peler l'attention de Son Altesse le vice-roi sur une question
bien en souffrance.
Les questions suivantes pourraient être adressées aux gou-
verneurs des provinces pour être soumises aux principaux
cultivateurs des différents districts. Le dépouillement des ré-
ponses serait fait par l'Institut, qui en déduirait les applica-
tions à faire immédiatement, et rédigerait, sous forme d'ins-
truction aux cultivateurs, les modifications ou les innova-
tions à introduire dans la pratique actuelle ; savoir :
Le vent du désert a-t-il fait éprouver quelque perte à la
récolte du blé; à quelle proportion l'évalue-t-on ?
Ce vent souffle-1-il, de nos jours, plus ou moins souvent?
Arrive-t-il plus tôt ou plus tard qu'il ne le faisait autrefois,
en remontant à quarante ou cinquante ans?
A quelle époque de la végétation le blé est-il le plus sen-
sible à l'action du vent du désert?
A-t-on observé quelque différence dans les pertes éprou-
vées, lorsque le blé est vigoureux, ou lorsqu'il est mal venu?
Les diverses variétés de blé cultivé sont-elles également
sujettes à souffrir du khamsin ? Quelles sont celles qui résis-
tent le mieux ?
Par quels motifs ces dernières variétés ne sont-elles pas
plus répandues?
Les insectes qui attaquent le blé récolté sont cause de
grandes pertes. A-t-on observé quelque différence dans
l'aptitude à éprouver leur action, suivant que le blé est mois-
sonné plus près de son point de maturation ou qu'il est
moissonné plus tard ?
Combien de temps dure la moisson?
bien en souffrance.
Les questions suivantes pourraient être adressées aux gou-
verneurs des provinces pour être soumises aux principaux
cultivateurs des différents districts. Le dépouillement des ré-
ponses serait fait par l'Institut, qui en déduirait les applica-
tions à faire immédiatement, et rédigerait, sous forme d'ins-
truction aux cultivateurs, les modifications ou les innova-
tions à introduire dans la pratique actuelle ; savoir :
Le vent du désert a-t-il fait éprouver quelque perte à la
récolte du blé; à quelle proportion l'évalue-t-on ?
Ce vent souffle-1-il, de nos jours, plus ou moins souvent?
Arrive-t-il plus tôt ou plus tard qu'il ne le faisait autrefois,
en remontant à quarante ou cinquante ans?
A quelle époque de la végétation le blé est-il le plus sen-
sible à l'action du vent du désert?
A-t-on observé quelque différence dans les pertes éprou-
vées, lorsque le blé est vigoureux, ou lorsqu'il est mal venu?
Les diverses variétés de blé cultivé sont-elles également
sujettes à souffrir du khamsin ? Quelles sont celles qui résis-
tent le mieux ?
Par quels motifs ces dernières variétés ne sont-elles pas
plus répandues?
Les insectes qui attaquent le blé récolté sont cause de
grandes pertes. A-t-on observé quelque différence dans
l'aptitude à éprouver leur action, suivant que le blé est mois-
sonné plus près de son point de maturation ou qu'il est
moissonné plus tard ?
Combien de temps dure la moisson?