Prisse D'Avennes, Achille Constant Théodore Émile: Histoire de l'art égyptien: d'après les monuments ; depuis les temps les plus reculés jusqu'à la domination romaine (Text) (Paris, 1879)

ART INDUSTIUia.

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née, chez les peuples les plus anciens, par ce fait que leurs représentations iigurées
renferment presque tous les spécimens de l'art industriel connus de nos jours.

Gauïïragcà froid sur cuir.

, i- ,■ - ,■ „4,an< ,w drapiers, des tailleurs, des ar-

Certàins bas-reliefs égyptiens nous montrent des uuip

i , . ;ic nmiRfont même assister à la fa-

muriers travaillant comme ceux de notre temps : ils nous îum

bxication des étoffes. On voit tous les travailleurs dévider, Hier, carder, tisser et lemdre;
(U| „„ voit raême imprimer les étoffes avec des morceaux de bois graves.

., „« do ne nas reconnaître un

■ Jl est doue impossible, en face de pareils témoignages, de ne pas

, , • nivi'licntinn : car non-seule-

parti pris dans les fables dont on a entouré cette antique civilisation, car

,-. (.j„:«r.i i,« niéiior la navette, la que-

menl l'on aperçoit, dans ers tableaux, qu'ils possédaient le métier,

, „ îwi-.iiinn mécanique n eutlieu durant

nouille, la trame, etc.; mais encore qu'aucune modification mecamq

-, ■ i „n»ÂAÂ* mie font connaître les hypogées
le règne «les pharaons, puisque les outils et les proced, s «pu ion 3v b

., ,. .-i.„,« les renréseulatioiis de la XX dynastie.
dos pyramides, se retrouvent identiques dans les represe

« .„>;,,« nnand on s aperçoit que rien ne rappelle,
On est frappé d'étonnement, néanmoins, quana oi si F>i

. „ .,,., ,,-,i^^nii • et «iuc 1 on est lorce de reconnaître
en Egypte, les premiers essais d un art naissant, j

Zs les monuments épars sur ]m deux rives du NU, e dont les plus anciens

remontent â la YI' dynastie, manifestent, non l'origine de l'art égyptien, mais les

résultais d'une longue expérience antérieure.