Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Mémoires présentés à l'Institut Egyptien (1.1862)

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vents y est en rapport avec les oscillations des eanx du Nil et
avec les saisons.

De juin en avril régnent les vents du nord, avec quelques
déviations vers l'est d'abord, et plus tard vers l'ouest, d'où il
résulte que les vents du nord sont aux vents du sud comme
5 est à i.

Bien que je ne prétende pas réfuter des opinions qui ne
sont pas les miennes, sur la nature et les caractères du cho-
léra, car il faudrait pour cela une plus grande somme de
faits que celle que je possède, cependant, je ne puis m'em-
pêcher de citer les observations et les faits qui, je crois,
Messieurs, mériteront votre attention, et qui, à mon avis,
sont de nature, au moins pour la plupart, à modifier les
théories de ceux qui veulent voir la cause des épidémies, et
surtout celle du choléra, dans certaines variations de vent.
Non, ce n'est pas dans les conditions atmosphériques, ou,
pour parler plus juste, ce n'est pas dans les variations du
baromètre, de l'hygromètre, de l'électromètre et de l'ané-
momètre, qu'il faut, suivant moi, chercher les causes du
choléra.

Avant 1817, c'est-à-dire avant que le choléra fut sorti des
Indes pour aller ravager les deux tiers du monde, si l'on
avait consulté les tables météorologiques, on aurait trouvé
les oscillations les plus extraordinaires, soit dans le baro-
mètre, soit dans le thermomètre, l'hygromètre, etc., etc., et,
cependant, \e choléra ne s'était pas montré avant cette épo-
que. On pourrait ajouter beaucoup d'autres raisons, mais
cela nous écarterait trop de notre but.

C'est un fait positif que, pendant les trois épidémies de
choléra qui ont sévi en Égypte, on n'a remarqué aucun chan-