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https://doi.org/10.11588/diglit.3739#0314
ART INDUSTRIEL.
SU
Maintenant qu'il est permis d'apprécier combien était intéressante l'innombrable
série des vases égyptiens dus au talent des céramistes par la représentation, dans nos
planches, des modèles les pins remarquables, nous allons établir, autant qu'il est pos-
sible, la nomenclature des formes préférées.
Vases apodes.
1 j ,.,,; r<mrmrenaient, selon la plupart des
Nous commencerons par les vases apodes, qui compie"*^""' i i
savants, les alabastrons, les lacrymatoires et les amphores : nous n'avons pas à nous
occuper ici des premiers, parce qu'ils n'étaient pas dos au travail du céramiste; quant
aux vases dits lacrymatoires (parce qu'ils étaient destinés à conserver les larmes
versées pendant les funérailles), nous pensons que ce sont les mêmes, que les Laœethi
dans lesquels on renfermait les cosmétiques; les amphores seules, selon nous, étaienl
donc apodes : fabriquées pour contenir des liquides ou des grains, elles étaient habi-
tuellement enfoncées dans le sol pour y trouver leur poinl d'appui.
Parmi ces vases de poterie apodes, et se terminant quelquefois en sphère ou en
point., fusiforme, citons particulièrement le k.sc bleu, à dessins noirs, compose d'un
, , , , , etA «nmnUtPmenl el sans station possible;
col convolvulacé s'attachantsur un corps renflé compb temem, ei i
... .. . ,K .....nnrt nnnullaire à points multiples : dans
celui-ci nous semble avoir dû exiger un support annuuam i
......,. , , ... . „ „„ ....:, nMllvsenlés, en effet, de petits vases apodes
le trésor de Tlioiilmes III, a karnac, on \oii J< P" a« ' r
soutenus sur des labiés par des anneaux de bronze.
i' i ■ • i;,,MinMnenl nar le nom de Ciborion, le vase rétréci par le
En outre, on désigne ordinairemeui p«j i
bas dans le genre des ciboires de la levé d'Egypte; il y a lieu de penser que c'est en
raison de C.....) Imitatioi.....e les vases égyptiens (au contraire des colonnes dont la base
est souvent démesurée), présentenl une base qui peut à peine soutenir le corps.
SU
Maintenant qu'il est permis d'apprécier combien était intéressante l'innombrable
série des vases égyptiens dus au talent des céramistes par la représentation, dans nos
planches, des modèles les pins remarquables, nous allons établir, autant qu'il est pos-
sible, la nomenclature des formes préférées.
Vases apodes.
1 j ,.,,; r<mrmrenaient, selon la plupart des
Nous commencerons par les vases apodes, qui compie"*^""' i i
savants, les alabastrons, les lacrymatoires et les amphores : nous n'avons pas à nous
occuper ici des premiers, parce qu'ils n'étaient pas dos au travail du céramiste; quant
aux vases dits lacrymatoires (parce qu'ils étaient destinés à conserver les larmes
versées pendant les funérailles), nous pensons que ce sont les mêmes, que les Laœethi
dans lesquels on renfermait les cosmétiques; les amphores seules, selon nous, étaienl
donc apodes : fabriquées pour contenir des liquides ou des grains, elles étaient habi-
tuellement enfoncées dans le sol pour y trouver leur poinl d'appui.
Parmi ces vases de poterie apodes, et se terminant quelquefois en sphère ou en
point., fusiforme, citons particulièrement le k.sc bleu, à dessins noirs, compose d'un
, , , , , etA «nmnUtPmenl el sans station possible;
col convolvulacé s'attachantsur un corps renflé compb temem, ei i
... .. . ,K .....nnrt nnnullaire à points multiples : dans
celui-ci nous semble avoir dû exiger un support annuuam i
......,. , , ... . „ „„ ....:, nMllvsenlés, en effet, de petits vases apodes
le trésor de Tlioiilmes III, a karnac, on \oii J< P" a« ' r
soutenus sur des labiés par des anneaux de bronze.
i' i ■ • i;,,MinMnenl nar le nom de Ciborion, le vase rétréci par le
En outre, on désigne ordinairemeui p«j i
bas dans le genre des ciboires de la levé d'Egypte; il y a lieu de penser que c'est en
raison de C.....) Imitatioi.....e les vases égyptiens (au contraire des colonnes dont la base
est souvent démesurée), présentenl une base qui peut à peine soutenir le corps.