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https://doi.org/10.11588/diglit.33707#0141
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sinées au XVIH° siècle. La tapisserie en question est conservée au Musée des Arts et
Métiers à Cracovie.
La tapisserie représentant ia bataiiie de ia Sławeczna a été, comme ia précédente,
tissée en deux morceaux dont un seuiement est conservé au Musée Lubomirski à Lwôw
(Hg. 23, 2q). La composition de cette tenture est pius libre que ceiie de ia première;
eiie rappeiie ia tapisserie de Bruxeiies exécutée vers <72$ à i'ateiier d'Henri Le Cterck
ou de Jodok de Vos \ ainsi que t entre-fenêtre provenant de l'ateiier de Jérôme Le
Cierck et de Jacques van der Borght, pièces qui i'une et i'autre ont été tissées d'après
un carton de L. de Hondt s. La tapisserie fabriquée à Koreiicze dont nous venons de
parier, porte ies initiaies M. K. qui indiquent un tisseur dont nous ignorons )e nom.
La pius beile et ia mieux conservée de toutes ies tapisseries fabriquées à Kore-
licze, est aujourd'hui ia propriété du prince Jérôme RadziwiH et se trouve au château
de Baiice non ioin de Cracovie. La tapisserie représentant ia revue des troupes à Za-
błudów (pl. I), qui n'a été tissée que d'une pièce, est à proprement parier un portrait
du prince Michei V Casimir Radziwiłł à chevai, personnage qui d'après certaines sour-
ces, aurait fondé )a manufacture de Koreiicze. Derrière ie prince, on voit, comparabies
aux anneaux d'un serpent gigantesque, les différents régiments, dèhiant devant ie roi
Auguste III, qui se tient devant une tente à côté de Françoise Ursuie née princesse Wiśnio-
wiecka, épouse de Michei V Casimir. Ceiui ci, revêtu d'une armure, coiffé d'un kolback
avec une aigrette de piumes de héron, gaiope ie bâton d'hetman à ia main, monté sur un
coursier bianc, aussi ies regards doivent-iis forcément se pot ter sur sa personne. La tête
caractéristique, ia pose pieine d'aisance du corps que ie spectateur voit en trois quarts,
ies mains bien dessinées, i'itarmonie entre ie vaiiiant cavaiier et son coursier de race
dont ia bride et ia seiie d'une grande richesse, briiient de pierres précieuses, entrn ie
grand air de i'hetman, ne pertttettent pas de douter un instant que nous ne soyons en pré-
sence d'un portrait hdèie du prince Michei V Casimir. Le paysage représente une vaste
pieine iégèrement accidentée; conformément au principes de i'art décoratitj ii est traité
sommairement et avec ampieur, de sorte qu'on y trouve que ies détaiis vraiment essen-
tieis. La robe bianche du chevai, ies rehets métaiiiques de i'armure, ies riches broderies
de ia chabraque rose, entin ie paysage aux tons bieu-verdâtre dont ies couieurs satu-
rées sembient douces comme du veiour, contribuent à former un ensembie piein d'har-
monie et d'originaiité, qui produit un très grand effet. Ainsi que i'apprend ia signature,
cette tapisserie a été tissée par Anastasie Markiewicz, à en juger par le nom, une
Arménienne provenant d'une des famiiies de cette race hxées en Poiogne et poionisées
depuis des siècies.
Nous ne connaissons qu'une partie de ia tapisserie représentant i'octroi en ^$47
du titre de princes du Saint-Empire à ia famiiie des Radziwiłł par Charies-Quint (fig. 25).
Eiie est ia propriété du prince Janus Radziwiłł et se trouve actueiiement à Nieborôw.
La cinquième et dernière d'entre ies tapisseries fabriquées à Koreiicze que nous
connaissions aujourd'hui, appartient au prince Constantin Radziwiłł et i'on peut ia voir
à Zegrze. Les dimensions de cette pièce sont bien pius petites que ceiies des préce-
dentes. Eiie représente i'acte de ia conhrmation du titre princier des Radziwiłł par ie
^ H. Gobel, 7 Tlr/A 77 Leipzig 1923. Rg. 329.
