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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 4
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Maspero, Gaston: La grande inscription de Béni-Hassan
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0190

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170

La gkande inscription de Béni-Hassan.

du même nome que seule il avait possédée jusqu'alors, ne sortit pas des mains de la famille:
elle passa avec les mêmes titres et les mêmes limites au fils aîné Nakht.

Outre Nakht, le personnage en question avait une fille Boqit, investie, comme toutes
les filles égyptiennes, de droits héréditaires, et du titre ^^g=§, comme fille du —& de

. La partie du texte qui la concerne dit qu'elle passa \\ ï a naturellement à <=>

trois objets différents: 1° au titre que je viens de citer; 2° à <=> une localité du nom de

j (__| Ço 1 c=^1^j 5 3° à <=> épouse de Nouhri. Il résulte de cette phrase à triple régime

que la ville Aït-Shotphitrî était une propriété de cette femme aussi bien que son titre de
princesse héréditaire et sa dignité d'épouse d'un prince, en d'autres ternies que cette ville
constituait l'apanage qu'elle apporta en dot à son mari. Celui-ci était fils d'un certain
Sobkônkh, dont on ne sait rien: il construisit son tombeau dans une localité de '^""Î^E^0
qui était, sinon son fief tout entier, au moins une partie de son fief. Il fut très jeune au
service du roi, probablement du roi Ousirtasen Ier, jouit de la faveur royale, et devait avoir
un rang assez considérable, puisqu'on le nomme jEf^ "j^, Jj^ @ , messager du roi
Q ^ A dans le midi |\ <L.

Le seul enfant connu de ce mariage, Khnoumhotpou, était noble et prince du chef
de sa mère. Il ne nous dit pas à la suite de quelles circonstances, la principauté de Monaît-
Khouwou, appartenant à son oncle Nakht, devint vacante: elle revint à sa mère, ou plutôt
à lui, du droit de sa mère. En l'an XIX, le roi Amenemhâït II lui en donna l'investiture avec
les mêmes titres et les mêmes limites qui avaient été assignées à son grand-père par Amenem-
hâït Ier. Il épousa une princesse Khiti qui avait, sur le nome d'Anoupou, les mêmes droits
que Boqit avait sur le nome de Meh, et eut sept enfants au moins de ce mariage. L'un
d'eux, le second, Khnoumhotpou II, reçut de son père les droits héréditaires sur la ville de
Monaît-Khouwou et accorda à son fils, la principauté d'une ville de 1 : il paraît avoir
joui de la faveur du roi comme de celle de son père, et ,la préférence dont il était l'objet
fournit au fils aîné Nakht un prétexte à réclamations qui furent couronnées de succès. Il

obtint d'Ousirtasen II, à cette occasion, le titre de =^ r-> 1 %>thtp, celui de [W ,

et la partie occidentale du nome d'Anoupou entre le nome de Ouob et celui du Nil et la
montagne libyque, plus la dignité de Si R^t] \ ^ ^. Il semble que Khnoumhotpou ne devint

jamais prince de Meh: du moins on ne lui trouve, à la date de l'an VII d'Ousirtasen II,
dernière date inscrite dans son tombeau, aucun autre titre que ceux qui appartiennent à la
principauté de Monaît-Khouwou.

Toutes ces indications combinées nous permettent de dresser le tableau suivant.

SoBKONKH X XX

i I II

Nouhri Boqit Nakht Ier x__Tenit

' 1 " I

Khnoumhotpou Ie1 Khiti

Nakht II Khnoumhotpou IL (Plusieurs autres enfants.)

- ? A

\ Le signe qui entre dans le nom de la ville représente une femme qui tient un panier.
 
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