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ART INbUSTRIEL.' 315

On croit que la grande Diospolis, capitale de là Thébaïde, posséda, dans ses murs,
la première fabrique régulière de cette espèce, et qu'on y atteignit un fini assez com-
plet pour y avoir produit des coupes d'un verre porté jusqu'à la pureté du cristal, et
surtout de ces coupes, connues sous le nom d'Alassonles, qu'on prétend avoir représenté
des figures dont les couleurs changeaient selon le point de vue sous lequel on les
regardait, et qui produisaient l'effet nommé vulgairement : gorge de pigeon ; on y au-
rait aussi ciselé le verre ; on l'y aurait même travaillé au tour.

Les objets de la verrerie égyptienne ne portant que fort rarement des inscriptions,
il nous est impossible de retracer d'une manière incontestable l'historique des progrès,
dans cette partie de l'industrie, de l'habileté de leurs artistes : cependant les découver-
tes fréquentes qui ont été faites dans les tombeaux donnent lieu de penser qu'elle pro-
gressa sous les pharaons, ne disparut pas pendant la domination persane, et qu'elle
continua de fleurir sons la domination des Lagidcs.

Ainsi les verreries de l'Egypte n'étaient pas placées uniquement à Alexandrie,
comme on l'a prétendu longtemps : elles étaient bien une industrie nationale, remon-
tant, comme ses congénères, aux premiers temps de la civilisation du pays. 11 est vrai-

ii • ■ ., „;i ,.,. niiinnir un instant, une ombre de créance,

ment incroyable que cette opinion ail pu onienn, un au^e,

,., ',.,. ., ii' .,/,.,,,i (îo rMnaroruer que, parmi les spécimens de

puisqu il suffisait, pour la réduire à néant, ae iuu<u<iuo i > i i

.,..,., ,. ,. ■ . ,.....l.d**«/i/< Maris Erythrcd, et exportés des dif-

I industrie égyptienne (énumérés «unis Le Fertpi'us jmw*° * j i

ex , ,11 i) \ -i i:,m,.Cn« anrtes de vases de verre et de murrhin,

férents ports de la mer Rouge), on cite diverses soru» u^ v«

fabriqués à Diospolis. Nous ne saurions cependant nous empêcher de reconnaître
(puisque nous ne rejetons pas totalement les assertions des historiens de l'antiquité,
forcément consultés par nous) qu'il existait une grande similitude entre les produits des
verreries d'Egypte et de Phénicie.

On ne peut affirmer, en effet, que tous les objets en verre, trouvés dans les hypo-
gées de l'Egypte, aient été, sans exception, des produits de l'industrie nationale; bien
que le plus grand nombre soient revêtus de marques authentiques de la fabrication
égyptienne (entre autres la célèbre colonnette, dite dactiliforme) ; mais ce qu'on ne
peut contester c'esl qu'on voit dans les représentations des tombeaux de la IV dynastie,

...... . ,, . i ,,,;ii,» .me ù notre éooque, des Laqènes qui

c'est-à-dire dune date antérieure de cinq mule ans a nom i i j i

contenaient du vin rouge.

Le verre égyptien connu.....Mail d'une couleur vert-grisâtre, et présentait rare-
ment des parties désagrégées, sans doule en raison de la sécheresse du climat ; cepen-
dant les petits vases de verre commun étaient quelquefois d'un bleu foncé transparent,
ou à l'imitation de l'arroganite blanc d'Egypte, striés agréablement, soit en bleu pâle,
en jaune ou en blanc, soil encore en vert foncé et en rouge; d'autres fois, enfin, la
 
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