^ Ibidem, 6g. 328.
sinées au XVIH° siècle. La tapisserie en question est conservée au Musée des Arts et
Métiers à Cracovie.
La tapisserie représentant ia bataiiie de ia Sławeczna a été, comme ia précédente,
tissée en deux morceaux dont un seuiement est conservé au Musée Lubomirski à Lwôw
(Hg. 23, 2q). La composition de cette tenture est pius libre que ceiie de ia première;
eiie rappeiie ia tapisserie de Bruxeiies exécutée vers <72$ à i'ateiier d'Henri Le Cterck
ou de Jodok de Vos \ ainsi que t entre-fenêtre provenant de l'ateiier de Jérôme Le
Cierck et de Jacques van der Borght, pièces qui i'une et i'autre ont été tissées d'après
un carton de L. de Hondt s. La tapisserie fabriquée à Koreiicze dont nous venons de
parier, porte ies initiaies M. K. qui indiquent un tisseur dont nous ignorons )e nom.
La pius beile et ia mieux conservée de toutes ies tapisseries fabriquées à Kore-
licze, est aujourd'hui ia propriété du prince Jérôme RadziwiH et se trouve au château
de Baiice non ioin de Cracovie. La tapisserie représentant ia revue des troupes à Za-
błudów (pl. I), qui n'a été tissée que d'une pièce, est à proprement parier un portrait
du prince Michei V Casimir Radziwiłł à chevai, personnage qui d'après certaines sour-
ces, aurait fondé )a manufacture de Koreiicze. Derrière ie prince, on voit, comparabies
aux anneaux d'un serpent gigantesque, les différents régiments, dèhiant devant ie roi
Auguste III, qui se tient devant une tente à côté de Françoise Ursuie née princesse Wiśnio-
wiecka, épouse de Michei V Casimir. Ceiui ci, revêtu d'une armure, coiffé d'un kolback
avec une aigrette de piumes de héron, gaiope ie bâton d'hetman à ia main, monté sur un
coursier bianc, aussi ies regards doivent-iis forcément se pot ter sur sa personne. La tête
caractéristique, ia pose pieine d'aisance du corps que ie spectateur voit en trois quarts,
ies mains bien dessinées, i'itarmonie entre ie vaiiiant cavaiier et son coursier de race
dont ia bride et ia seiie d'une grande richesse, briiient de pierres précieuses, entrn ie
grand air de i'hetman, ne pertttettent pas de douter un instant que nous ne soyons en pré-
sence d'un portrait hdèie du prince Michei V Casimir. Le paysage représente une vaste
pieine iégèrement accidentée; conformément au principes de i'art décoratitj ii est traité
sommairement et avec ampieur, de sorte qu'on y trouve que ies détaiis vraiment essen-
tieis. La robe bianche du chevai, ies rehets métaiiiques de i'armure, ies riches broderies
de ia chabraque rose, entin ie paysage aux tons bieu-verdâtre dont ies couieurs satu-
rées sembient douces comme du veiour, contribuent à former un ensembie piein d'har-
monie et d'originaiité, qui produit un très grand effet. Ainsi que i'apprend ia signature,
cette tapisserie a été tissée par Anastasie Markiewicz, à en juger par le nom, une
Arménienne provenant d'une des famiiies de cette race hxées en Poiogne et poionisées
depuis des siècies.
Nous ne connaissons qu'une partie de ia tapisserie représentant i'octroi en ^$47
du titre de princes du Saint-Empire à ia famiiie des Radziwiłł par Charies-Quint (fig. 25).
Eiie est ia propriété du prince Janus Radziwiłł et se trouve actueiiement à Nieborôw.
La cinquième et dernière d'entre ies tapisseries fabriquées à Koreiicze que nous
connaissions aujourd'hui, appartient au prince Constantin Radziwiłł et i'on peut ia voir
à Zegrze. Les dimensions de cette pièce sont bien pius petites que ceiies des préce-
dentes. Eiie représente i'acte de ia conhrmation du titre princier des Radziwiłł par ie
^ H. Gobel, 7 Tlr/A 77 Leipzig 1923. Rg. 329.
^ Ibidem, 6g. 328.