ET COUTUMES RELIGIEUSES. m
lui, récite des prières liturgique, & réitère l'exorcisine. La loi ne ~ ~
borne pas le nombre des parreins, & chacun en admet plus ou moins 1§Ur
sélon qu'il le juge à propos. C'est à eux que le ministre adrelîe la
parole, en leur demandant: « si l'enfant renonce au diable 6c a ses
55 œuvres, s'il croit a Dieu le Pere, au Fils 6c au Saint-Esprit 55 ? Le
prêtre le baptise enfin par une triple aspersion; 6c la cérémonie finit
par une action de grâces & une exhortation aux parreins.
Quelques églises luthériennes ont conservé Pusage de la confirma-
tion ; mais elles n'emploient point le chrême qui, chez les grecs 6c
chez les latins, fait une partie essentielle de ce sacrement. Voici comme
on la pratique dans les églises de Saxe. Un enfant âgé de 12 à 15
ans, est communément réputé digne de s'approcher de la communion.
Cette grande cérémonie est fixée au jour de pâques ou a la fête de
Saint-Michel. Trois semaines auparavant on lit en chaire les noms de
ceux qui sont destinés à faire leur première communion ; 6c l'espace
qui s'écoule depuis cette époque jusqu'a la solemnité, est employé a
les instruire de l'importance du mystere auquel ils vont participer. On
les confelîè la séconde fête de pâques 6c on les communie le jour
suivant, soit en particulier, soit avec les autres fidèles. Ces jeunes
communians se rangent en forme de demi-lune devant l'autel, a
mesure qu'ils sont communiés par le ministre. Après cet acte reli-
gieux, le prêtre fait une prière, &se tournant ensuite vers l'assemblée,
il leur annonce que ces enfans vont rendre compte de leur foi. Il les
interroge en efset sur les principaux objets de la religion : puis il leur
fait une longue exhortation, après laquelle on entonne une hymne, qui
est sui vie d'une collège 6c de la bénédiction. Telles sont, 6c la première
communion des luthériens saxons, 6c leur confirmation.
Les luthériens de Saxe 6c d'Ausbourg pratiquent la confession
d'une manière qui ne diffère pas beaucoup de celle des catholiques
(fig- I97)- prétendent que cette confession n'est pas auriculaire, I9?i
mais générale. Les églises luthériennes varient d'ailleurs beaucoup sur
ce sujet. Il est des endroits où les pénitens viennent en foule se pros,
terner au pied du ministre : un d'entre eux récite une confesïion géné-
rale , après laquelle le confesseur demande si tel est le sentiment de
tous les autres: après qu'ils ont répondu par l'affirmative, le confesseur
leur fait une exhortation plus ou moins longue sélon qu'il le juge à
propos, 6c le tout se termine par l'absolution. Celle-ci se fait par l'im-
position des mains, couame l'ordination. Le confesseur pose jusqu'a trois
lui, récite des prières liturgique, & réitère l'exorcisine. La loi ne ~ ~
borne pas le nombre des parreins, & chacun en admet plus ou moins 1§Ur
sélon qu'il le juge à propos. C'est à eux que le ministre adrelîe la
parole, en leur demandant: « si l'enfant renonce au diable 6c a ses
55 œuvres, s'il croit a Dieu le Pere, au Fils 6c au Saint-Esprit 55 ? Le
prêtre le baptise enfin par une triple aspersion; 6c la cérémonie finit
par une action de grâces & une exhortation aux parreins.
Quelques églises luthériennes ont conservé Pusage de la confirma-
tion ; mais elles n'emploient point le chrême qui, chez les grecs 6c
chez les latins, fait une partie essentielle de ce sacrement. Voici comme
on la pratique dans les églises de Saxe. Un enfant âgé de 12 à 15
ans, est communément réputé digne de s'approcher de la communion.
Cette grande cérémonie est fixée au jour de pâques ou a la fête de
Saint-Michel. Trois semaines auparavant on lit en chaire les noms de
ceux qui sont destinés à faire leur première communion ; 6c l'espace
qui s'écoule depuis cette époque jusqu'a la solemnité, est employé a
les instruire de l'importance du mystere auquel ils vont participer. On
les confelîè la séconde fête de pâques 6c on les communie le jour
suivant, soit en particulier, soit avec les autres fidèles. Ces jeunes
communians se rangent en forme de demi-lune devant l'autel, a
mesure qu'ils sont communiés par le ministre. Après cet acte reli-
gieux, le prêtre fait une prière, &se tournant ensuite vers l'assemblée,
il leur annonce que ces enfans vont rendre compte de leur foi. Il les
interroge en efset sur les principaux objets de la religion : puis il leur
fait une longue exhortation, après laquelle on entonne une hymne, qui
est sui vie d'une collège 6c de la bénédiction. Telles sont, 6c la première
communion des luthériens saxons, 6c leur confirmation.
Les luthériens de Saxe 6c d'Ausbourg pratiquent la confession
d'une manière qui ne diffère pas beaucoup de celle des catholiques
(fig- I97)- prétendent que cette confession n'est pas auriculaire, I9?i
mais générale. Les églises luthériennes varient d'ailleurs beaucoup sur
ce sujet. Il est des endroits où les pénitens viennent en foule se pros,
terner au pied du ministre : un d'entre eux récite une confesïion géné-
rale , après laquelle le confesseur demande si tel est le sentiment de
tous les autres: après qu'ils ont répondu par l'affirmative, le confesseur
leur fait une exhortation plus ou moins longue sélon qu'il le juge à
propos, 6c le tout se termine par l'absolution. Celle-ci se fait par l'im-
position des mains, couame l'ordination. Le confesseur pose jusqu'a trois