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sumé de la biographie de ce personnage. L'interprétation
de ces textes égyptiens est l'objet du présent travail; mais,
avant de l'entreprendre, je dois dire que je suis redevable
de leur communication à M. Alphonse Mallet, membre ho-
noraire de l'Institut égyptien, qui fut le premier à en
comprendre l'intérêt. Ce savant distingué eut en effet la
bonne fortune de découvrir l'importance de ce beau mo-
nument; il en fit une excellente copie, dont il veut bien
m'autoriser aujourd'hui à faire profiter la science.
Le personnage est représenté assis à terre, à l'égyptienne,
les bras croisés horizontalement sur les genoux, qui sont
presque à la hauteur des épaules, et dans l'attitude que
figure le signe jj, employé souvent connue déterminatif
ou idéographe du nom hiéroglyphique de ce genre de
statue, P j. j. snn ! ; mais on verra plus loin que celle qui
nous occupe est désignée par le terme "5?*^ xntu, que
le texte grec de l'inscription de Rosette traduit par sîkwv,
image.
La tête présente un beau type et une belle expression;
la sculpture est soignée et d'un excellent travail dans
toutes ses parties.
On a malheureusement gravé sur les pieds quelques
mots abrégés, en caractères français, qui ne sont cepen-
dant pas sans utilité, car ils nous indiquent la provenance
du monument :
De : c1. pr. J. Rif'aud é'. françoi | à Thèbes, 1818.
1 Louvre, A. 84, côlé droit; Greene,
Fouilles, pl. X, 5. Le défunt s'exprime
ainsi dans la formule funéraire : « O
«prophètes, divins pères, purificateurs
.< et officiants, qui approchez tous de
« cette statue {snn}, etc. »
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sumé de la biographie de ce personnage. L'interprétation
de ces textes égyptiens est l'objet du présent travail; mais,
avant de l'entreprendre, je dois dire que je suis redevable
de leur communication à M. Alphonse Mallet, membre ho-
noraire de l'Institut égyptien, qui fut le premier à en
comprendre l'intérêt. Ce savant distingué eut en effet la
bonne fortune de découvrir l'importance de ce beau mo-
nument; il en fit une excellente copie, dont il veut bien
m'autoriser aujourd'hui à faire profiter la science.
Le personnage est représenté assis à terre, à l'égyptienne,
les bras croisés horizontalement sur les genoux, qui sont
presque à la hauteur des épaules, et dans l'attitude que
figure le signe jj, employé souvent connue déterminatif
ou idéographe du nom hiéroglyphique de ce genre de
statue, P j. j. snn ! ; mais on verra plus loin que celle qui
nous occupe est désignée par le terme "5?*^ xntu, que
le texte grec de l'inscription de Rosette traduit par sîkwv,
image.
La tête présente un beau type et une belle expression;
la sculpture est soignée et d'un excellent travail dans
toutes ses parties.
On a malheureusement gravé sur les pieds quelques
mots abrégés, en caractères français, qui ne sont cepen-
dant pas sans utilité, car ils nous indiquent la provenance
du monument :
De : c1. pr. J. Rif'aud é'. françoi | à Thèbes, 1818.
1 Louvre, A. 84, côlé droit; Greene,
Fouilles, pl. X, 5. Le défunt s'exprime
ainsi dans la formule funéraire : « O
«prophètes, divins pères, purificateurs
.< et officiants, qui approchez tous de
« cette statue {snn}, etc. »