolo-
giques et cosmo-telluriques est tellement constante, qu'on
peut dire qu'elle est invariable; et ici, je me permettrai une
petite digression : la même régularité qu'on observe en
Egypte dans l'élévation du thermomètre, dans la pression
atmosphérique et dans la force expansive des vapeurs, se re-
marque encore dans le mouvement de l'air : la direction des
MÉMOIRES, T. I.
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